BERIGT. TAILLIE EN PLANTSOENEN Les premiers jours, malgré sa répu gnance instinctive, l'avare l'àcba le dollar, pour obéir la chère morte, mais avec une telle rancune, que les douceurs de l'aumône devenaient pour lui une énigme plus indéchiffrable et plus mystérieuse. Un scrupule lui vint. Je n'exécute pas les dernières volon tés de ma sœur, puisque j'ignore de qu'elle a voulu que j'apprisse. Et cette idée lui a ôté le sommeil. Que faire? Il a imaginé l'expédient que voici Chaque soir il remet un dollar sa gou vernante, et lui recommandant de le don ner au premier pauvre qu'elle rencontrera; puis, en haillons, il va l'attendre au passa ge, lui tend la main, murmure I-a, charité, d'une voix pleurarde, et le dollar retombe dans sa poche. J'ai rempli ton dernier vœu, chère sœur oh oui, je le sens là Je connais présent les douceurs de l'aumône. On écrit d'Audenaerde14 Janvier La quatrième et dernière expédition des volontaires belges du régiment Impératrice Charlotte, après avoir été passée en revue hier après-midi par M. le capitaine com mandant Gauchiu a quitté notre ville ce matin, onze heures. L'aflluence des curieux n'était pas aussi considérable qu'aux départs précédents, ce qu'il faut attribuer au mauvais temps. Vers dix heures du malinla colonne des volontaires, forte de plu$ de deux cents hommes, ayant en tète l'excellente musi que des Fanfares de la ville. Après avoir adressé aux volontaires quelques chaleureuses paroles, le capitaine Gauchin donna l'ordre du départ. Aussitôt la colonne s'ébrança et prit le chemin de la station dans le plus grand enthousias me. C'était un spectacle émouvant que de voir ces jeunes soldats, accompagnés d'amis et de parents, chantant, dansant, et agitant leur chapeaux en signe d'adieu leur ville de garnison. L'embarquement s'étanl effectué onze heures, le sifflet du départ se ht entendre et le convoi se mit en marche pour Saint- Nazaire, aux accents de la brabançonne et aux cris mille fois répétés de Vite le Roi, vive CEmpereur, vive l'Impératrice, vive le Mexique, vive la Belgique. .Nous extrayons des journaux de Mexico de nouveaux détails sur la récep tion faite, dans celte ville, la légion belge qui est arrivée le 10 décembre, comme on le sait Ce bataillon est composé en général d'hommes d'une haute stature, au visage basané déjà par le soleil mexicain, et dont beaucoup sont très jeunes encore. Le corps des sous officiers et choisi parmi ceux qui ont déjà l'abilude de faire campagne. o A trois heures moins un quart, l'em pereur, en costume d'officier supérieur, accompagné du maréchal Bazaine, arrivait l'endroit où attendaient les Belges. Les tambours battirent au champ, et S. M. passa en revue le front de la colonne, adressant chaque officier quelques paro les affectueuses. L'Impératrice suivait dans une voiture découverte, attelée de cinq mules harnachées la mode du pays. A mésure que passaient les souverains des f cris répétés de vive l'Empereur! vive l'Im pératrice! retentissaient dans les rangs. La revue terminée, l'Empereur et l'Impératrice revinrent Mexico et la co lonne se mit en marche pour entrer en ville, précédée par la musique de la légion étrangère. Une foule considérable emplis sait les rues, et beaucoup de Mexicains attendaient les nouveaux arrivants avec une visible curiosité. Arrivé sur la place de la Cathédrale, le bataillon défila sons les fenêtres du palais, au balcon duquel étaient déjà l'Empereur et l'Impératrice. Les vivats se renouvelè rent avec force; puis la troupe, tambours en tête, prit la rue de Pialeros pour gagner Casamata, derrière Chapultepec, où des logements lui sont préparés. Les soldats français ont reçu leurs frères d'armes avec une franche cordiali té Nombre d'entre eux, nous l'avons dit, s'étaient portés sur la route du Penon Mexico. Le soir, les sous-officiers français avaient préparé une réception en règle dans le Café de la Grande Société, où ils leur ont offert un punch splendide, au milieu des drapeaux unis des deux nations. Aujourd'hui les officiers français doi vent avoir leur tour et fêter les officiers belges dans la grande salle de la Mineria. M. le général de Lascours réunit en outre sa table la plupart des chefs supérieurs du contingent belge. Les correspondances mexicaines con firment la nouvelle que nous avons déjà donnée, savoir qu'aussitôt après l'arrivée des détachements encore en roule le corps tout entier de la légion belge partira pour l'expédition de la Sonora, que va diriger en personne le maréchal Bazaine. LE. MM. l'Empereur el l'Impératrice ont adressé aux officiers du corps les plus vives félicitations, et quelques-uns d'entre eux ont été invités un grand dîner gala au palais impérial. ANGLETERRE. Le Sun du 1 4 janvier donne les détails suivants sur la destruction complète du Théàlre-Koyal d'Edimbourg par le feu Vendredi, vers 4 heures de l'après- midi, le Ïhéàlre-Boyal a pris feu, et deux heures après tout était détruit. Il paraît que le gaz a mis le feu aux draperies de l'avant-scène; ces matières étant très inflammables, bientôt toute la partie supérieure du théâtre s'est trouvée incendiée. Le feu courait avec une rapi dité effrayante. Bientôt les pompes ont été amenées, on les a fait jouer, mais sans espérance d'arrêter le feu. Quelques minutes après le commen cement de l'incendie, la toiture, embrasée, s'est écroulée. Les flammes s'élevaient alors une hauteur prodigieuse. La partie de la ville qui avoisine le théâtre était consternée. La foule était immense aux abords du théâtre, et malgré les efforts de la police, qui se multipliait sur ce point, il n'a pas été possible de prévenir les acci dents. Les pompiers sont parvenus sau ver les maisons voisines. Vers 5 heures, deux hommes ont été renversés par la chute d'une cheminée un d'eux a été tué sur le coup, l'autre a survécu quelques instants. Pendant que de nombreux assistants, malgré les ob servations qu'on leur faisait, cherchaient secourir ce blessé, une grande partie de la muraille do nord du théâtre s'est abîmée et sept ou huit personnes, y compris le doyen de la corporation municipaleM. George Lorimer, ont été ensevelies sous les décombres. On ne connaît pas encore le chiffre des victimes; on s'occupe de retirer les corps de dessous les ruines. On a prévu, par le télégraphe, M. Windham, régisseur du théâtre, qui se trouvait Londres. M. W'indham était assuré, ainsi que les ffdéi-commissaires du théâtre. FRANCE. Un recours comme d'abus a été formé devant le conseil d'État contre Mgr. Mathieu, cardinal-archevêque de Besançon qui, le dimanche 8 de ce mois, la messe paroissiale de la métropolea donné lec ture du texte complet de l'Encyclique du 8 décembre dont la dernière partie a été seule officiellement reçue et publiée dans l'Empire. (Moniteur.) Le Pape a reçu de la Havane plu sieurs milliers de cigares comme cadeau de nouvel an. Ne fumant pas, il les a offerts au général de Montebello. Des négociations vont s'ouvrir pro chainement sur la grande question d'une monnaie uniforme. Les ouvertures faites) au gouvernement français ayant été par faitement accueillies, elles rallieront sans aucun doute, l'adhésion des autres pays qui ont adopté le système décimal. De Verkooping van SC01J.331T aengekondigd om plaets te hebben op Dvssendag "24" January uaesl 1865, ter hof- stedegebruikl doorEugenius Boussemare.Xe Hoogstaede, by de plaetsen op landen gebruikl met de herberge den Gajmerd, is, op verzoek van verscheide liefhebbers uit- gesteld lot de toekomende maend, uit oorzaek der Venditie ter hofstede gebruikt door sieur Ambrosius Denecker, te Pollinc- hove, die tenzelven dage plaets heeft. J. CAPELLE, Notaris. GELEGEN TE POPERINGHE, PROVEN EN NVESTVLETEREN. Vrydag 27" Jakiahy 1865, om 2 ure, in de Goude Poorlte Poperinghe voor de kerk fabriek van 0. L. V. aldaer, Venditie van 1* 15 aren 60 c. Taillie met 82 Plant- soenen, in den llagebaerthoek. 2° 80 aren 70 c. Taillie en 281 Plantsoenen, Helhoek. 3° 9 aren 80 c. Taillie en 16 Plant- soenen, Hipshoek. 4° 69 aren 50 c. Taillie en 205 Plant soenen, Schoudemonthoek, al te Pope ringhe. 5° 29 aren 40 c. Taillie en 100 Plantsoenen le Proven. 6' 66 a. 12 c. Taillie en 105 Plant soenen te Weslvleteren. Door de Notaris VA M DE CASTEELE, te Poperinghe.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1865 | | pagina 2