D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. 48!,u' Année. No 4,942. FOI CATHOLIQt'E. - CONSTITUTION BELGE. PRIX DE LABONNEMENT, POUR YPRES FR. 6,00 PAR AiN. HORS VILLE 7,50 REVEE POLITISEE. Le goaveroemeot de l'empereur Napoléon se plaint des deux lettres que le nonce apostoliques adressées, l'une, l'évêque d'Orléansl'autre, h l'évêque de Poitiers; il s chargé soo ambassadeur Rome de témoigner su Saltil Siège le déplaisir on le mécontentement qu'il en a ressenti. !l y *oit noe infraction aux règles du droit international et dp droit public français. 1 Noos deiaps craindre que les pUiolfis transmi ses par l'intermédiaire de M. de Sartiges n'obligent la cotlr de Rome' soutenir très-ouvertement la caose des é»éques français, après que ceux ci ont soutenu avec tant de résolution et d'Unanimité la canse de i'Ëgljsf, lU -,| tih Jlffi» oO La lotte parlementaire prnssieune commence une phase nouvelle, qui sera la dernière, croyons bons. T.e ministre de la guerre a déposé sur le bnreaude la Chambre des députés ft'prnjét dé foi sur la réorganisation du régime militaire de la Prusse. Dans les explications verbales dont il a fait précéder le dépôt du projet, il a été conciliant; ruais les dispositions organiques du régime nouveau sont les mêmes que celles qui ont été jusqu'il pré sent repottssétrs par la Chambre des députés. Le ministre a déchiré qu'il se croyait d'accord avec tous ses collègues dans les dispositions conciliantes qu'il a montrées. Toute la qualÎM) consiste a sa voir si ce langage peut se convertir eu une modi fication sérieuse, importante, par exemple si elle ira jusqu'à accepter une rédoction 'a deux ans ou deux ans et demi pour la duréedn service militaire? î.n situation financière est Vienne l'objet de ties-vives préoccupations. Une correspondance rappelle qu'eu vertu d'un traité le trésor autrichien doit verser Celte semaine une somme de onze mil- lioos de florins la Banque; elle ajonte que le trésor est en ce moment hors d'état de faire face a cette grosse écbéaitce. L'Espagne est dans le même temps tout ausii embarrassée pour pouvoir aux siennes. Le gouver nement substitue l'emprunt volontaire l'emprunt forcé Uo emprunt volontaire, s'il réussit, annon cerait chez les Espagnols un changement auquel nous avoDs de la peine croire. r~i mji i L'organe officiel de l'administration communale rend compte en ces termes d'une communication faite dans la séance du 4 février. M. le bourgmestre expose les motifs pour lesquels il n'a point été donné immédiatement suite i'iuterpellaiion, faite précédemment par M. le conseiller Vanbeule, concernant l'école dite Lamolte. Il rappelle brièvement les rap- ports et mémoites qui ont été échangés entre la ville d one part et le gouvernement d'autre part. Oo a trouvé couveoable d'atteudie la mise exécution de la lot sur les bourses, et il résulte des renseignements qui lui ont été fournis que, dans peu de jours, paraiiront les arrêtés royaux a concernant la mise exécuiioo de cette loi. Il donne l'assuraoce que le collège poursuivra saus iv plus de retard la solution de celle question, et que la fondation Lamolte sera bientôt placée o sons le régime commun, celui de la loi. a Ainsi, ajouterons nous, de l'aveu de nos adversaires, une coïncidence bien remar quable rattache la spoliation des bourses d'étude la remise sous le régime commun de l'e'cole Lamolte. La campagne entreprise, propos de l'Encycli que, par les feuilles libérâtres et par celles qui visent l'idéal, n'a tourné l'avantage ni des unes ni des autres. Le bruit qu'elles faisaient l'entour de la lettre poritificale, s'est dissipé, et l'admirable écrit de Mgr Dnpanloup est venu briser leurs sys tèmes respectifs. Le savant prélat a été prendre la lumière qu'on avait mise sous le boisseau et l'a replacée sur le chandelier, d'où elle projette ses rayons sur le monde catholique pour lui indiquer la vérité obscurcie par tant de sopbismes et de calomnies. Noos avons dit l'immense succès obtenu par la brochure de Mgr. l'évêque d'Orléans, succès qui émeut vivement les adversaires de la Religiou, tuais qui les pénètre malgré eux d'uu certain res pect pour la haute raisou et In dialectique de Mgr. Dupaoloup. Pendant qu'en France, dix éditions successives ne suffisent pas la curiosité publique, des traductions italienne et auglaise paraissent Rome et Londres, et V Osservalore romano s'empresse de reproduire, eu tète de ses colonnes les premières pages de l'écrit de l'illustre prélat et signale celte publication comme un nouveau triomphe pour l'Eglise. il se manifeste même chez quelques publicistes catholiques, un revirement que rions aimons constater, parce qu'il fortifie notre union si néces saire et dissipe la mauvaise impression que leurs premières appréciaiious a/jieut pu faire naître parmi nous. C'est surtout au point de vue de la Belgique que nous nous réjouissons de ce retour des Dotions plus conformes la vérité. La Civiltà catlolica consacre, dans sa dernière livraison, un article spécial anx affaires de uotre pays, qu'elle termine comme suit Nous sommes heureux de faire encore uren- tioD de l'excellente conduite que gardpnt l'égard de l'Encyclique do 8 décembre les jour naux catholiques taut belges que français. Autant les journaux libéraux furent d'accord pour atta quer avec rage et virulence cet acte de sagesse et découragé apostolique, autant I e Journal de Bruxelles, la Paix et d'autres semblables, qui passeot pour exprimer les sentiments de ceux qu'on appelle là-bas cal/ioligues libéraux furent prompts protester spontanément e: saus restriction de leur obéissance, de leur respect et de leur vénéritiou et a rendre devant Dieu et devaot les hommes un témoignage solennel de letlr dévouement l'autorité du Saint-Siège et de leur docilité se soumettre soo enseigne ment. Ce qui. vrai dire, ne devait leur être nullement difficile, attendu que l'Encyclique ne porte ancone atteinte la Constitution belge, ni aux droits et aux devoirs des habitants de ce pays, bi leurs légitimes libertés politiques; nlleso ehè l'Eneiclica non offende punlo la Costiluziorie belga. ne i dirilli ed i doveri de' citladini di colà ne le légitimé loro liberlà pulitiche. Il nous peine que le manque d'espace ne nous permette pas de rapporter tontes les déclarations de ce genre des dits journaux. Cèrtes, oàns ne recortnaissons'à aucun journal le droit de parler an nom de l'Eglise; mais puisqu'on a si souvent invoqué l'autorité de la Civiltà contre rions,il nous est loisible delà citer quand elledoone des explications qui précisent son opiniou sur l'Encyclique dans ses rapports avec les libertés belges. Espérons que sa déclaration mettra un ter me aux commentaires peu charitables dont quel ques-uns de nos amis, les plus dévoués la cause catholique, ont été l'objet. (Patrie.) CANAL DE LA LYS A YPRES. La voie navigable entre la Lys et notre ville,sollicitée deouis deux siècles, presque toujours considérée pour impossible, de vient de jour autre et de plus en plus une réalité! Les Concessionnaires devançant les plans, sont occupés sur tous les points partout on voit déjà des millions de briques destinéesà cesgrands travaux, la montagne est percée sur une étendue de 500 mètres encore un mois et ces travaux très difficiles du tunnel sont terminés! Ce Canal fera revivre celte belle partie du pays, et rendra de grands services, principalement la ville et l'arrondissement d'Ypres. Le paiement d'intérêts des actions pri vilégiées, déjà effectué,prouve la régularité et la solidité de la Société, en effet, aucune n'offre taut de sécurité, sous tous les rapports; puisqu'elle n'émet qu'un seul million privilégié, et qui restera privilégié, sur six millions. Ou paie pour une ac tion privilégiée 400 francs et on rembourse 500 francs, de celte 'manière, le pre neur, reçoit pour intérêts 5 francs 65 centimes, par cent, plus sa part dans Ie6 dividendes conformément aux statuts. On peut se procurer de ces actions privilé giées, chez Messieurs Clement-Froidure, banquier, Ypres; Du Jardin, banquier, Bruges; Et la Banque du Crédit foncier Bru xelles. acte officiel. Par arrêté royal du 8 février, sont nommés dans la garde civique d'Ypres Lieutenant adjudant- major, M. M. Ligy; lieutenant quartier-maître, M. L. Vandermeersch. -u a.„ DÉPÊCHE TÉLÉGRAPHIQUE. Paris, 9 février. Le Moniteur publie les décrets relatifs aux recours comme d'abus contre les évéques de Moulins et de Besançon, ainsi que le rapport y relatif de M. Langlais au conseil d'Etat. nouvelles diverses, Nous recommandons d'une manière toute spéciale une nouvelle combinaison, au moyen de laquelle on peut recevoir, pour 9 francs, huit beaux objets différents. (Voir aux annonces.) Le bruit de la mort de S. Em. Mgr. le cardinal archevêque Wiseman, le véritable chef du clergé catholique, en Angleterre, a couru hier Bruxelles. Ce serait le 70e cardinal que Pie IX aurait vu mourir de puis son avènement au souverain pontifi cat en 1846, et le nombre de 70 est préci sément celui des membres composant le Sacré Collège, c'est-à-dire des cardinaux. Pendant le mois de janvier 1865, 6,203 lettres sont tombées au rebut par suite de vices d'adresse. De ce nombre 4.477 ont pu être réexpédiées aux de-ti- nataircs ou restituées aux auteurs la suite de leur ouverture; 1,728 sont restées en souffrance l'administration,

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Le Propagateur (1818-1871) | 1865 | | pagina 1