100 p. c. de plus que ceux de Cbarleroy
Courlray.
La réponse deM. le ministre des travaux
n'est pas entièrement satisfaisante. Le
ministre a prié la Compagnie de la Flan
dre Occidentale de réduire ses tarifs; elle
a refusé, et le ministre reconnaît qu'elle
n'a fait qu'user de son droit.
Les pétitions ont été renvoyées au mi
nistère des travaux publics.
On écrit de Bruxelles au Journal d'An
vers J'apprends que, dans certaines
réunions parlementaires tenues chez M.
Coomans, il a été résolu par plusieurs
membres de la droite de formuler pro
chainement une proposition de loi en
faveur des secrétaires communaux qui
sont, comme on l'a fort bien dit, les
fonctionnaires les plus occupés et peut-
être les plus importants du pays et qui
sont relativement tous les autres les
moins rétribués.
MM. Thonissen, Pebaets et Coomans
rédigent en ce moment un projet de loi
complet garantissant la liberté constitu
tionnelle de la presse. Ces honorables
membres aidés par beaucoup d'autres de
leurs amis politiques, parmi lesquels j'ai
me signaler les noms de vos honorables
membres sont décidés aller aussi loin
que possible dans la voie de la réforme
électorale. Ils croient avec beaucoup de
bons esprits que le mal est devenu si
grave en Belgique que le meilleur et le
seul moyen peut être d'y remédier est
d'étendre très-largement la base du droit
de suffrage. S'ils ne peuvent obtenir l'éga
lité de tous les Belges devant la Constitu
tion et devant le scrutin ils se contente
ront, en attendant mieux, de la concession
du droit de vote tous les citoyens ma
jeurs sachant lire et écrire. Vous appren
drez sans surprise que depuis que des
membres éminents de l'opposition se ral
lient au principe posé par MM. Frère,
Orls et autres doctrinaires récalcitrants
la liberté, ces derniers gardent un silence
absolu sur la réforme électorale détermi
née par eux-mêmes. Constatons définiti
vement que dans toutes les questions de
libertés les libéraux doctrinaires opineront
dans le sens du despotisme, o
Il est question d'une société qui se con
stituerait l'effet d'établir proximité du
bassin de commerce de cette ville une raffi
nerie de sucre.
Les Sapeurs-Pompiers d'Ypres ont célé
bré dimanche leur fêle patronale de
Sto-Barbe. Ali 1/2 h. le Corps au grand
complet, en grande tenue et en armes
drapeau déployé et musique en tête s'est
rendu l'église de S* Martin pour assister
une messe en l'honneur de S"-Barbe.
Dans le courant de l'après midiles Pom
piers ont assisté un banquet, où une
franche cordialité n'a cessé de régner.
DÉPÊCHES TÉLÉGRAPHIQUES.
Londres 4 décembre. On apprend
d'Athènes que le roi de Grèce a prêté
sermpnt la Constitution.
Marseille, 6 décembre. On mande de
Home, en date du 3, qu'il paraît positif
que dans le prochain consistoire le Pape
prononcera une allocution relative la
situation générale de l'Eglise.
Il ne sera fait aucune promotion de
cardinaux.
Un arrêté royal du 29 novembre nomme
instilutrice'à l'Institution royale de Messi
nes, pour l'éducation des filles de militaires
morts ou devenus invalides au service de
l'Etal, M1" M.-L. Halry, élève diplômée du
cours normal de cet établissement.
Les nominations ecclésiastiques suivan
tes viennent d'avoir lieu dans le diocèse
de Bruges M. Agultes, vicaire Dollig-
nies, est nominé curé Luigne. M. A.
Mullie, coadjutcur Furnes, passe en la
même qualité Passchendaele.
Il circule en ce moment aux Chambres
législatives une brochure et un mémoire
émanantde la Société générale des officiers
pensionnés de l'armée belge, qui deman
dent une augmentation du taux des pen
sions militaires. Cette brochure et ce mé
moire ont pour but de convaincre les re
présentants du pays de la nécessité qu'il y
a de traiter les pensionnés militaires,
comme sont traités les employés civils,
le clergé, la magistrature et même l'ar
mée, dont on a été obligé d'augmenter les
traitementslesquels n'étaient plus en
rapport avec la cherté des subsistances.
On écrit d'Oslende Pendant toute
la nuit du i" et du 2 un brouillard très-
épais a régné sur notre littoral. Depuis ce
matin la cloche sonne et le canon tonne
au musoir de notre portsignaux
l'adresse des uavires, des bateaux de
pêche et des malles-postes visitant notre
port. Malgré ces précautions deux de nos
bateaux de pèche se sont échoués au pied
de la digue de mer le u" G8l'Epreuve
patron J. Lauwereyns, et le n# 120, le
Corsaire, palrou P. iNaesen; celle après-
midi ils ont pu être relevés et conduits au
port l'aide du Remorqueur.
Deux pinques de Scbeveuingue, montées
chacune par 8 hommes, revenant en Hol
lande avec des harengs, ont péri corps et
biens sur les côtes anglaises; 1 une près de
Varmouth l'autre près de Lowestoft. Ce
sont la pinque Pieternella-Joanna, patron
Arie Pronck, amateur Teunis van Duin et
la pinque (nom inconnu), commandée par
le patron Arie Mos, appartenant l'arma
teur T. De Jager. La première de ces pin
ques a nn équipage dont six hommes sont
mariés, laissant six veuves et 14 orphelins;
deux de ces veuves se trouvent enceintes.
On a beaucoup de craintes sur le sort
d'une troisième pinque, qui n'a plus don
né de ses nouvelles depuis les mauvais
temps pendant lesquels il périt tant de
navires sur les côtes Sud Est de l'Angle
terre jeudi samedi de la semaine
dernière. Il soufflait alors en foudre de la
partie S. E., soit en pleine côte.
La douleur et l'anxiété, me dit-on, sont
générales Scheveningue.
Un habitant de Gand. propriétaire
d'une grande étendue de terres et forêts,
situées dans la commune d'Oordegem,
vient de découvrir une couche de minerai
contenant du soufre, du cuivre et du fer.
Tout indique le gisement d'une grande
veine de minerai, et ce propriétaire a l'in
tention de former une société pour en
faire l'exploitation.
A la suite des considérables donations
faites aux pauvres de Huy par les familles
Godin et Parnajon le conseil provincial,
qui avait déjà honoré la mémoire de M.
Nicolay, de Stavelot, en inscrivant son
nom sous une peinture représentant la
Charité dans sa salle de délibérationsa
commandé M. iSissen une nouvelle pein
ture décorative en l'honneur des bienfai
teurs hutois et aux armoiries de leur ville
natale. Ce tableau a été placé destination.
Le traqueur tué dernièrement dans
une battue Libin par un cerf dix cors,
se nommait Hubert Maréchal. Il était père
de 5 enfants. La collecte faite parmi les
chasseurs a produit 1,400 fr.
Le docteur Demme et M'" Flora
Trûmpy se sont suicidés par le poison
l'Hôtel d'Angleterre, Nervi, près Gènes.
Cette nouvelle a été envoyée par le consul
de Gènes dans une dépêche officielle.
Le Peuple italien, journal qui paraît
Milan, publie un supplément extraordi
naire sur le suicide du médecin Demme et
de M11* Flora Trûmpy.
Le petit pays de Nervi était destiné
être le théâtre du dénoûment de ce drame,
qui a tant excité l'attention publique de
l'Europe. Avant-hier mardi, 29 novembre,
arrivaient Nervi un monsieur et une
jeune femme assez distingués de leur per
sonne, qui descendirent l'Hôtel d'Angle
terre. On disait qu'ils venaient de Suisse.
Ils demandèrent un logement et souper;
ils s'enfermèrent dans la chambre qui leur
fut préparée et n'en sortirent plus.
Le lendemain, vers midi, l'hôtelier
ayant remarqué que ses hôtes ne se mon
traient pas hors de leur chambre, où
régnait le plus profond silence, frappa
plusieurs fois, mais en vain, leur porte.
Point de réponse. Il fit alors appeler le
juge, et en présence de ce magistrat la
porte fut enfoncée. Quel doulourenx
spectacle s'offrit aux regards! Le corps du
voyageur était étendu sur le lit, celui de
la jeune voyageuse gisait sur le sol. Tous
deux étaient privés de la vie. Ils avaient
accompli le drame prématurément annon
cé par les journaux et les correspondances
suisses ils s'étaient suicidés.
Les cadavres de ces malheureux sont
exposés aujourd'hui sur la place parois
siale de Nervi, gardés par deux carabi
niers. Le nom du jeune homme est
Charles-Herman Demme, médecin de
Berne; celui de la jeune fille est Flora
Trûmpy. On a télégraphié tout de suite
Berne et l'on attend les mandataires de
la famille.
A la récente élection pour la prési
dence des Etats Unis, dans la ville de
Stourbridge, le diacre Philips, âgé de 104
ans, s est rendu l'hôlel-de- ville pour dé
poser son bulletin. H était accompagné de
son fils aîné, le colonel Philips, qui a
L'Assemblée nationale, ayant terminé
ses travaux, est dissoute.
ACTE OFFICIEL.
NOMINATIONS ECCLÉSIASTIQUES.
NOUVELLES DIVERSES.