ACTES OFFICIELS.
Par arrêté royal du 16 février, sont
nommés membres de la commission pro
vinciale d'agriculture
Flandre occidentalePour le 1" district
agricole. M. Otto de Nieulant, Bruges;
2' id., M. Van Heninghe, Poperinghe; 8*
id., M. VandermeerschRolleghem 11*
id., M. Demey, Hooglilede; 12' id., M.
Beheyt, Rurabeke.
Par arrêté royal du 9 février, les
sommes ci-après désignées sont accordées
titre de subsides, aux commissions admi
nistratives des ateliers d'apprentissage de
la Flandre occidentale dont les noms
suivent, en vue de contribuer aux dépen
ses résultant de ces établissements pendant
l'année courante
Becelaere, fr. 891 38. Langhemarck,
924 63. Moorslede, 1,096 Oost-
nieuwkerke, 580 Passchendaele, 1.000.
Poperinghe, 800. Staden, 597 34.
Westroosebeke, 704. Ypres, 1,500.
CHRONIQUE JUDICIAIRE.
La cour d'assises de notre ptounce qui s'ouvrira
le 37 de ce mois, ne devra s'occuper que de deox
affaires. Une qui a déjti été jugée par la cour d'as
sises de Gaud et cassée par la cour sopiêiae. La
seconde seia jugée par contumace.
NÉCROLOGIE.
M. Delrue, curé de Belleghem, y est
décédé le 16 février, l'âge de 56 ans.
NOUVELLES DIVERSES.
On annonce l'arrivée prochaine en cette
ville de la troupe équestre de M. Lalanne.
En 1829, le cirque de M. Lalanne, père du
directeur actuel était très-fréqueuté
Ypres.
On écrit de Menin Dans la nuit de
samedi dimanche, le feu a détruit la
grande fabrique d'huile et de leillage mé
canique de lin de M. Ch.-Louis Lesaffre-
Vandamme Ce sinistre prive un grand
nombre d'ouvriers, pères de famille, de
leur travail journalier et apporte ainsi la
misère, pendant cette saison rigoureuse,
dans ces nombreuses familles, en même
temps qu'il arrête l'essor d'une des plus
grandes et des plus fortes maisons com
merciales de notre ville. Les efforts tentés
pour arrêter le feu, qui se répandait avec
une rapidité effrayante, étaient infruc
tueux. Cependant nous mentionnons avec
bonheur le courage, l'énergie et le dévoue
ment de Jean Outrycke, ouvrir les robi
nets de sûreté de la chaudière de la ma
chine vapeur, qui pouvait éclater
chaque instant et causer ainsi les plus
grands malheurs. Les efforts des sauve
teurs ont donc dû se concentrer sur les
bùtiineuts adjacents. On est parvenu les
préserver de toute atteinte.
Daus une rixe qui a eu lieu, Deer-
Ijk, entre la famille Vangheluwe d'une
l< n i, et la famille Manderitk d'autre part,
l'uu de ces deruiers a eu un bras fracturé.
I a justice recherche les coupables.
Uiiuaiicbe dernier, Louis Dendoucker,
la oui eut Moeu, ayant exigé que sou
ép -use retourna au logis, a rencontré une
vi ve résistaiu e de la part de cette dernière.
I eux vosins ayant pris fait et cause pour
la femme, ont jeté Uendouker terre et
,i p.a bô bras pi jambes; a ors la femme
e .aux oisiits Se S0..1 portes îles
violences graves sur la personne de Den-
donker, Quand ils ont cessé leurs mauvais
traitements, il avait deux côtes fracturées.
Dès quea justice s'est emparée de cette
affaire, les deux voisins en question, re
connaissant la gravité des fraits, ont quitté
la Belgique et pris le chemin de la France.
Les receltes de la Société cfexploitation
de chemins de fer sur leslignes delà Flandre
occidentale, pendant le mois de janvier
dernier, ont été de fr. 59,302 59 en voya
geurs et bagages, et de fr. 58,943 31 en
marchandises. Total, fr. 118,245 90.
Les recettes de ces mêmes lignes, pen
dant le mois de janvier 1864, ne s'étaient
élevées qu'à fr. 105,927 49.
Différence en faveur de 1865, francs
14,318 4t.
I.a différence entre l'année 1864 et l'an
née 1863, toujours pour le mois de janvier
a été de fr. 6,546 19. Les produits de ces
lignes suivent dont une progression ascen
dante très rapide.
Le conseil communal d'Heysl vient
d'adresser au ministre des travaux publics
uue requête tendant ce que des mesures
soient prises pour renforcer les duues
existant dans cette commune. La mer les
ébréche continuellement, tel point qu'en
moins de quatre ans les Ilots ont reculé la
digne d'une trentaine de mètres. La haute
maice du 28 29 janvier dernier a enlevé
encore plus de quatre mètres aux dunes,
de sorte que, dans un temps donné, tout le
village et plusieurs autres pourraient être
submergés. Cette requête mérite toute
l'attention du gouvernement.
A Lebbeke, près de Termonde, il
existe un vieillard u<>mmc Jan Cooremau,
âgé de 103 ans sa femme est égalemeul
centenaire et a atteint sa 101* année. Leur
fils aîné a 62 ans, le plus jeune de leurs
enfants a 52 ans.
Vendredi, 18 février, c'était le 50*
anniversaire de la promotion la prêtrise
de Son Eminence le cardinal Slerkx
archevêque de M ai in es.
Des négociations ont été ouvertes
par le gouvernement belge avec les gou
vernements de France, d'Italie et de Suisse,
sur la question monétaire. Elles com -
prennent, pour les quatre pays, la monnaie
d'or et d'argent, et elles portent, de plus,
entre la Belgique et la France, sur la mon
naie de billon. On assure que ces négocia
tions parraiseni devoir aboutir un
résultat favorable.
L'empereur Maxituilien vient de
créer un nouvel ordre de chevalerie dit
de VAiyle mexicaine.
La grand'eroix avec collier a été conféré
l'empereur Napoléonl'empereur
Frauçois Joseph, au roi Léopold, l'empe
reur Alexandre, l'empereur L). Pedro,
au roi Victor-Emmanuel et au roi Charles
XV de Suède.
Vendredi soir, vers 6 heures, un
globe lumineux est descendu du ciel au
sud-ouest de Charleroylaissant dans
l'espace une traînée eu zig zag d'un blanc
opaquequi s'est teintée légèrement de
feu, lorsqu'à éclaté le météore, uue petite
dislance de la terre.
Le bruit court Liège que la fonde
rie des canons serait prochainement trans
féré Anvers; nous ne savons ce qu'il y a
d'exact dans celte rumeur.
On lit dans le Hon, journal hongrois
Une troupe ambulante de comédiens
hongrois se irouvait dans la plus grande
détresse, son arrivée dans un village de
la Basse Hongrie. Les plus dénués n'avaient
ni pain ni chaussures, l'enthousiasme pour
l'art avait fait place aux poignants déchi
rements de la faim. Le curé de l'endroit,!
ayant eu connaissance de la misère des
voyageurs, les appela auprès de lui
Mon fils, dit-il au directeur, quelle
était ta profession avant d'être auteur?
J'étais économe. Et toi, mon fils, jeune
premier? J'étais expéditionnaire. Et
toima fille jeune première Je tra
vaillais la toilette. Et toi premier
intrigant? J'étais tailleur.
Et ainsi de suite, chacun dut la fille
confesser ce qu'il avait été auparavant, qui
pelletier, qui pharmacien, qui barbier, ete.
Après cet interrogatoire, le curé dit ces
boDnesgensde revenir le lendemain matin.
Ils n'y manquèrent pas, comme on peut
bien le croire, et trouvèrent dans l'appar
tement du curé une réuniou de personnes
fort honorables auxquelles le digne ecclé
siastique les présenta en ces termes
Vous voyez ici rassemblés, mes
enfantsles présidents des honorables
corporationsdes cordonniers, des tailleurs,
des pelletiers, etc.; il a été pourvu ce que
chacun de vous puisse reprendre immédi-j
alement les travaux de son ancienne pro
fession. Travaillez et prospérez! Toi, mon
fils le directeur, redeviens un économe;
toi, mou fils jeune premier, redeviens
expéditionnaire, et maintenant, allez, que
la paix et la bénédiction de Dieu vous
accompagnent.
Ce fait est arrivé dans une localité du
comitat de Szabolez.
Nous lisons dans le Courrier de Saigon:
Un enlanl annamite vient d'échapper
l'attaque d'un tigre dans des circonstances
émouvantes que nous allons essayer de
retracer.
Il gardait un troupeau de buflles près
du village de Kongbiel, lorsqu'il fut as
sailli et renversé par la bête fcroce. Heu
reusement, le tigre ayant mal calculé son
premier bond, ne put enlever sa victime et
revint sur elle après l'avoir dépassée.
Il rencontra alors les cornes mena
çantes du buffle le plus rapproché, qui,
n'ayant pu fuir, s'était mis en défeuse en
face de l'ennemi commun. Il essaya alors
de tourner la position, mais chaque ma
nœuvre il rencontrait de nouveaux adver
saires mugissants de colère et d'épouvante
et se groupant autour de leur jeune gar
dien. 1 rois fois il revint la charge, et
trois fois ses bonds désespérés ne purent
franchir le cercle mobile qui lui dérobait
sa proie. Longtemps il tourna autour de
ce rempart animé.Vaincu enfin il se relira
lentement et eu grondant.
La piiucesse Ladziwill, qui vient de
mourir en prison pour dettes, était fille
d'un hôtelier dans la maison duquel le
prince Radziwill fit une grave maladie eu
1840. louché des soins dévoué de la fille
de la maison, il 1 épousa. Quelques auuées
après, il devint fou et mourut l'hospice
d aliénés de ienne, laissant sa jeune