2 vice président du conseil privé el de pré sident de la commission de l'Lxposilion universelle de 1867. Turiji, 27 mat. On mande de Ravenne qu'en démolissant une chapelle située auprès du tombeau du Dante, on a trouvé un cercueil renfermant les ossements de ce grand homme avec une inscription la tine qui date de l'année 1676. La ville entière est dans l'enthousiasme Suite du rapport sur la situation du commerce et de l'industrie dans les arron- dissementsd'Ypres etde Dixmude, pendant l'année 1864 1° Les jeunes gens devront être âges de plus de quinze ans. 2° Ils devront être d'une bonne coDslilu* lion, et porteurs d'un certificat constatant qu'ils ont été vaccinés. 3° Ils seront munis de leur acte Je nais* sance, et d'un certificat en bonne forme, du bourgmestre de leur commune, dûment légalisé, constatant qu'ils sont de bonDC vie et raceurs. AGRICULTURE. L'état de l'Agriculture comparé celui dont nous avons rendu compte dans notre précédent rap port a été généraleraeut moins satisfaisant, comme on peut s'en convaincre par les détails qui suivent. FROMENT. Le Froment a beaucoup souf fert de la gelée, surtout dans les terres légères. L'indigène a mieux résisté toutefois que ceux d'Angleterre et d'Australie, car bien qu'il n'ait guère donné que les trois cinquièmes d'une bonne récolte, le grain a été de boooe qualité, il a pesé josqu'b 8o kilogr. a l'hectolitre. Les blés étrangers ont été complètement détruits par le froid du mois de janvier et ont dû être rese- roe's vers le mois de mars. Ils ont alors fourni uoe récolte abondante. Les terres de l'arrondissement de Dixmude ont donné de 38 b 42 hectolitres b l'hectare. L'hectare de froment indigène b produits en moyenne 26 hectolitres. SEIGLE. Ce grain n'a pas,comme le froment, souffert de la gelée. La récolle, sans être des pins abondantes, en a été bonne. L'hectare a donné en moyenne environ 38 hectolitres, l'hectolitre pesait 75 kilogr. AVOINE. Cette culture a parfaitement réussi, tant sous le rapport de la qualité, que sous celui de la quantité. L'hectare d'avoine n'a pas produit en moyenne moins de 5o hectolitres au poids de 47 kilogr. Cependant les avoines sont demeurées b un prix relativement élevé, car il a atteint 18 fr. 5o. Cette circonstance doit être attribuée b deux causes, 1* b la péourie de la récolte des foins, 2* b la destruction d'une partie des avoines qui ont été fauchées au vert, pour la nourriture des bestiaux, dans un moment où l'herbe faisait défaut, par suite de la sécheresse et du froid qui ont régné jusqu'au mois de Juillet. ESCOURGEON. Ce produit a d'abord été détruit par la gelée, mais, resemé au mois de mars, il a largement iodemnisé les cultivateurs. Le rendement de l'hectare a été de 55 b 60 hectolitres, le poids de l'bectolitres de 64 kilogr. Son prix, de 10b 12 francs. FÉVEROLLES. Les cultivateurs stimulés par l'état assez satisfaisant de la récolte de 1863 s'étaint décidés b dooner plus d'extension b la culture des fèves tout semblait sourire b lenrs prévisions, et la plante présentait le plus bel aspect, lorsque, vers le mois de mai, un insecte s'est attaché aux fleurs et en a détruit un grand nombre en quelques jours. Il en est résulté un rendement médiocre qu'on peut estimer de 1 5 b 16 hectolitres b l'hectare, an poids de 84 kilogr. Cependant la qualité des fé»erolles récoltées est 11 ès - bel le, el se «end de 21 b 22 fr. les 100 kilos. Il La paille en est excellente. POIS. La récolle des pois a été assez satisfai- ssaote, ils ont été de bonne qoalité, et ont donné de 23 b 5o hectolitres par hectare. TRÈFLES. La premièrecoupe n'a donné que •,1e tiers du produit d'une bonne année. Ils ont beaucoup souffert des froids tardifs el de la séche resse. La deuxième coope n'a compté que comme un faible reguin. FOINS. Le temps a été très-favorable b l'époque de la feoaisoo, et, par suite la récolte qui a été faite dans de boones conditions a donné on fois d'excellente qualité, bien qu'en moyenne la quantité récollée n'ait atteint que les trois cinquiè mes d'une bonne récolle ordinaire. BETTERAVES. Celle racine n'a donné qu'une récoîte au dessous de l'ordinaire, dans les sols froids et humides elle a été particulièrement insignifiante. NAVETS.A part de rares terrains ensemen cés de boone heure les camps ont donné une mau vaise récolte. Le uavets semés après la coupe des froments el des seigles ont été détruits par les io- sectes qui ont dévoré la plante avaot qu'elle eût pu prendre sou entier développement entravé par une température rebelle. POMMES DE TERRE. - La récolte en a été boooe, mais moins abondante que celle de i863. Les hâtives ont souffert de la gelée. Le tubercule est en général de bonne qualité. Les atteintes de la maladie ont été insignifiantes. LINS. Les lins, comme la plupart des fruits de la terie se sool ressentis de la sécheresse et du froid. Les liuières d'oui fourni qu'un produit au dessous de la moyenne. La plante était courtej elle a fourni peu de semence. Les meilleures parties de lin ont été veodoes sur pied, b des prix liès-élevés. iK DU STRIES: DIVERSES. ATELIERS D'APPRENTISSAGE. - Noos n'avons a s'tgnaler aucun changement daus la situation des ateliers d'apprentissage de notre ressort, les métiers y oui particulièrement été oc cupés au lissage des toiles el le travail u'a pas fait défaut pour les tissusdivers que l'on y confectionne. RUBANNERIE. La fabrication des rubans qui avait notablement perdu rie son importance depuis quelques années tend maintenant b repren dre de .l'activité. Le principal industriel qui se livre b Ypres b !a confection des rubans, occuppe tous les locaux dont il peut disposer, et, b moins de créer uoe succursalle, il lui sera iurposible de doooer plus de développement b ses opérations. l.a vente a été tégulière et soutenue, les salaires n'ont pas varié. COTONNETTES, ARTICLES DE ROUEN. Il y a eu peu de variation eu ce qui coocerne le mouvement des affaires pour les articles de rouen- uerie; elles oot restées molles, comme en 1863. ARTICLES DE ROUBAIX. Les affaires ont été molles pendant le cours del'antiée i864. 11 y a reprise aujourd'hui. Celte iodustrie travaille comme par le passé pour le maiché intérieur, la concurrence avec la Fiance lui est impossible par suite des droits établis b l'entrée dans ce pays, et aussi de ceui qui frappent a l'entée de la Belgique les laines on niées. Ces droits s'élèvent en moyenne b 5o de la valeur. Ajoutons que ces laines sont de qualité médiocre. Les bras font défaut ici. Du reste le nombre de» oovriers est resté le même que l'année dernière. FILS RETORDS. Wervicqest le seul eoJroit de notre ressort oû cette industrie soit pratiquée et les renseignements que nous en avons reçu accusent une nouvelle dimiuution dans sou importance. L'onvrage a fait défaut pendant la plos grande partie de l'année. Les ouvriers filtiers étuigreut ver» les grands centres de fbarication, ou appren nent d'autres métiers. Bientôt celte industrie n'existera plos que de nom. INDUSTRIE DENTELLIERE. - Nous n'avons I encore b constater, quant a cette industrie, qu'an état de calme, peu différent de celui que nous vods signalé l'année dernière. Les mêmes causes ont confirmé b produire les mêmes effets, et |a I principale de ces causes a toujours été le peu d'im portance qu'ont prise nos exportations verj l'Amérique. Ajoutons qoe l'extension donnée depuis quel ques années b l'indostrie dentellière dans les deux Flandres n'a pas pen contribué blui faire la position qu'elle a 8ojourd'hoi. De l'avis de nos principaux industriels, la fabrication dépasse les besoins de la consommation, circonstance qui doit avoir ex comme on le comprend, pour effet d'amener une pléthore préjudiciable aux affaires. A l'époque de la crise qui éproova si cruelle ment nos tissorands en toile, on grand Dombre de filenses se rejetèrent sur la dentelle, afin d'y trou ver les moyens d'existence qui leur faisaient tout- b-coop défaut, il en résulta que des ateliers se formèrent rapidement dans la plupart de dos com munes rurales, et que ces établissements amenèrent on surcroit de production qui réagit défavorable ment sur l'article en général. Peut-être bien qoe la fabrication des dentelles» la mécanique n'a pas exercé, elle aussi, sur les articles courants une influence aussi iooffensive qn'on pourrait le croire. BONNETERIE. Cette année comme les autres, nous avons signaler l'importance tou jours croissante de ce commerce, nous serions heureux de voir cette industrie s'implanter dans notre ressort. TOILES. Le commerce des toiles a été très- aetif, la fabrication a eu de la peine b suffire b la demande,et les prix sont restés Irès-élevés pendant tonte l'année. Si dans certaines localités de notre ressort cette fabrication a diminué d'importauce comme b Neuve-Eglise, par exemple, nous avons b désigner d'autres localitésoù elle semble vouloir s'acclimater et prospérer, c'est ainsi qu'a Poperinghe, une fabri que de toiles, créée récemment compte déjà trente métiers, qu'à Messines s'est élevée une lisserauderie qui tend a s'accioitre et b laquelle, probablement, on appliquera la vapeur pour force motrice. Beaucoup de nos tisserands voud travailler chez nos voisin» où ils gagnent un salaire plus élevé. La suppression des droits d'entrée en France, eo ce qui concerne les fils et les toiles, imprimerait une plos grande activité a la fabrication el serait, dans r'epiBioo de beaucoup de nos fabricants, on moyen de faire rentrer dos ouvriers en Belgique. (La suite an prodiain n'é) 1 il" VOYAGE AUTOUR DU VIONDE p»r un navire du port de a tooo tonneaux Sous le commandement de monsieur LOE1S MEYEli et la direction de monsieur FELIX VAN SCHOUBHOECIi, lieute nant de vaisseau de 1 "classe, pensionné de la marine royaleCleevalier de l'ordre de Léopoldetc. Armateur monsieur CATEAL'X-WATTEL, O/fieier de t'ordre de Léopold, ancien pré sident du Tribunal de Commerceancien président de la Chambre de Commerce, etc., etc. Suite et fin. Voir notre numéro de samedi dernier. CONDITIONS D'EMOI Rfjl'EMEVT DES JEUNES CENS.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1865 | | pagina 2