ANGLETERRE. FRANCE. enveloppé par les flammes avec une telle violence, qu'il tomba la renverse. On l'a transporté dans une maison voisine griè vement blessé. Les secours n'ont pas tardé arriver. La garnison tout entière et le corps des pompiers ont rivalisé d'efforts et de zèle pour combattre le fléau destructeur. La violence des flammes était telle.que l'espoir de sauver l'arsenal était inutile; on a dû l'abandonner et diriger tous les efforts faire la part du feu. sans quoi les maisons voisines auraient pu être atteintes par le fléau et Dieu sait quels désastres on aurait eu déplorer dans ce cas.Vers sept heures, tout danger avait disparu, mais l'arsenal était détruit. Il ne reste plus de ce bel édifice que les murs extérieurs, dont l'un, paraît il, est fortement compromis. On écrit d'Ostcnde La malle de samedi nous apporte de Douvres une dou loureuse nouvelle. M. Chocajewski, agent des malles belges Douvres, a été écrasé la veille au soir par un train du chemin de fer sur la jetée du port de Douvres. M. Chocajewski, qui était veuf, était sur le point de se remarier. Il laisse un enfant. Une maison de Bruxelles vient de recevoir de l'étranger une commande assez importante pour permettre d'em ployer 400 ouvriers et ouvrières pendant plusieurs mois. Il s'agit de la confection de cent vingt mille |>ièces destinées ha biller 50.000 hommes. Au mois d'août prochain la reine Victoria doit se rendre Cohourg pour assister l'inauguration de la statue du prince Albert. Lord (ïrandville accompagnera Sa Ma jesté dans ce voyage. Le R. P. De Smet, notre zélé compa triote, parti du grand séminaire de Mati nes, en 1822, pour l'Amérique, a passé une grande partie de sa vie parmi les sauvages et couru de nombreux dangers. Le Ciel a béni les efforts du zélé mission naire. Dans la conférence qu'il a donné lundi, 27 de ce mois, en la chapelle expia toire du Saint Sacrementrue des Sols 2 i/s heures après-midi, il a exposé 1° l'état de la religion en Amérique et l'aban don des sauvages au moment de son entrée dans ces contrées lointaines; 2" les fruits et les consolations que l'Eglise recueille actuellement dans ces paiages, ainsi que les dangers que les missionnaires y ont couru; 3 ce qu'il y a encore faire pour la propagation et la conservation de la foi. Peu d'hommes connaissent l'Amérique et la vie réelle des sauvages comme le R. P. De Smet; peu de voyageurs ont fait d'aussi longs voyages; toutes ces courses réunies reviennent faire huit fois le tour du monde. (Belgique.) La femme Largillière est elle morte oui ou non? Les uns prétendent qu'elle vil encore, il 'au très qu'elle est décédée lundi malin. Le l'ropagaleur de Lille annonce que la fetuiue Largillière n'a pas encore pu donner de détails sur les auteurs du crime, elle est toujours en proie au délire, et sa vie en danger imminent. Les autori tés judiciaires et les agents divers conti nuent leurs recherches. Ou a lieu de croire que les coupables n'ont pas encore passé la frontière belge. Au surplus, il y aurait extradition, aux termes (les conventions internationalespour l'attentai dont il s'agit. Des nouvelles ultérieures annoncent qu'une légère amélioration a été constatée dans l'état de la femme Largillière. Ses idées sont devenues plus lucides, mais les médecins ont déclaré qu'il fallait s'abs'e nir de toute allusion aux scènes qu'elle a eu subir. L'auteur présumé de l'assassinat de Favrilprès Landrecies est sous la main de la justice. Son arrestation a dû être opérée jeudi; c'est un parent de la femme Larguillière. L'autopsie paraît avoir dé montré que les coups ont été portes de la main gauche; or. il se trouve que ce parent est précisément gaucher; c'est, dit on, ce qui a attiré sur lui l'attention de la justice. Ou ajoute, mais ici nous ne garantissons rien, que le prisonnier est en aveu. L'étal de la femme qui a survécu est assez satis faisant et l'on espère la conserver la vie. On lit dans le Moniteur de Louvain Les excès et les infamies qui se com mettent chaque instant Louvain, con tre la religion, le clergé, les ordres reli gieux, I Université, les étudiants et les honnêtes gens, sont presque toujours l'œuvre des subordonnés de M. le bourg mestre Peeuians. Les chansons les pi us ignobles sont imprimées chez l'imprimeur du Bulletin communal. Les caricatures les plus honteuses et les plus infâmes sont signées par un employé de l'llôleJ-de Ville, et elles sont faites aussi par un autre em ployé de l'administration communale. Et M. le bourgmestre Peemans tolère de la part de ces employés toutes ces iufâtuies! Nous appelons sur ce point l'attention des honnêtes gens. On écrit de Frasnes que mercredi au soir, vers neuf heures, un coup de fusil a été tiré du dehors dans la chambre coucher, située au rez de-chaussée, du sieur Jean Baptiste Mailliez, cultivateur audit lieu. Ce dernier qui se trouvait près du feu n'a heureusement pas été atteint. M. le juge de j»aix du canton de Frasnes s'est aussitôt rendu sur le théâtre du crime et a procédé une enquête dont on ignore le résultat. Toutefois aucune arrestation n'a été opérée. On a retiré, jeudi, de la Meuse, au barrage de la Fonderie de canons, Liège, le cadavre du nommé André Simonis, ar murier, domicilié Bressoux, commune de Grivegnée, marié et père de quatre enfants. Cet homme n'avait plus été revu depuis dimanche dernier, jour où il était parti de chez lui pour assister un combat de coqs, au faubourg Vivegnis On a de fortes présomptions pour croire l'existence d'un crime; la tête du mal heureux est mutilée et l'on a peine s'imaginer qu'il aurait pu s'occasionner ces blessures rien qu'eu tombant dans le fleuve. Il était, de plus, connu comme un ex cellent nageur; on a remarqué aussi que ces vêtements étaient déchirés et une somme de 80 francs dont il devait être porteur, n'a pas été retrouvée. Le Grand-Conseil du canton de Berne vient d'abolir ou plutôt de trans former. dit l'Europe, une ordonnance qui remonte au siècle passé, et d'après la- quelle tout candidat l'état de mariage doit présenter l'autorité religieuse un fusil. Celte ordonnance était sévèrement observée point de fusil, point de mariage; personne ne pouvait s'approcher de l'an- tel de l'hvménée sans avoir un fusil. Que de plaisanteries ce sujet! Les législa teurs bernois ont décidé non pas de met tre un terme cet usagemais de le ren dre plus pratique pour l'avenir, la place de l'arme exigée du marié, on ré clamera une somme de 15 fr. consacrée l'achat d'armes d'ordonnances et d'uni formes. Celte arme de noces est la tradition d'une époque où le danger pour la Suisse était plus grand qu'aujourd'hui. Les journaux anglais nous apprennent que la grève du Siasffordshire paraît être entrée dans une nouvelle jdiase. Grâce la logique du coinlede Lichfield, lord-lieute nant de la contrée, les maîtres de forges ont consenti une entrevue avec les délé gués des ouvriers. Dans cette réunion qui sera présidée par le comte de Lichfield, il est probable que les parties adverses pour ront se mettre d'accord sur la question d'arbitrage, dont jusqu'à présent la ma jeure partie des maîtres de forges n'ont pas voulu entendre parler. Le bruit court, Londres, que l'évê- que actuel de Clifton William Joseph Mugh Clifford, va être nommé archevêque catholique romain de Westminsteren remplacement du feu cardinal Wiseraan. Mgr. George Talbot (chambellan de Sa Sainteté), qui néanmoins restera Rome, sera créé cardinal, et Mgr. Manning sera nommé évêque de Clifton, avec pouvoirs de légat. Le télégraphe annonce la destruction du théâtre de Surrey, Sheffield, dans la nqit de vendredi samedi. C'est deux heures du matin qu'on s'est aperçu de I incendie, et les efforts des j>ompes n'ont pu que protéger les maisons voisiues. Per sonne heureusement n'a j>éri. On annonce que des préparatifs se font en ce moment Toulon pour un voyage du prince Napoléon en Algérie. L'escadre de la Méditerranée se disposerait partir et accompagner le prince vers la fin de mai. Le ma rec h a I de M ac- Ma h on i nsisterai t pour que l'Empereur lui même se décidât visiter en détail notre colonie africaine. (Opinion nationale.) Le maréchal gouverneur de l'Algérie vient de prendre un arrêté pour apposer le séquestre collectif sur les immeubles des Lrakias, fraction de la tribu des Ouled ben Aouse qui depuis l'année 1857, ont commis un grand nombre d'as sassinats contre les Européens. L'écurie de course de M. le due de Morny, qu: comptait 160 chevaux et cou- lait près de 700,000 fr. par an va étr#

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Le Propagateur (1818-1871) | 1865 | | pagina 2