Le conseil communal de Tournai, dans sa dernière séance a par 14 voix contre 6, décidé la suppression du subside annuel de 5,000 fr. h Société des cour ses de cette ville. Un paysan des bords de la Meuse se présente dernièrement dans un des prin cipaux magasins de comestibles de Liège pour y vendre un magnifique saumon. Le poisson était magnifique, dodu, gras au possible. Le marchand convient du prix du saumon par kilog. On place le poisson sur la balancequi, du même coup, annonce un saumon de grand poids; mais, jugez de la stupéfaction du marchand, voilà que l'animal se met lâcher un flot d'eau et s'amaigrir subitement d'une façon extraor dinaire. En quelques secondes, il perd plus d'un kilog. de son poids Le paysan-pê cheur rougit, pâlit et finit par avouer qu'il avait injecté le poisson de deux litres d'eau et recousu adroitement les petits trous qui auraient pu laisser échapper le liquide. Le péché avoué fut pardonné; mais si on y reprend cet engraisseur de poissons, il pourrait bien ne plus en être quitte si bon marché. L'Italiede Turin, raconte l'anecdote suivante: Un des jours les plus froids de cet hiver, un millionnaire fort connu se présente au guichet d'un chemin de fer de notre ville, et demande un coupon de 3"" classe Comment, monsieur! s'écrie l'employé qui connaissait notre homme, prendre un billet de troisième un jour comme celui-ci Il le faut bien, répond froidement le Crésus, puisque vous n'avez pas de quatrième classe. Au contraire, monsieur, nous en avons, et en voici un billet, répond le caissier d'une voix fort civile. L'homme au million l'accepte et le saisit bien vitemais arrivé la porte de la salle d'attente, le portier lui déclare que ce billet ne peut lui servir. Eh! pourquoi? répond notre homme en colère. Monsieur, parce que... ce qu'on vous a donné là, a c'est un billet de chien. A New-York, près de l'hôtel-de ville, on voit un riche magasin de nouveautés, dont l'extérieur est tout en marbre blanc. Ce magasin, qui donne sur quatre rues, appartient, non une compagnie, mais une seule personne, M. Slewart, qui pos sède un autre magasin, non moins vaste, dans la métropole américaine. M. Stewartest Irlandais; lorsqu'il arriva New York, il n'avait aucune fortune. Aujourd'hui il paye presque un million et demi pour l'impôt sur son revenu qui s'élève plus de 25 millions de francs. Des lettres d'Athènes donnent des détails piquants sur les petites misères du roi Georges. Ce jeune souverain paraît se prêter assez mal aux exigences de l'éti quette loyale. Le jour du nouvel an (vieux style) le 1G janvier, la réception du corps diplomati que, le roi fit son petit compliment l'adresse de l'ambassadeur de France. Grande émotion parmi les diplomates, et nécessité de leur faire parvenir des excu ses par le maréchal du palais. Au bal, le soir, nouveaux incidents; le Uoi voulait ouvrir le bal avec la fille du comte Sponneck; le corps diplomatique fit observer au maréchal du palais qu'il était d'usage que le Uoi ouvrît le bal avec une daine du corps diplomatique. M*' Fo- liades, épouse de l'ambassadeur turc, ne dansant pas malgré sa jeunesse, le roi se \it obligé d'ouvrir le bal avec la fille de l'ambassadeur d'Angleterre. Au moment du souper, nouvelle émo tion le Koi offre de rechef son bras la comtesse Sponneck. Le maréchal du palais court après le Koi, l'oblige quitter le bras de la comtesse, et de conduire table la femme de l'ambassadeur de Turquie. Voici un fait qui donnera une idée de l'immense abondance des chevaux dans l'Amérique du Sud. C'est un traité fait par M. Kobertson avec un propriétaire de Goya, pour 20,000 chevaux sauvages prendre sur sa propriété, raison de 5 pence (30 centimes) par tête de cheval ou de jument! L'abattage de ces animaux, que l'on a pris au lacet et que l'on a tués, a coûté 3 pence de plus par tête; le dé pouillement et le neltoyement des peaux, encore 3 pence, et enfin pareille somme pour le transport de Goya. En tout envi ron un shelling (1 fr. 50 c.) par peau. Les peaux empaquetées par lotsse sont vendues Buenos Ayres 3 shellings par pièce, et en Angleterre de 7 8 shellings, c'est -dire environ 30 fois le prix coûtant de chevaux. C'est un exemple assez curieux de l'ac croissement successif que peut prendre un article de commerce dans son passage des mains du producteur celles du consom mateur. Quant la chair 'des 20,000 chevaux, elle a été abandonnée, sans profit pour personne, excepté pour les bêtes fauves. Avis aux hippophages. FRANCE. Des lettres que nous recevons de Turin annoncent que les représentants des puis sances étrangères en Italie ont reçu, di manche dernier, l'avis officiel du change ment de résidencedu roi Victor-Emmanuel, et que le ministre des affaires étrangères, général de La Marmora. a invité les repré sentants vouloir bien se rendre Flo rence le plus tôt possible. D'après les mêmes correspondances, le Roi ne quittera Florence que pour se ren dre Milan et y passer le jour de carnava- lone, selon sa coutume habituelle. Elles ajoutent que le corps diplomatique est invité aux fêles qui auront lieu Milan celle occasion. (Patrie.) Le Journal des Villes et Campagnes publie, sous la signature de M. Ch. Flury, l'entrefilet suivant Si uotre temps manque de grands exem ples, il abonde, en ravanche, en grandes leçons le départ de Victor-Emraanuël de Turin en renferme une qu'il convient de ne pas laisser passer inaperçue. On sait que ce qui a précipité ce départ est le charivari que les habitants de Turin ont donné au Koi pendant son dernier bal. Emu de ce scandale au delà de toute ex pression, le Koi voulut partir l'instant même. 11 faisait encore nuit, les rues de Turin étaient désertes, lorsque la voilure du Koi se croisa avec un prêtre portant le S'Sa crement un mourant. Victor-Emmanuel mit pied terre, se prosterna en pleurant et dit il n'y a que Dieu seul qui daigne me dire adieu Solo Dio me ha detto a reve- derci On parle de l'établissement entre la France et l'Angleterre d'un tunnel en fer, divisé en cent compartiments, immergé dans la Manche; il serait entouré lui-même d'un autre tube protecteur et une forte maçonnerie remplirait l'intervalle entre les deux tubes. Quant la question d'aé ration, elle a été résolue par ceux qui avaient proposé un tunnel sous marin, et qui n'encontinuent pas moins leurs études. Voici la copie textuelle d'une lettre adressée par un cabarelier un maire des environs de Lille Monsieur le mère, Pierre X... se mariyan avec la Grause Ganelle de la comneune, je vou prit de mo'toriser fère denteer dent mon chat barré demin aveq la compagnement du garde jean paître. Je vous salut etc. M. A. jardinier de Monplaisir, près de Lyon, a trouvé samedi, six heures du matin, dans une de ses serres, ses deux ouvriers étendus mort. L'un deux était, dit-on, de la Guillotière et âgé seulement de dix huit ans. Cet accident ne peut s'ex pliquer que de deux manières ou les deux ouvriers se seront servis de charbons de bois allumés dans une terrine, ainsi que cela se pratique souvent, pour réchauffer la terre refroidie et absorber un trop grande humidité, ou ils auront respriré trop longtemps les gaz délétères que les plantes exhalent pendant la nuit. Dans l'un et l'autre cas il y aura eu asphyxie. On vient, dit le Temps, d'arrêter deux jeunes filles qui avaient perfectionné le vol dans les omnibus en s'adjoignant pour complice un magnifique chat angora. D'une, mise convenable et d'un extérieur décent, les deux jeunes filles se plaçaient l'une auprès de l'autre sur la banquette, sans, avoir l'air de se reconnaître. L'une tenait sur ses genoux l'angora; sa compagne s'extasiait sur la beauté, sur la soyeuse fourrure de cet animal. La raminagrobis fait ce jeu roulait en déployant toutes ses grâces félines. Les dames qui se trouvaient dans la voiture ne pouvaient résister au désir de caresser le chatet tandis qu'elles étaient baissées dans ce but, on escamotait avec une dextérité sans égale leurs porte-mon naies. Le coup fait, l'une des voleuses donnait un signal en se mouchant. Elles faisaient arrêter la voiture, descendaient et disparaissaient avant qu'on se fût aper çu des soustractions. Malheureusement pour elles, les jeunes aventurières ne savaient pas varier leur stratagème; on avait fini par les connaître partout, elles et leur chat, et hier des agents, aposlés dans un omnibus, les arrê taient en flagrant délit. A la suite des constatations, elles ont été mises la dis position de la justice. RÉCLAME N* 3. oici encore un petit extrait des 60,000 goérisous tans mt- dicameut par la Fttvulcnta Arabica Un Sarry. pour déjeuner qui, quelques sous par jour économise ciuquaute fois sou prix eu d'autres remèdes. Guérisous N- 54,31 j. Madame l'épouse de M le maire de Volvicd'une maladie pulmonaire aveccraclie ot iil de sang et toux opiniâtre. N- 38,4 18, M- le docteur Min.,ter, de crampes, spa,ines, mauvaisesdigestions constipations et vomissement* journaliers. N- 54.614, M- Je baron rie folentz, prefet du eugneneau de constipation opiniâtre et soutfrauce des nerfs. - 45,-at M. le baron de Zaluwskow.kigénéral de divisiou de la goutte et de soutlrauces terribles.de plusieurs années dans les voies dige*- tives N» 46,a;o, M. James Koherts, négociant, d'une cou- somptiou pulmonaire, avec toux, vomissenieuU et constip*" lions et surdité de i5 années. N» 46,4-11. Madame la comtesse «le Caitlestuart, de neuf ans d'une maladie du foi'- irritatiou horrible aux nerfs et aliénation d'esprit. MAISON DO B ARRV, 12, rue de l'Empereur, Bruxelles -- Eu boite* de m kit., 4 fr t kil., 7 fr j a i|ï kit., .6 fr 6kil„ 3s fr-i 1 1 kit.6c fr. Contre bon de poste. Se vend Y prêt chef MM Fry«ou, Becuwe.G. Veys, pharmaciens, et Mahieu. confiseur, et les ptemiers Pharmacieus, Epiciers et Couliseurs dans toutes les villes. 3.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1865 | | pagina 2