Le médecin prétend quecomme mari
La session législative de 186-4-1865 s'est ou
verte hier sans apparat et sans discours du trône.
La séance da Sénat a e'té presque entièrement
remplie par la nomination dn bureau définitif.
L'assemblée a réélu les titulaires de la section
précédente 5 ce sont M. le prince de Ligne,
président; M. d'Otnalius d'Halloy, premier vice-
président M. le baron de Tornaco, second vice-
président MM. le baroo de Rssse et le comte L.
de Robiano, secrétaires; MM. de Labbetille et de
Looz-Corswarem, secrétaires adjoints.
En outre, MVI. Van Scboor et d'Overschie de
Neeryssche ont été réélus en qualité de questeurs.
11 ri 1
Mgr. Fan Hcule, Archevêque d'Amida et
Vicaire apostolique de Calcutta, est arrivé
dimanche soir ïpres, par le dernier convoi.
S. G. a été reçu par son frère, M. Van Seule,
avocat, Le lendemain, S. G. a célébré la messe
la chapelle du collège épiscopal, et s'est ren-
du hier Zonnebeke. Le prélat doit se rendre
Tronchiennes où doit avoir lieu une ordina
tion de jésuites. De là, Mgr. Van Seule par
tira pour Home et ira ensuite prendre posses
sion de son siège archiépiscopal.
ACTE OFFICIEL.
Par arrêté royal du 15 octobre, il est
alloué la province de la Flandre occi
dentale un quatrième subside de cinq
mille francs, pour l'aidre pourvoir au
payement des frais d'exécution des travaux
d'approfondissement effectués au bief infé
rieur du canal d'Ypres l'Yser, l'effet
d'en mettre le mouillage en rapport, tant
avec celui du bief supérieur du même
canal, qu'avec celui de l'Yser.
CHRONIQUE JUDICIAIRE.
La cour d'assises du Srabant a terminé samedi
les débats de l'affaire du nommé Benoît Marcq, ac
cusé d'avoir tué d'un coup de fusil le nommé
Henri Glibert. Marcq a été condamné cinq ans
de prison aux dépens envers la partie civile et
aux frais du procès recouvrables par la voie de la
contrainte par corps.
La cour d'assises de Berne a consacré pin-
sieurs audiences une affaire d'empoisonnement
qui avait quelque analogie avec le procès. La
Pommerais. Le docteur Demme était accusé d'avoir
empoisonné M. Triinipy au moyen de la stycbuine.
Mm" Triirnpy était accosée de complicité dans ce
crime.
Après de vifs et intéressants débats, la conr a
rendu on verdict d'acquitement en faveur des
accusés.
NOUVELLES DIVERSES.
Noos disioos naguère que la province de la
Flandre occidentale avait été,'a la fin du dernier
siècle et an commencement de celni-ci, le berceau
de cinq évêqoes: Mgrs. Boussen Delebecqoe
Malou, Faicl et Van Heule. Noos eussions dû dire
de sept prélats, car il faut y ajouter Mgr. DeNec-
kere, archevêque de la Nouvelle Orléans, y décédé
récemment, et né Wevelghem, ainsi que Mgr.
Lefevere, né a Ronlers, et évêque do Détroit
(Amérique). Patrie de Bruges.)
Le respectable curé-doyen de Menin est
dangereusement malade. Il a été administré.
M. J. De Brabandere, professeur de
droit canon et d'histoire ecclesiastique.au
grand séminaire de Bruges, en est nommé
directeur.
On lit dans le Bien public de Gand
Les dévouements la cause du Saint-
Siège semblent se multiplier en présence
de la gravité des événements. Treize jeu
nes gens dont six appartiennent notre
province, sont partis hier pour Rome afin
d'aller s'y enrôler dans le corps des zoua
ves pontificaux.
Ces jours derniers, dans une com
mune voisine de la capitale, on vint faire
l'administration communale la déclara
tion d'un décès. L'adminstration envoya le
médecin Légiste pour constater le décès,
mais lorsque celui ci se présenta au domi
cile indiqué et demanda où était le défunt,
on lui répondit: Il est sorti! Comment
sorti? Oui monsieur, on est allé faire
prendre son portrait
En effetles restes mortels venaient
d'être transportés, provisoirement, chez
un photographe pour en faire la repro
duction.
Le P. De Smet, de la Compagnie de
Jésus, le célèbre missionnaire des tribus
sauvages de l'Amérique du nord, est reve
nu pour quelque temps dans son pays
natal.
Une souscription vient d'être ouverte
Gand, dans les bureaux du Vlaemsclie
Land, l'effet d'ériger un monument la
mémoire de feu Mgr. Delebecque. Ce
monument serait placé dans la cathédrale
de Saint-Bavon.
On a raconté souvent des traits
d'avarice, et il y en aura toujours racon
ter dit l'Escaut d'Anvers. Une vieille
pauvresse, logée dans un des quartiers les
plus populeux de notre ville vivait d'au
mônes et aux yeux de tous était dans la
plus affreuse misère. Le besoin et la
maladie aidant, elle trépassa, un de ces
jours derniers, et fut enterrée par les
soins de l'administration des hospices. La
mendiante s'était obstinément refusée
faire venir un médecin. Il y a deux jours,
un soldat, le frère de la défunte, arriva en
ville pour faire vendre les meubles qui
appartenaient sa sœur. Comme il n'y
avait pas dans tout le grenier qu'elle avait
habité un objet de valeur, il allait aban
donner le tout, quand en heurtant un
vieux paillasson, il entendit un bruit mé
tallique et trouva une somme d'environ
400 fr. en pièces d'or et d'argeDt que
l'avare avait soigneusement cachée. Com
me on la pense bien cette découverte était
faite pour allécher le brave soldat Aussi
se mit-il la recherche. Bien lui en prit,
car il trouva derrière une vieille armoire
sous un tas d'ordures une petite boîte en
fer blanc contenant une somme d'encore
400 fr.mais cette fois en billets de ban
que.
Un procès des plus curieux se plaide
en ce moment devant la justice de paix
d'Assen (Hollande). Un médecin de Stads-
tanaal a cité un habitant d'Eemmen en
paiement d'une certaine somme, dont une
partie pour l'amputation d'une des jambes
de la femme du défendeur (qui est décédée
quelques jours après avoir subi cette opé
ration). Le défendeur refuse paiement et
introduit, au contraire, une demande re
conventionnelle en paiement d'une som
me de 50 fl. titre de dommages-intérêts,
le médecin ayant emporté la jambe am
putée sans son consentement lui (dé
fendeur) ou de sa femme.
de la défunte, le défendeur n'a aucuu
droitni demander la restitution de la
jambe, ni réclamer des dommages-inté
rêts, les jambes d'une femme étant sa
propriété personnelle elle et ne tombant
par conséquent pas sous les termes de la
communauté de biens. A cette prétention,
qui se présente peut-être pour la pre
mière fois devant un tribunal, le mari dé
fendeur répond que quels que soient les
titres des époux la propriété des jambes
de l'un d'eux, tant que celles-ci font partie
intégrante du corps, il est certain qu'une
jambe amputée et laquelle l'époux pro
priétaire a évidemment droit, esj partagée
en vertu de le communauté de biens, par
l'autre époux.
La reine des Bohémiennes, qui est
morte récemment en Ecosse, vient d'être
remplacée. La nouvelle souveraine s'ap
pelle Etty, et les journaux écossais lui
prodiguent le titre de très gracieuse Ma
jesté sans que la reine Victoria en prenne
ombrage. Le maire de Newcastle est allé
rendre visite la reine Etty et lui a fait
cadeau d'un billet de 5 livres sterling.
Une lettre de Cuba, dit un journal
américain, contient le récit de l'enlève
ment d'un petit garçon de 8 ans par une
sèche. Plusieurs enfants apercevant le
poisson sur la plage, l'attaquèrent coups
de bâton et en lui jetant des pierres. Dès
qu'il arriva au bord de la mer, le poisson
étendit un de ses longs bras de l'enfant
qui était le plus rapproché de lui, et se
mit l'entraîner dans la mer, sa grande
terreur et aux cris de ses compagnous.
Le pauvre enfant se débattit de toutes
ses forces en poussant des cris désespérés,
et deux ou trois de ses camarades plus
âgés que lui se précipitèrent son secours,
mais trop tard le poisson l'entraîna près-
qu'inslanlanement hors de vue.
La chambre de commerce de Vienne
vient de voter la somme de 100,000 fr.
pour frais de premier établissement d'un
comptoir de commerce au Mexique.
La superficie de la régence de Tunis
est de 20 millions d'hectares, et sa popu
lation de 2 millions 500,000 habitants,
dont 2,426,000 Arabes et Kabyles, 40,000
Israélites et 34,000 Européens. Parmi ces
derniers, on compte 13,000 Italiens, 9,000
Français, autant d'Anglais, et 5,000 Alle
mands, Russes, etc.
On vient de découvrir sous la lave,
Pompeï, le temple de Junon, sur les dalles
duquel gisaient et là plus de deux cents
squelettes de femmes et d'enfants qui,
peudant l'éruption du Vésuve, étaient ac
courus au temple pour y chercher un re
fuge contre la mort et implorer la protec
tion de la reine de l'Olympe.
Nous pouvons aujourd'hui des ren
seignements plus complets sur la catas
trophe de Calcutta. D'après les assurances
données par des journaux anglais, l'événe
ment ne serai pas aussi affreux qu'on
l'avait cru d'abord; on n'aurait point
déplorer la mort de tant de milliers de
victimes. Ces journaux ajoutent même que
pue d'Européens ont péri.
Une dépêche porte cent cinquante le
nombre des bâtiments, qui ont été plus ou
moins maltraités. Dix-neuf sont totalement