0'Y PRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. LA CLÉMENCE D'UN ROI. Suite et fin du rapport sur la situation du commerce et de l'industrie dans les arron- dissementsd'Ypres etde Dixmude, pendant l'année 1864 4$me Auncc. Samedi 10 Juin 1805» J\° 4i?976. LE PROPAGATEUR FOI CATHOLIQUE. -- CSflSTITETJON MLGE. REVUE POLITIQUE. L'accord est k la veille de s'établir rar deux points daos les affaires de l'Europe. Par le temps qai court, c'est uoe chose rare qne l'entente entre les goorernenieots ou eotre les gouvernements et les peuples; on doit donc se féficiter de 1 apparence conciliante qui se remarque, a Rome, dans les né gociations arec Victor-Emmanoel, Vienne et k Berlio, dans les négociations relatives ans duchés de l'Elbe, Enfin, si la réconciliation entre l'empereur des Français et son cousin n'est pas encore faite, on doit reconnaître qne de part et d'antre on éaile d'aller josqn'k one rupture sans remède. Mais, en fait d'accommodements, qni aurait pu prévoir qu'il faudrait on jour que le gouvernement impérial de France en cherchât pour ne pas rompre avec le Corps législatif. Déjà la voix persuasive et pénétrante de M. Thiers a produit au milieu de la majorité des effets inattendus. La plupart des membres ont trouvé qu'il y avait beancoop de vrai daos les chiffres qu'il a groupés et dans les conséquences qu'il en a déduites. Il semble donc que la majorité veuille barrer le chemin au gouvernement sur la pente où il se laisse glisser, entraîoant avec loi le pays. Avant-hier, te Corps législatif a de nouveau, et toujours a propos du budget, discuté la question du Mexique. Cette question est d'uoe nature com plexe; si elle touche k l'équilibre financier, elle embrasse toute la politique extérieure delà Fraoce; et pour la conduite de cette politique, l'empereur des Fiançais n'entend admettre, croyoos-nous aucun corps en partage. Il y a Ik de grandes diffi cultés eu germe. Pour le moment, nous devons quelque attention a la proclamation par laquelle l'empereur des Français, en quittant la terie d'Afrique, adresse ses adieux a l'armée L'Afrique, dit ce souverain, a été one grande école pour l'éducation du soldat, a Suite. Voir notre numéro du mercredi 7 juin. Aptes l'expédition de Melun, et qui tourna si mal pour les parents de la Rocbette, celui-ci re vint dans ses terres. Il y trouva madame sa soeur tiès-occopée k gâter son neveo bieo-aimé. Guy avait cinq ans et demi; c'était un charmant enfaDt, mais un véritable démon qui ne respectait rien. Toutes les vieilles armures do château avaient été détachées des murailles pour complaire k ce petit seigneur; tantôt il les enfourchait bravement, les prenant poar des destriers; tantôt il se blottissait dans I one d elles, et caché ainsi, il se faisait long temps chercher. D'autres fois, Guy voulait ajuster a ses petits pieds les eoormes éperons de ses aïeux souvent il se piquait et criait alors k eo briser le tympam. La taole, la nourrice et tous les geos du château criaient aussi, tant était grande la révolu tion que chacun éprouvait en voyant le noble saog des la Rochelle rougir le doigt de l'enfaot chéri. Le vicomte Odon se montra fort cotjrroqcé de ce Cela est vrai; mais uoos ajoutons qu'elle aurait pa être eo même temps uoe grande école de com merce et d'agriculture. L'Empereor a conservé pour lui une peoséeque nous allons rétablir Si, avant de rien décider quant au Mexique, il était venu faire le voyage qu'il vient d'entreprendre eo en Algérie, il aurait bien certainement voulu ré server pour cette possession les sacrifices qu'il a faits et qu'il est condatnoé k faire encore pour une terre loiotaioe où ou! ne sait comment et quaod la Intte se terminera. TRIBUNAL DE COMMERCE. Causes in troduites pendant l'année eotre commerçants 58 Id. entre commerçants et non commerçants 12 Anciennes causes k jugerg Total 5g Causes terminées par jogement. 5a Id. par radialiou du rôle 22 Id. noo terminées5 59 Nombre des protêts, lettres de change acceptées g Id. Id. billets k ordre 5g Montant des valeurs protestées 14883,85 Faillites. Néant. CONSEIL DES PRUD'HOMMES. - Le Bn- reau do Conseil des Prud'hommes a été saisi de 52 causes réparties ainsi qo'il soit Entre ouvriersy Eotre patrons et ouvriers42 Entre patrons et patrons5 52 Les 7 affaires de la première et i3 de la se conde catégorie oot été instruites en règlement genre d'éducation, et promit de le combattre par une sévérité qui saurait promptement réduire le petit mutin. Guy eut bientôt une peur effroyable du châlelaio et luivoyant toujours l'enfant craintif et par conséquent assez maussade, ne s'y affectionnait nullement puis la guerre contre Robert veoant k s'allumer eo Bourgogne, le vi comte y prit uoe part active, qui le liol éloigné de ses foyers, et le rendit presque étranger k l'enfance de Guy. III. Nous avons dit que la guerre s'allumait en Bourgogne. Voici par quel motif. On était eo 1002, et Henri, duo de Bourgogne, oncle de Robert de France, venait de mourir. Il ne laissait point d'enfant, mais il avait comme adopté celui de sa femme ce même Othe Guil laume dit l'Etrangerque nous avons vu chez le châtelain de la Rocbette, lors de la donation faite aux moines de Flavigoy. De son vivaot, le duc Henri lui avait dooné la Bourgogoe d'outre- Saôoe (1), et par testament, il loi légua tout son duché, dont il s'empara eo verto de celte donation. La Franche-Comté. de compte. 20 Uoe de la seconde ponr notification an pa tron, de la conpe d'adieu 15 de la seconde pour refis de dooner congé15 Une de la seconde et deox de la troisième pour emploi d'ouvriers non tnnnis de congé. 3 g de la seconde pour départ sans congé g Une de la seconde ponr refus de faire la quinzaine d'adien1 Une de la troisième pour refus d'opérer les retenues snr avance de salaire Deox de la secoode pour contestations sur contrats d'apprentissage2 Ensemble 52 18 affaires de la première catégorie et4i delà secoode ont été terminées en concilia tion par les soios de M'le Greffier, sans avoir été portées an rôle des séances du bureau particulier5g Total 111 affaires, dont 25 de la première caté gorie, 85 de la secoode, et 3 de la troisième. Tontes les causes dont a en k s'occoper le Con seil ont été conciliées. Uoe affaire o'a pas en de snite par suite du désistement des parties. LYS YPERLÉE. Les traveaox du canal de Lys-Yperlét ont reçu cet hiver on commencement d'exécution par les opérations préparatoires au percement dn bief- tunnel destiné k relier les bassins de la Lys et de l'Yzer. On ne peut, malgré les progrès de la science, se défendre d'un sentiment d'admiration k la vue de la construction hardie et gigantesqoe de l'éclose de Boesingbe, mais cette admiration cesse do mo ment qne l'on considère la perte de l'énorme quantité d'eau qu'y occasionne la grande différence de niveao de l'Yser et de son affluent. Nous savons qne l'on ne pourrait remédier k ce fâcheux état de Mais le roi Robert héritier naturel de la Bourgo gne, y accourut avec one puissante armée. Alors ce ne fot plos que guerre daos tont le pays. Les partisans de Guillaume, en tète desquels ou voyait le vicomte de la Rochelle, défendaient les villes et les châteaux avec une valeur bien secondée par leors positions, leurs poots-levis, leurs haotes murailles. Aussi, malgré le nombre de ses troupes, il fallut au moins six aooées au roi pour réduire entièrement ses enoemis bourguignons. Uoe chro nique du temps assure que les mors d'Avallon tombèrent k la voix du preux Robert (1). Les rois alors payaient de leur personne k la guerre on les trouvait toujours au milien des dangers aussi vit-on longtemps combattre et pro téger l'entrée delà brèche faite aux mors d'Aval lon par un guerrier portant sur son casque one couronne d'or six fleurons; cette couronne était celle de France. Robert k lui seul se défendit con- (1) Cette fable mm» devons le croire, doit sou invention I habileté du roi, comme homme de guerre ayant s.'B> doute fait travailler sourdement ruiner une des murail les de la ville, lorsque sa voix fit euteodre le signal de 1 attaque elle s'écroula sous le premier coup de néiier, laissant une large brèche yers laquelle le mona que fut (s premier s'élancer.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1865 | | pagina 1