Les préparatifs pour la réception de Mgr. Faict sont considérables. Monsieur de Brauwere, capitaine comm' au 2* rég1 de lanciers, vient d'être éprouvé dans ses affections les plus chères par la perte de sa fille, M"' Valérie de Brauwere, pieusement décédée Ypres le 6 de ce mois, l'âge de 19 ans et 9 mois, munie des secours de la Religion. H. Verbeust, ancien directeur du cou vent d'Ilarlebeke, est décédé Courtray, le 3 Juin, l'âge de 67 ans. Le jour de Sl-Médard, 8 juin, s'est passé sans la moindre goutte d'eau, et voici que certaines gens de mauvais augure préten dent que nous aurons subir une séche resse de six semaines au moins et des chaleurs être rôtis vivants, rien que cela? C'était mercredi d' le 2o°" anniver saire de la naissance de S. M. l'impératrice du Mexique, la princesse Charlotte, fille du roi Léopold des Belges, née au chaleau de Laekeu le 7 Juin 1840, mariée, le 27 Juillet 1857, l'archiduc d'Autriche Ferdinand- Maximilien, actuellement empereur du Mexique. Le Mémorial diplomatique annonce que l'impératrice du Mexique vient d'envoyer les insignes de l'ordre de San Carlo M™ la baronne Chazal, mère du capitaine ad judant-major Chazal, tué au combat de Ta- camburo. S. Em. le cardinal archevêque de Malines est revenu de Borne après uue absence de trois semaines. On parle d'une grande revue de la garde civique etdela garnison de Bruxelles qui aurait lieu le 21 Juillet prochain, jour du 54' aniversaire de l'inauguration du roi Léopold. Cesjours derniers, environs, 250jeo- nes gens ont été recrutés, Bruxelles et dans les environs, pour l'armée du Para guay, qui, commeonsait, est en ce moment en guerre avec le Brésil et la république Argentine, Ces volontaires sont partis pour Pâfis. aucun deux n'a obtenu ni même demandé l'autorisation du gouvernement. On écrit de Furnes: La Panne aura biefttôt, comme Ostende, Blankenberghe, Heyst et Nieuport, son établissement de bain de mer. Deux des notables habitant» de Furnes, MM. Desmedt et Bieswal, se sont mis en rapport avec M. Bortier, qui possède les terrains qui bordent la belle plage de La Panne. Nous croyons savoir que, entre autres conditions, il serait sti pulé que les concessionaires renonceraient tout subside ou par des jeux de Spa, et qu'il leur serait interdit de donner dans le nouvel établissement ni bals ni soirées dansantes considérés comme plaisirs d'hi ver. Le mystère du sextuple assassinat de Faveril est enfin éclairci. Manesse qne deux gendarmes avaient amené mercredi dernier Landrecies pour être confronté avec les témoins a fait des aveux complets l'un des gendarmes qui le surveillaient. Iladésigné l'endroit oùsetrouvait la hache dont il s'était servie pour commettre le crime, et qu'il avait enfouie dans le pou- laillier de la maison Largillière. Les magistrats instructeurs se sont em pressés de revenir sur le théâtre du crime pour recevoir des révélations. On lit dans la MeuseLe procès dirigé contre le sieur Fiebig semble devoir offrir son pendant et se reproduire devant la juridiction civile. On nous assure, en effet, et le bruit en étaitgénéralementrépandu lundi dansune de nos principales sociétés, que les com missaires delaBanquedeTongres venaient d'être assignés en paiement d'une somme de huit cent mille francs, équivalente aux pertes essuyées par cet établissement fi nancier. Cette demande serait fondée sur sur l'inexécution des obligations contrac tées par les commissaires en leur qualité de mandataires. - DÉPÊCHE TÉLÉGRAPHIQUE. Toulon 9 juio. L'Empereur est arrivé ce maiio k quatre heures avec l'escadre. L'Empereur est parti pour Paris ce matin sept heures. hoses qu'au prix de sacrifices très-onéreux, mais si 00 voeu émis dans ce sens n'a pas de chance d'aboutir, du raoios pou tons-nous former celai de voir l'écluse tenue dans un état satisfaisant. Or, le radier du sas se trouve depuis quelques années dans uu état déplorable, et la perte conti nuelle d'eau détient telle que, depuis trois ins le bief sopérieur se trouve régulièrement k sec vers la fin de jaiomalgré les précautions miootieuses et parfois très-vexatoiresque prend i'éclosier pour conserver les eaux du bief supérieur, en refusant de faire port, lorsqu'il n'y a pas en même temps des bateaox a descendre et k remonter. La construction la voie ferrée d'Armetières a Osteode semble aussi devoir avoir lieu dans un délai rapproché. L'exécotion des ligues de Poperinghe a Haze- brouck et d'Ypres a Roulers ne parait pas aussi avancée. Nous mentionnons ponr mémoire les embran chements de Comines k Lille et de Courtrai Denderleeuw. Nons avons demandé k diverses reprises dans nos précédents rapports «0 abaissement des tarifs de transport par chemins de fer, et nos voenx k cet égard semblaient devoir être exaucés par UDe mesure récente prise par le goovernement, mais, contre notre espoir, la société de la Flandre Occi dentale s'est refusée mettre son tarif en harmonie avec celui de l'Etat; il en est résulté qne nos arron dissements n'ont pu profiter de l'abaissement dé crété en faveur do commerce. Un projet de loi propre k concilier les intérêts do commerce et cenx du trésor «ieot d'être sonmis a la législature, et tout nous fait croire qu'il ne rencontrera dans con exécution aucune opposition de la part des sociétés concessionnaires, car il ooos semble combiné de manière k augmenter plutôt qu'a atténuer le chiffre de leurs recettes. Nous demandons l'établissement d'où entrepôt public pour la douane. Enfin nous reDoavelons on vas qoe nous avons déjk émis avec beaucoup d'autres chambres de de commerce, c'est celui de voir établir la taxe uniforme k 10 ceolimes pour le transport des let tres k l'intérieur, et de tenir compte des timbres apposés sur la lettre en cas d'insuffisance pour l'affranchissement, et de supprimer la surtaxe. tre plusieurs seigneurs bourguignons, il en blessa quelques uns entre antres Odon de la Rochelle. Enfin l'armée de Goillaome l'Etranger ayant été repoossée, celle da roi se précipita daos la place, malgré la vigonreose défense des assiégés. Rien alors ne pot arrêter la fureur des soldais, ils avaient perdu beaucoup de leurs braves, et pour les venger, ils allaient tuaot tout ce qui se trouvait sous leurs pas. Ce fut d'abord sur le château que se ruèrent les vainqueurs irrités; ils le ravagèreot et dans leur rage, n'épargnèrent ni les femmes ni les eofaots! lia se reposaient de ce massacre, croyant, les malheureux, avoir toot exterminé daos cette demeure; ils se trompaient, car nne petite fille restait encore blottie dans uo coin, elle cachait sa tête sous on coussin, et comme elle oe voyait rieu, la pauvre enfant pensait ne pouvoir être vue, et se croyait ainsi parfaitement cachée. Elle pleurait si doocemeut, si doucement, qu'on ne pouvait l'en tendre, et se rappelant la prière au petit Jésos, que 5» mère lui faisait faire le soir,ellese mit k la réciter tout bas. Les soldats allaient se retirer quand l'un d'eux aperçut l'entant, courut vers lui Poisque ne bouge, dit-il, je vais k jamais te fixer k la terre et déjk sa lance était levée pour traverser ce paavre nomination «ceLésiASîfdiîB. M.Vanderghote, vicaire Passchendaele, passe en la même qualité Ardoye. NÉCROLOGIE. NOUVELLES DIVERSES. petit corps, lorsqu'une main vigoureuse arrêta sou bras: Arrière! cria-t-ou, arrière 1.... Vous n'êtes doue point las encore de tuer? Les coopables seront puois, j'en donoe ma parole royale, niais épargnez le saog innocent, par lui est k jamais souillée la plus belle gloire! Ayant dit, Robert se baissa vers la petite fille, qui de ses deux mains et de toutes ses forces, défendait le coussio qui couvrait sa tète; il l'en dégagea, et vil la plus jolie petite créature qui se puisse trouver. Il l'emporta dans ses bras et la remit k Hugues de Beauvais, comte du palais, qci De l'avait poiot quitté daos le combat, et qui plusieurs fois avait détourné des coups doot sou royal maître et ami eût pu être fatalemeot atteint. L'eofant arraché par le roi aux mains des sol dats, se nommait Alix; elle était fille du seigneur de Fontaine et d'Alix d'Avalloo; tous les deux étaient morts dans cette guerre, l'un en combat tant, l'aotre, victime du massacre fait dans le châ teau. Robert envoya la pauvre orpbeliue la reioe Constance, loi demandant, si tel était son bon plaisir, de la remettre k la comtesse de Beauvais, qui se trouvait sa parente, et qui, étaDt dame de haute vertu, donnerait de boos exemples et de bonnes leçons k. sou intéressante pupille. La reise, après avoir'joué pendant quelques jours avec la jolie petite fille, n'était point femme k se donner un embarras quelconque, fut charmée de remplir les intentions du roi, et de remettre Alix k la dame de Beauvais. Celle-ci en prit un soin particulier et s'y attacbacoromesi elle eût été sa fille. Le châtelain de la Rocbette n'avait jamais aimé le roi Robert; mais, depuis la mort de Gautier, depuis la blessure qu'il a-ait reçue k Avallon, il se sentait pour lui une haine profonde, ce qui le ren dait on des plus zélés partisans de Guillaume. 1' avait, dans le vicomté, fait plusieurs levées d'hom mes (1), fourni de l'argent, enfin, aidé son allié de tout soo pouvoir, ce qui ne l'avait poiot empêche d'être repoussé josqu'au delà de la Saôoe. Les deux armées étaient presque également fatiguées de cette guerre difficile, qui durait depuis six an» nées. Robert, sentant la nécessité de décooragef entièrement son ennemi, voulut eo venir k une affaire décisive. Pour être continué.) .(1) Les vassaux, a celle époque, étaient obligés de sot- vre leurs seigneurs aux combats, mais la rigueur ils devaient que quarante jours de service partir de celui où l'armée était né tablée.''

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Le Propagateur (1818-1871) | 1865 | | pagina 2