de la discussion générale le projet qui
alloue ce même département plusieurs
crédits supplémentaires.
Dans la cavalerie. Capitaine en se
cond de 2' classe le lieutenant G. Latnbiô,
du 1" chasseurs. Sous-lieutenants 1^
sous lieutenants classés provisoire^,
dans l'infanterie C. Timmermans du
de ligne, détaché au 1" chasseurs cheval
E. Mersch du 5' de ligne, détaché au i<
chasseurs cheval M. De Sélys-LoQ».
champs, du 3' chasseurs, détaché au 3'lan.
ciers; H. De Boni ver, du 1" de ligne
détaché au 1" lanciers; ils prendront rang
d'ancienneté la date de l'arrêté qui lejj
nommés sous-lieutenants.
Un arrêté royal du 22 juin apporte
des modifications l'habillement, l'arme,
ment, l'équipement et aux marques dis.
tinctives des fonctionnaires et employés
du service spécial des douanes et de la
recherche maritime.
YPRES.
tende et Plasschendale.
prochatnem ent la courdecassationjchat--'
La Chambre des représentants devait
s'occuper avant-hier de la discussion des
articles du projet de loi portant proroga
tion delà loi de 1835 sur les étrangers
mais, au lieu de discuter les deux articles
du projet de loi, elle a discuté les articles
de la loi précitée, qui sont au nombre de
sept.
Après des discours prononcés par MM.
Nothomb, le ministre de la justice, Guillery
et Dumorlier, l'art. 1" a été adopté avec
un amendement de M. Bara, aux termes
duquel tout arrêté d'expulsion doit être
contre-signé par tous les ministres. M. le
ministre de la justice s'était rallié cet
amendement.
NOUVELLES DU MEXIQUE.
Nous extrayons ce qui suit d'une lettre d'un offi
cier du régiment Impératrice-Charlotte arrivée
avant- hier'a Bruxelles par la voie de Southampton.
Je reçois a l'instant avis de la signature du dé
cret ponr les décorations distribuées au régimeut.
Sont nommés chevaliers de l'Ordre de la Gua
deloupe
A. Gauchit), capitaine,
Carlot, lieutenant,
Vanderstraeten, lieutenant,
Delange, sergent.
Sont décorés de la médaille militaire
Fourdin, sergeot (frère du sous-lieut'.),
Friart, soldat.
Carlot et de Scbrymaekers se trouvent Morelia
et partiront prochainement pour Mexico.
Le bruit court b Mexico que le capitaine Gauchir)
a été proposé par le maréchal Bazaine pour la dé-
coratioo de la Légion d'tfonoeur, en récompense
de sa belle conduite b Tacamburo. Vous avez ap
pris, n'est-ce pas, que ce brave officier, blessé au
front d'en coup de feu, a continuée combattre de
sa personne et b exciter ses soldats b la lutte, jus
qu'au moment où il est tombé au pouvoir de Régu
lés avec le reste de la troupe.
Noos recevons ici des journaux belges. Plusieurs
sont, en cequi nous concerne, d'un ridicule achevé.
Ainsi, il prétendent que nos hommes ont été em
ployés b des exécutions. C'est on odieux mensonge;
pas un seul Mexicain n'a été exécuté par le corps
Belge.
Les lettres qui contiennent ces détails sont de
vrais romans, et je ne puis croire qu'elles viennent
d'ici, carellessont fausses du commencement a la fin.
Notre Impératrice est on ne peut plus charmante
pour nous. Ainsi, notre quartier-maître ayant eu
dernièrement une occasion pour faire parvenir de
l'argent b nos prisonniers, dont nous avons de fort
bonnes nouvelles, avait fait part au chef du cabinet
de l'Empereur du projet qu'il avait de leur en
voyer 2 b 5oo piastres. L'Impératrice, ayant eu
connaissance de celle circonstance, fit savoir immé
diatement b notre quartier-maître qu'elle joignait
b cet envoi une somme de 2,000 piastres 10,000
francs), pour veoir en aide b nos compatriotes et
adoucir un peu leur captivité.
L'Empereur o'est pas encore rentré b Mexico.
On l'y atteod dans une huitaine de jours.
Noos recevons en même temps, dit la Belgique,
communication d'une lettre adressée par ordre du
lieutenant-colonel commandant la légion au géné
ral pensionné Eochène
J'ai l'honoeur de remplacer mon colonel pour
vous envoyer quelques nouvelles du corps expé
ditionnaire belge une besogne continuelle l'em
pêche de vous écrire lui-même comme il le désirait.
Toute la Belgique est encore émue de la triste
nouvelle de l'affaire de Tacamburo où tant de
braves ont succombé glorieusement. Bien des fa
milles se demandent avec anxiété ce que sont de
venus leurs enfants faits prisonniers. Voici les
détails que noos avons reçus:
Immédiatement après le combat, les prisonniers
ont été diiigés sur Haetamo, petite ville du snd de
Micboacan. Le colonel dissident Valdez, chargé de
les garder, les a traités avec beaucoup d'humanité.
Il leur fit donner b tous leur parole de ne pas tenter
fuir et les a laissés libres de tous leurs mouvements
dans la petite ville de Haetamo. Officiers et soldats
avaient conservé leurs uoiformes, et d'après tons
les renseignements, on leur rend la captivité aussi
douce que possible. Le maréchal Bazaine vient
d'informer le colonel qu'il allait s'occuper active
ment de l'écbaoge des prisonniers belges et qu'il
espérait que ses démarches seraient bientôt couron
nées de succès.
L'ardeur des troupes au feu est tellement grande
que partout où l'ennemi se présentera même en
forces beaucoup supérieures, il sera forcé de nous
céder le terrain. Malheureusement l'ennemi qne
nous poursuivons presque sans relâche est tellement
mobile que nous ne parvenons que rarement b I at
teindre malgré des marches forcées de »4, t o lieues
et même,plus opérées dans un terrain très-difficile.
DÉPÊCHES TÉLÉGRAPHIQUES.
Vienne, 28 juin. Les minisires
Schmerling, Mecsery, Hein, Lasser, de
Plener el Frank se retirent.
MM. de MensdorlT et Burger gardent
leur portefeuille.
Berlin, 28 juin. Un article que publie
la Correspondance provinciale au sujet de la
solution de la question du Schleswig-
Holstein conclut dans les termes suivants
Tant que l'Autriche semble favoriser le
gouvernement occulte dans les duchés, il
sera impossible de préparer une entente
réelle entre les grandes puissances alle
mandes.
Londres, 28 juin. Le correspondant
du Times New-York lui mande, la date
du 16 juin,que degraves désordres avaient
éclaté la veille Washington. Des soldats
appartenant au régiment de la Virginie
occidentale en sont venus aux mains avec
des hommes du régiment de la cavalerie
de New-York La cause de la rixe était
une simple discussion sur la prétention
que l'on manifestait de part et d'autre
d'avoir mérité la palme du courage mili
taire dans la dernière guerre. Il y aurait
eu un très-grand nombre de blessés; on
a dû avoir recours deux des régiments
de la réserve pour séparet les combattants.
Un régiment composé d'hommes de
couleur s'est soulevé pendant qu'on l'em
barquait pour le Texas, et a menacé de
fusiller ses officiers, si on ne le licenciait
immédiatement. On a dû les ramener
terre pour les désarmer puis, on les a de
nouveau embarqués pour leur destination.
Une députation des nègres de Richmond
est arrivée le 16 Washington pour se
plaindre au Président des cruautés que les
généraux fédéraux exercent sur eux; leur
condition, disent ils, est pire aujourd'hui
qu'au temps de l'esclavage. Le Président a
promis d'ordonner une enquête.
actes officiels.
Par arrêté royal du 24 juin 1865, sont
nommés dans les différentes armes, savoir:
Dans l'infanterie. Majors les capi
taines de 1™ classe, S. Riche, du 11e de
ligne; chevalier V. de llontbeim, du 2e de
ligne, aide de camp du lieutenant-général
Fleury-Duray. Capitaine de première
classe le capitaine de 2* classe, L. Dufaut,
du 2' de ligne. Capitaines de troisième
classe les lieutenants, A. Regnauld du
11* de ligne; L. Molitor, du 6' id. J.
braeckman, du 6' id. Lieutenants les
sous lieutenants, J.-B. Hartmann, du 2'
de ligne; L. Lefebvre, du même corps; A.
Martin, du 2e de ligne; L. Hayen, du 11e
id P. De Coniuck, du 6' id.détaché au
dépôt de la guerre.
CHEMIN DE FER.
1" JUILLET 1865.
D'Ypres Vlamertinghe et Poperinghe:
8 h. 55 m.; 11 h. 55 m.; du malin. 36,
48 m.; 9 h. 42 m.; du soir.
D'Ypres Comines, Wervicq, Menias
Courtrai 6 h. 00 m.; 8 h. 55 m.; Ht,
05 m. du matin. 5 h. 05 m.; 6 h. 35m
du soir.
Mercredi dernier veille de la S'-Pierre
la musique des Pompiers a donné une
sérénade M. fe Bourgmestre, l'occasion
de sa fêle patronale.
nouvelles diverses.
La fête des SS.-Pierre et Paul est
encore généralement chômée le jour même
dans les campagnes, bien que d'après le
Concordat la solennité en soit remise au
dimanche suivant.
On écrit d'Ostende, le 27 juin, au
soir Ce soir, vers sept heures, un grand-
navire est arrivé en rade; il a jeté l'ancre
entre le banc d'Ostende et le Slroombank.
environ trois mille anglais de la côte.
Ce navire qui, par sa construction el|
sa forme, rappelait le fameux Kearsagt
était la frégate de guerre anglais Gladialor
arrivant de Douvres et se rendant dans la
rade de La Haye ou de Scheveningue.
Le commandant du Gladialor a débat j
qué ce soir en canot, nagé par dix matelots
anglais, pour venir conférer avec le consul j
britannique, M. Edward T. Curry.
J apprends que le Gladialor quittera
notre rade la marée de demain matin. I
pour se rendre aux embouchures de la
Meuse, ou plutôt sur le littoral de La Haye,
et y surveiller ou protéger les pêcheurs,
anglais.
La mission du Gladialor sur le littora,
néerlandais nous paraît devoir être M
même que remplit un jour ici il y a un j
an peine le navire de guerre angh-
Lézard, propos de la question
pêcheurs de crevettes.
On écrit d'Ostende, le 29 juin E»
accident de chemin de fer est arrive t'j
malin près de notre ville. Le convoi-p0!'1
arrivant ici vers dix heures a rencontré M
train ordinaire parti de notre ville 9 h e;
50 m Lechoca été violent, paraît-il, car il?
aurait eu quelques personnes lésèrent^'
blessées L'accident s'est produit'entreOH
Le bruit court que l'affaire du due
entre M. Delaetmembre de la Charnbr
des représentants et M. le ministre de I»
guerre, lieutenant général baron Chaza!
aide de camp du Roi, sera soumise tri*'