,ie '^ne ...-
major au 6e de ligne; Gloosterraan, major
au 6' de Irgfié; Thiell et Roulers Popli-
mont, major au 8* de ligne; Mistet, major
au 3' de ligne; Fufnes et Dixmude, Mofeàu,
major au 8* de ligné; Jacquet, roajtrt àu 6*
Par arrêté royal du 10 février, sont
nommés membres des coroités-locanx
d'inspection des établissements d'aliénés et
des asiles provisoires et de passage dans
l'arrondissement d'Ypres MM. P. Beke,de
SteursCh. Van ReningheL. Comyn,
meihbres sortants.
DÉPÊCHE TÉLÉGRAPHIQUE.
Marseille, 13 février. La cour de
Rome, quoique mécontente de la lettre de
l'empereur Maximilien, laisserait le nonce
Mexico, mais ne concluerait pas de con
cordat.
NOUVELLES DIVERSES.
Nous recommandons d'une manière
toute spéciale une nouvelle combinaison,
au moyen de laquelle on peut recevoir,
pour 9 francs, huit beaux objets différents.
(Voir aux annonces.)
L'hiver acluel comptera certainement
parmi les plus mauvais du siècle par ses
intempéries aussi détestables que variées,
ses brusques transi lions, l'inconstance jour
nalière de la température, etc.
On écrit de Courtray Notre police
locale vient de faire une importante cap
ture. Dans la nuit du 7 au 8 de ce mois,
un vol de six pièces de toile d'une valeur
de 450 fr. fut commis, l'aide d'effraction,
daus l'atelier d'apprentissage d'Olsene.
Grâce au* actives recherches de la police,
dirigées avec intelligence par M. le com
missaire en chef Segers et par son adjoint
M. Vandenberghe, on est parvenu saisir
les marchandises volées et mettre la
main sur les auteurs et complices du vol.
Quatre individus mal famés sont déjà in
carcérés et les investigations se poursui
vent.
On lit dans le Bien public Le con
seil communal de Malines vient de voter
l'abolition, dans cette ville, du décret de
prairial an XII. Il a adopté dans sa séance
de jeudi, l'unanimité moins deux voix,
une proposition de M. l'avocat Dejode re
lative la police des cimetières. Cette
proposition porte qu'à l'avenir les cadavres
seront enterrés la suite l'un de l'autre,
par numéro d'ordre, sans avoir égard la
croyance religieuse du défunt.
Inutile d'ajouter que celte proposition
est dirigée uniquement contre le rttlte
catholique. Les protestants ont Malines
et continueront d'y avoir un cimetière
distinct, réservé aux sectateurs de leur
culte. Seuls les catholiques sont exclus du
droit commun. Ainsi le veulent la liberté
et l'égalité des cultes; ainsi le veulent les
immortels principes de 89
La conférence du jeune barreau de
Liège vient d'adopter le principe de la dé
fense d'office et gratuite des prévenus indi
gents devant le tribunal correctionnel.
Une catastrophe a eu lieu Denain.
Voici ce que nous lisons dans VEcho de la
Frontière sur cet événement
Le bruit s est tout coup répandu hier
après midi, dans notre ville, qu'une affreu
se catastrophe, dans le genre de cele qui
est arrivée dernièfetaenl Dour (Belgique),
et dont nous avons fait connaître les terri
bles détails, venait de se produite
Denain, dans la fosse Turenné.
Cette triste nouvelle n'était malheu
reusement que trop fondéé c'est vers
midi, alors que près de trois cents ouvriers
se trouvaient dans la mine, que l'explosion
dé grison a èb lied. Rien ne pouvait faite
prévoir cet épouvantable accident, dont la
cause, due sans doute, comme cela n'arri
ve que trop fréquemment, une impru
dence, est restée ignorée jusqu'ici. Les
appareils d'aérage fonctionnaient parfaite
ment, et s'il y a lieu d'être étonné, c'est
que le coup de feu ail justement éclaté
dans cette fosse qui, pour son exploitation,
est citée comme un modèle de perfection.
Aussitôt l'explosion produite, ce fut
un navrant spectacle un grand nombre
d'ouvriers parvinrent s'échapper par les
galeries voisines, mais d'autres, frappés
d'asphyxie, tombaient côté ee leurs ca
marades atteints par le feu.
On procéda immédiatement au sauve
tage, sous la direction des ingénieurs de la
Compagnie, avec ce louable dévouement
qu'on trouve toujours dans la population
houillère. A la première nouvelle du sinis
tre, M. le sous préfet de Valenciennes
s'était rendu sur les lieux, où il trouva M.
de Clerck, ingénieur des mines; M. Lebret,
régisseurgéranlM. Courtin et les princi
paux chefs de service de la Compagnie
des mines d'Anzin.
L'étendue du désastre ne saurait être
sûrement déterminée aujourd'hui nous
savons seulement que le nombredes morts
est évalué 50 environ. Au moment où
nous écrivons, 22 cadavres ont été retirés
de la fosse; 12 ouvriers manquent encore
l'appel.
La commune de Denain est plongée
dans le deuil et désolation.
Le grand Blondin, le héros du Nia
gara,vient d'être engagé Agricullural Hall
d'Islinglon. En dansant sur la corde, dit
VInternational, il va chercher regagner
les livres sterling que son associé lui a en
glouties dans le commerce des vins.
On écrit de Londres, 11 février
Toute la Cité est mise en émoi par des
vols importants. Deux riches boutiquiers
ont été dévalisés avec une audace inouïe
et un succès inexplicable. Il y a cinq ou
six semaines, la caise de M. Brouwcr,
changeur dans Lombart-Strect, était en
foncée et pillée, et les hardis pickshops
emportaient comme butin 400,000 fr. en
billets et 100.000 fr. en espèces d'argent,
donnant au moins un poids de 200 kilog.
On est encore découvrir les auteurs de
ce vol.
Aujourd'hui, c'est la boutique de M.
John Walker, horloger et bijoutier dans
Cornhill, le quartier le plus fréquenté de
Londres, qui a eu le même sort. On y a
enlevé pour 6,000 livres sterling de va
leurs. Ces deux vols ont été commis le
dimanche, alors qu'il y a moins de inonde
dans la Cité.
La femme d'nn des faubourgs de
\ienne aimait passionnément la loterie, ce
qui obligeait le «Kili faite lui même les
dépenses du ménages et ne pas laisser
d'argent sa moitié. Un jour, la joueuse
fut hors d'elle-même; elle avait fait un si
beau rêve de trois numéros, et point d'ar
gent pour les mettre la loterie Le mari
resta sourd toutes les prières et supplica
tions, promesses et attestations. La femme
se tut, mais emporta de l'armoire de son
mari un habit déjà fort porté, qu'elle ven
dit un Colporteur et employa l'argent
placer ses trois numéros. Elle gagna 200
florins et courut, éperdue de joie, annon
cer celte nouvelle son mari et lui avoua
qu'elle avait vendu son vieil habit. L'arti
san court son armoire, et quelle fut sa
consternation en constatant la disparition
de l'habit dans lequel il avait cousu toutes
ses économies, se montant 1,800 fl., afin
de les soustraire la fureur de sa femme
pour le jeu. Il est plus aisé de se représen
ter que de décrire la scène qui suivit cette
découverte.
M. A. de Kenneville adresse de
Wurzbourg (Bavière) au Petit Journal le
dramatique récit suivant
Depuis quelque temps déjà nous avons
Wurzbourg un dampteur d'animaux
très-célèbre, M. J. Soulages.
M. Soulages est Français; il est né
Colmar (Haut Rhin), a 35 ans, dans la
force de l'âge; il a fait ici, comme toujours,
de mejveilleuses expériences qui dénotent
une vigueur et une puissance rares.
Le 25 janvier, au moment de donner
une représentation, il riait et plaisantai^
avec quelques Français; on eût dit qu'il sé
préparait l'affaire la plus simple du
monde.
Soulages entre en scène dans une cage
où se trouvent un lion et une lionne. Il
leur fait faire divers exercices qui lui va
lent de chaleureux applaudissements.
Soulages se sentant disposé ce soir-là,
il essaie ses foires sur les deux rois du
désert, et malgré quelques mouvements
brusques, il les dompte et se fait obéir.
A chaque nouvel exercice, les applau
dissements redoublent.
Le succès, comme l'ivresse, donne de
l'audace.
Soulages, voulant remercier les spec
tateurs par une expérience extraordinaire,
réunit dans une cage un lion, une lionne,
un ours blanc, deux ours noirs, quatre
hyènes, deux loups et un tigre royal.
C'était un conciliabule d'animaux
féroces.
Soulages entre, le front haut, une
cravache la main. A son entrée, les ani
maux frémissent et les spectateurs se
taisent, comme s'ils comprenaient qu'un
drame terrible allait se passer.
Soulages se tient au milieu de ces ani
maux terribles. A peine a-t on fermé la
grille par laquelle il est entré, que le tigre
s elence, non sur le dompteur, mais sur
l'ours blanc.
Ce fut le signal d'une effroyable mêlée.
Le lion attaqué par une hyène, poussa un
terrible rugissement les deux ours noirs
tombèrent sur un loup. La lionne tenait
dans ses pattes une hyène, et tous ses ani
maux criaient, hurlaient.
Les spectateurs effrayés s'élançaient
vers la porte pour éviter le danger.