ÉTAT-CIVIL DTPKES, convention et dégager l'Empereur des Français de sa parole. Tout cela, sans douteest possible, mais côté des chan ces favorables, il y a les chances contraires, et la prudence veut que nous tenions aussi compte de ces dernières. Ceci nous amène dire un mot du devoir des catholiques dans les circonstances présentes. La confiance en Dieu, hàtons-nous de le dire, n'est pas seulement permise; elle est commandée. Dieu a promis d'être avec son Eglise jusqu'à la consommation des siècles, et nous savons que les portes de l'Enfer ne prévaudront jamais contre elle. Mais si la victoire finale nous est assu rée, nous ne sommes pas dispensés de souffrir et de combattre; nous devons nous préparer tous les sacrifices et tous les efforts que Dieu pourra nous demander. Et d'abord il faut lutter par la parole et par la plume; il faut que les catholiques ne se lassent pas de défendre toujours et partout la cause du Saint-Siège, de répon dre toutes les attaques, de réfuter toutes les objections; il faut agiter l'opinion en faveur de ce grand et suprême intérêt. Ceci concerne spécialement la presse et les hommes politiques. Il est un autre devoir qui incombe tout le monde c'est la prière. Il faut prier pour le Saint-Père, pour que Dieu soutienne son courage, au milieu de tant d'épreuves, et lui donne la consolation de voir, avant de mourir, son autorité rétablie et la paix rendue l'Église. Ne négligeons pas non plus le Denier de Saint-Pierre. Combien n'est-il pas honora ble pour nous et pour nos frères de venir en aide notre père commun par un concours libre et spontané! Ne souffrons pas que Pie IX soit l'obligé des rois et des empereurs; soyons certains qu'il préférera toujours l'obole offerte par le dernier de ses enfants. N'oublions pas, d'ailleurs, que Pie IX, en défendant son indépendance, défend notre propre liberté. Ce que nous ferions pour notre patrie, si elle était attaquée, ne devons-nous pas le faire pour Home en ce moment? Continuons donc soutenir cette œuvre providentielle du Denier de Saint-Pierre c'est ainsi que nous contribuerons le plus efficacement soit au maintien du pouvoir temporel, soit sa restauration. C'est plus que jamais le cas d'appliquer le vieux proverbe Fais ce que dois, advienne que pourra. Au moment de mettre sous presse, nous apprenons la nouvelle de la nomination comme évêque de Gand, de M. le chanoine HENRI FRANÇOIS BRACQ, professeur de théologie au Séminaire de notre ville. (Bien public.) Les nominations suivantes ont eu lieu dans le diorèse de Bruges M. Loyetle, coadjuleur de M. le doyen de Notre-Dame Courtrai, est nommé vicaire Harle- Iteke; il est remplacé par M. Affenaer, professeur au collège d'Ostende. M. D. Ceoninck, prêtre au séminaire, est nom mé coadjuteur Wulpen. M. C. De Baecker, prêtre au séminaire, est nommé coadjuteur Menin. Mgr. 1 'évêque de Bruges a conféré la dignité de vicaire général M. le chanoine NVemaer, directeur du grand Séminaire. Sa Grandeur a nommé également chanoine honoraire de sa cathédrale M. Van Hove, supérieur du petit Séminaire de Roulers. On lit dans le Courrier de fEscaut, 25 octobre Il n'est bruit en ville que d'un crime qui aurait été commis le long du canal vers Hollain. Voici ce que nous savons cet égard Vendredi, vers 6 heures du soir, des enfants ayant aperçu un individu couché au bord du canal sur le territoire d'Hollain, le crurent endormi et allèrent compter la chose plusieurs personnes de ce village qui se rendirent l'endroit indiqué et purent bientôt se convaincre qu'ils étaient en présence d'un cadavre qui fut reconnu pour être celui du nommé Raviart, céliba taire, pilote, né et domicilié Thuin (France). Comme ce malheureux s'enivrait journellement (on ne lui connaît que ce défaut) et que son cadavre ne portait au cune trace de violence extérieure, on crut d'abord qu'il était mort de froid et d'ivres se. Cependant on eut des doutes qui parvin rent au paquet et la gendarmerie. Dimanche de bon matin, MM. juge d'in struction Belin, le procureur du roi Eeck- raan, le commis-greffier Delue et le méde cin Légiste Zoude firent une descente de lieu où ils trouvèrent M. le sous-lieutenant Bechet accompagné de plusieurs gen darmes. L'autopsie du cadavre fut faite, mais nous en ignoront le résultat. Cependant nous croyons pouvoir affirmer qu'elle a révélé l'exislance d'un crime qui aurait pour mobile le vol, attendu que la vieille et le jour même de la mort de Raviart on l'a vu dans plusieurs cabarets ivre et mon trant une bourse remplie de pièces d'or, tendis que l'on n'aurait retrouvé que quel ques pièces de monnaie dans ses poches. L'auteur ou les auteurs de ce crime ne sont pas encore connus, mais nous espérons que la justice parviendra les découvrir. On écrit de Mons, 25 octobre Hier malin, on a écroué la prison de notre ville un individu du Borinage qui, dans une querelle, avait porté un coup de cou teau son adversaire. La victime, frappée près du cœur, est morte instantanément. La blessure était large et profonde. Ce meurtre a été commis, dimanche, pendant la soirée. On lit dans la Gazette de Liège, 25 octobre Dernièrement, Russon, près du château de llamal, une femme, habitant une vieille maison, déversait brusquement sur le sol de son habitation une charge de pommes de terre mais quelle ne fut pas sa surprise en voyant lout-à-coup les pré cieux tubercules disparaître dans un gouf fre ouvert subitement sous eux. La pre mière frayeur passée, on examina celle ouverture;on y descendit même et l'on se trouva dans une sorte de cave carrée, tail lée, nous pourrions presque dire sculptée, dans la terre glaise, et présentant tout fait l'aspect d'une chapelle ogivale; des deux côtés de l'autel parlent deux couloirs, dont on n'a pu suivre l'itinéraire, cause des éboulements du terrain. Il existe dans le pays, dit on, beaucoup d'excavations souterraines de l'espèce mais la science n'a pu déterminer encore, ni leur origine, ni l'usage auquel elles furent destinées. Le journal l'Ouvrier suédois publie une notice sur un chasseur du disstrict de Wilhelmina en Laponie. Il se nomme Jacques Pierson, est âgé de 60 ans, et est, pour la chasse l'ours, ce qu'est Joies Gérard pour la chasse au lion. On porte 70 le nombre des annimaux féroces tombés sous les balles ou la lance, ou dans les pièges de Pierson qui, quoique grièvement blessé dans une foule de rencontres, n'a jamais manqué l'occasion d'attaquer un ours. Le plus grand péril qu'il ait couru fut en 1856, dans une chasse où était ac compagné de son père. Ce dernier venait d'être attaqué et terrassé par un ours monstrueux, quand Jacques accourut son secours et plogea sa lance dans la poitrine de l'animal; mais l'ours, après avoir arra ché le fer de son corps, se jette sur Jacques désarmé. Une lutte corps corps s'en suit dans laquelle le chasseur, doué d'une force herculéenne, résiste aux etreintes de son adversaire jusqu'au moment où son père, après s'être relevé, s'empare de la lance, et plus heureux que le fils de Thésée, pousse droit au monstre et, le tue. Jacques a rapporté de ce combat désespéré d'hor ribles blessures dont il montre fièrement les cicatrices. FRANCE. On lit dans la Patrie On nous assure qu'en apprenant les derniers votes des Chambres de Lima le cabinet de Madrid aurait résolu de faire la guerre au Pérou. En conséqueuce, l'escadre du Pacifique recevrait des renforts importants et atta querait le Callao, qui est le port le plus considérable du Pérou situé une faible distance de la capitale. Un ex-clerc de notaire de Roubaix vient, dit le Mémorial de Lille, de passer l'étranger avec 200.000 fr., soustraits diverses personnes de cette ville, dont il avait su capter la confiance. L'Impartial de l'Est rapporte qu'au mois de septembre dernier, une jeune fille de Burtzwiller, âgée de treize quatorze ans, fut mordue par un chein atteint de rage, circonstance que ses parents ignorè rent, dit on, pendant plusiers jours. Au bout de six semaines, les premiers symp tômes de la terrible maladie se sont décla rés chez cette malheureuse enfant, qui a été transportée l'hôpital de Mulhouse, où elle est morte dans la soirée de dimanche dernier. Dl' 51 AU 58 OCTOBRE INCLUS. Naissances i5. Sexe musc, g, sexe fe'm. 6. Mariages. Demarets, Pierte, journalier, et nominations ecclésiastiques. nouvelles diverses. b Le gouvernement espagnol aurait, avant tont, l'intention de déclarer loyale ment qu'il ne veut pas faire de conquêtes, et qu'il évacuera les points dont il se sera rendu maître aussitôt que le gouverne ment péruvien lui aura donné satisfac tion. Reynaert, Marie, journalièreFrançoise, Pierre, tailleur, et Herwyu, Marie, couturière". Hessel, i Heor, cocher, et Cappelae.e, Ame'Iie, domestique.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1864 | | pagina 2