PARTIE DE LABOUR, MARCHÉS. UNE BELLE A VENDRE, Les trois hommes suivirent, et l'un d'eux excita les buées par les grimaces que lui arrachait la froide température de l'eau. Enfin, néophytes et célébrant, mouil lés et pleins de vase, rentrèrent pour changer d'effets chez le gardien du pont, au milieu d'un feu roulantde plaisanteries. Deux autres dames qui devaient également être baptisées, ont été renvoyées une saison moins rigoureuse, par suite de leur état maladif. FRANCE* La fortune laissée par l'ex-président de la Chambre, M. le duc de Morny, se com pose assure-t-on de trois éléments six raillions placés en Angleterre et parfaite ment liquides; des terrains dans Paris d'une valeur approximative de quàtre mil lions; des titres de valeurs industrielles. En supposant que cette dernière partie soit absorbée par la liquidation il reste- rail encore la veuve, avec le produit de la galerie de tableaux et des écuries, au moins six huit cent mille francs de re venu. ce qui constitue une grande fortune dans tous les pays du monde. On lit dans VEcho rochelait a La ■loie fait peur, dit le titre d'une comédie nous dirons plus encore la joie fait mou rir, s'il faut ajouter foi ce qu'on affirme être arrivé un mère de famille de La Rochelle, ces jours derniers. Mra" P..., dont le fils appartenait au tirage de celte année, éprouvait des angoisses inexprima bles la pensée que son fils pouvait lui être enlevé par le sort; ses appréhensions, ses anxiétés furent au comble le jour du tirage... Quelle ne devait pas être sa joie quand lui fut apportée la nouvelle que son fils avait tiré un bon numéro Cette joie, hélas lui donnait la mort, par suite des accidents subits que l'excès de ce sen timent produisit en elle. La malheureuse mère était enterrés trois jours après On vient de constater la mort subite de M"* D..., domiciliée près de Meudon. Celle dame, parvenue l'âge de soixante ans, était restée plus de vingt ans sans sor tir de la maison qu'elle était propriétaire. Elle ne mangeait que des légumes et des fruits, et avait pour la viande une telle antipathie, qu'elle ne pouvait pas même en voir. Elle poussait celte antipathie au point de ne pas se laisser approcher par une personne qui avait mangé. Au milieu de la cour était un bassin d'eau froide dans lequel, en dernier lieu, elle passait une partie de sa vie, comme la fée Mélusine. Elle communiquait avec l'ex térieur, assure le Temps, qu'à l'aide d'un tour travers lequel elle transmettait le peu de paroles qu'elle voulait bien adresser aux étrangers. Son médecin même ne lui tatait le pouls qu'à travers ce tour, et après avoir déclaré qu'il avait fait maigre c e jour-là; après son départ, elle se jetait dans son bassin et se purifiait, pour ainsi dire, de ce contact si léger. Four tout ce qui était étranger sa manie, cette dame avait des idées très- nettes elle discutait des affaires d'intérêt avec lucidité et sans laisser supposer au cune faiblesse d'esprit soumise son propre régime, le bassin exeptémais qu'elle payait généreusement, et laquelle elle laissé une petite rente. Le Courrier de la brome cite ce fait de superstition locale Le 16 mars les jeunes gens de Donzère se sont rendus Pierrelatle pour tirer au sort. La mère d'un de ces jeunes gens est allé chez une de ses amies, veuve depuis quelques an nées, pour lui emprunter sa bague de mariage, affirmant que celte bague jointe celle d'une autre veuve, et consue dans la ceinture du pantalon de son insu, lui porterait bonheur et lui ferait certaine ment un des numéros les plus élevés. La cour d'assises du Puy-de-Dôme est saisie d'une affaire dramatique. Dans la ville de Maringues, arrondissement de Thiers. vivaient, en 1860, les époux Pélissier Grimardias, âgés l'un de 70 ans et l'autre de 66 ans. Ils jouissaient d'une certaine aisance. Ils avaient un fils et une fille mariés. Au mois de janvier 1860, ils se mirent en route pour Riom, accompa gnés de leur fils Pélissier. Le lendemain, ce dernier revenait seul, vers minuit, Maringues. Depuis celte époque, Pélissier père et sa femme n'ont plus reparu. Pen dant quatre années, force de mensonges et de lettres supposées, le fils a réussi faire accroire d'abord que le voyage de ses parents s'était prolongé, puis qu'ils s'é taient établis Marseille, et s'y livraient un commerce florissant. Au commencement de 1864, sa sœur, la femme Maraud, lui exprima d'une façon si positive le désir de voir son père et sa mère qu'il finit par lui promettre de la mener Marseille. Mais, le 11 tuai, il dé cacheta en présence de sa famille une dernière lettre annonçant la mort de son père et de sa mère. On découvrit que cette lettre, comme les autres, était supposée, et que le facteur ne lui en avait apporté aucune de Marseille. Celte révélation l'at terra et il fit ses premiers aveux sa sœur; le 16 mai, il fut arrêté et l'instruc tion suivit son cours. Il comparaît aujour d'hui devant le jury sous une double ac cusation de parricide. Les débats dure ront plusieurs jours Nous rapporterons le résultat. La cour d'assises du Puy-de-Dôme, sur un verdict affirinatif rendu par le jury, avec l'admission de circonstances atté nuantes, condamné Pélissier. accusé du crime de double parricide, aux travaux forcés perpétuité. On écrit de Bàle au Courrier du Bas Ithin Le conseil exécutif de Berne a fait remettre entre les mains du ministre britannique Berne la bague en brillants volée dans le temps au Bernerhof, et re connue pour avoir appartenu une dame Halchard. Cette bague, comme on sait, a été trouvée chez le docteur llermann Demtne, qui avait traité la dame Hatchard pendant son séjour au Bernerhof en sep tembre 1862. L'Echo saumurais cite un cas de Ion gévité remarquable Il existe, dit-il, dans le faubourg de la Basse Isle, Saumur, une bonne vieille de cent neuf ans, dont le nom répond assez bien sa forte consti tution elle s'appelle la mère Laroche. Originaire du Mans, la mère Laroche est Tenue Saumur l'àgede 50 ans elle avait un fils qui est mort l'année der nière l'âge de quatre vingt-sept ans. Peu avant la inort de celui-ci, elle amusait ses voisins en 1-ur disant Voyez cet enfant, il faut encore que je le fasse marcher; elle conduisait en effet ce vieillard que des infirmités avaient rendu faible et l'anguis- sant. réclame n° 8. Les gastritesgastralgiestoux, consomptiondépérissement pour lesquels la médecine n offre aucun reu ède efficacesont parfaitement guéris parla délicieuse Ht-val. uta Arabica Du Barryde Londres Patis, ce 17 avril 1&62. Monsieur, par suite d'une maladie du foiefêtais tombée dans un état de marasme qui a duré sept ans- m'était impossible de lire ou écrite f avais des battements nerveux par tout le corps, la digestion fort difficiledes insomnies persistantes et fêtais en proie a une agitation nerveuse insupportable qui me faisait aller et venirsans pouvoir me reposer pendant des heures entières; j'étais dune tristesse mortelle. Plusieurs médecins anglais et français m ayant prescrit des remèdes inutilesen désespoir de cause j'ai voulu essuyer de votre farine de SantéDe puis trois mois jeu Jais ma nourriture habituelleLa Kevaletila Aia. ica est bien nomméecar béni soit le bon Dieu! elle m'a fait revivre je puis maintenant m? occuper, faire et recevoi r des visitesenfin reprendre ma position sociale. Marquise DKBRÉiIaN. MAISON DO BaRRY, i2„ Rue de l'EmpereurBruxel les. En boites de i|i hil4 Jr->' 1 7 fr-> 2 lJ2 h il., 16 Jr 6 hil.. 31 fr.11 fil. Co fr. Contre bon de poste. Se te d Y près chez MM. FrysouBecuwe, G. Vey s, pharmaciensMahieu, confiseuret les premier Pharmaciens Epiciers et Confiseurs dans toutes les villes. 8 BRUGES, »6 mars. marché aux peacx. Il a été présenté et vendu 2,1Do k. peaux au prix moyeu de fr. o-65 0-70; 1,820 kil. soif, de 0-66 a 0-72. BRU<tE>, 18 mars. Froment, les 100 k., fr. 20-78, 11. 0-20; seigle, 1 ^-84. h- o-o{; sariasiu, |6-|3, b. 0-67; avoine, i6-65, b «-rge, 5-56. b. 0-2M; pommes de lerre, 7-33; b. o 8; fèves, i5-56, b. 0-28; beurre le kil., 3-o5, h. o-o5, lin, I-4;* B- 0-09 MENIN, 18 mars- 8e«rre, le kilo., fr., 1-45 a 1-65; œufs, les 25, i-35 k 1-60. Dixmude, 20 mars. Prix par hecl. Fro- meot, fr. i4 48 a 17 - 5g; seigle, 00 - 00 k 00-00; niétei110 00 a 11 o3 avoine, 7 - 24 9 - 83 fé.eroles, 1 1 - 7 2 I) 1 4 1 4;sarrasin,00 00 00 00; pommes de lerre, les 100 k., 6-5o 8-00; beurre, le kil., 2 98 k 3-37; œufs< les 2 5, »- 18 k 1-27. Pain de méoage, le k., 23 c.; id. 1 ipj k., 34 c. ÀBÏIOMXilBi COMMENE DE VLOEGSTEERT, A CINQ MINUTES OUEST DE L'ÉGLISE, Près de la ferme occupée par la veuve Remi Lebleu. avec primes de mise a prix et d'enchères. DESIGNATION, Une belle partie le LABOUR de la con tenance suivant litre de 81 ares 59 centia res et d'après cadastre section D, numéro 4-3, de 84 ares 30 centiares, située Ploeg- steert. aboutissant du levant et du nord M. Delangre-Delangredu midi M. Boulet Desmedt, du coucbanlà MM. Laloy* Volbrecht et Leuridan Polié. Occupée par la veuve Bemi Lebleu avec droit de bail jusqu'au I" Octobre 1866. Cette Vente aura lieu l'auberge tenue par le sieur Auguste Descamps, Ploeg- steert; savoir La MISE A PBIX le Mardi 4 Am.il 1865, et ^ADJUDICATION le Mardi 18 du même mois, chaque fois 4 heures de relevée. Le Notaire THERRY, Neuve-Église, est chargé de cette Vente.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1865 | | pagina 3