3 bres réunies, en audience extraordinaire et solennelle. Ce sera, depuis l'organisation judiciaire de 1832, la première fois que la cour suprême aura juger directement une affaire de la compétence d'un tribunal criminel ou correctionnel. Voici les détails que donne au sujet de la destruction presqu'entière par le feu de la petite ville de Larocbelle, le Courrier du Grand Duché de Luxembourg Voici les renseignements qui nous parviennent sur l'incendie de Larochelte Le feu a pris vers midi, dans la maison deThéodore Decker,boulanger,au moment où les habitants se trouvaient table. L'alarme ayant de suite été donnée, tout le monde accourut sur le théâtre du sinistre pour combattre l'élément destructeur. Malheureusement on n'y réussit pas. Le vent, en ce moment très fort, dispersa des étincelles de tous côtés, et, en moins d'une heure, 6 8 différents endroits de la ville étaient en flammes. L'on peut s'ima giner facilement la panique qui s'empara alors de tout ces malheureux. Ceux qui étaient arrivés pour porter secours se trouvaient entre plusieurs feux et durent quitter la place, pour ce porter là où il y avait encore moyen d'être utile. Les habi tants des localités environnantes, les pom piers de Mersch et de Médernach, ainsi qu'un détachement du contingent de Diekirch arrivèrent avec leurs pompes et se mirent de suite l'œuvre. Ils méritent les plus grands éloges. Des secours ayant été démandés Luxembourg par une dépêche télégraphi que, les pompiers du corps N" 1 de la ville, avec un dévouement toute épreuve, ne reculèrent pas faire le trajet de cinq lieues et se mirent en roule avec leur pompe. Ils contribuèrent, avec les autres pompes, se rendre maître de l'élément et sauvèrent, par leur intrépidité et leur .courage, une grande fabrique. Déjà une partie de la toiture de la fabrique du sieur Bonne-Sichel était en feu heureusement les ouvriers de la fabrique étaient là et empêchèrent, au moyen de draps humides, tout développement du feu. Vers minuit on s'était rendu maître du feu; de manière n'avoir plus craindre des dangers plus sérieux. Les pompiers de Mersch et de Medernach s'étanl retirés le détachement du contingent de Diekirch et les pompiers de Luxembourg restèrent seuls sur les lieux et travaillèrent avec un dévouement qui mérite les plus grands éloges, jusqu'à ce que tout danger avait disparu. On a constaté que presque toutes les maisons couvertes en ardoises ou tuilles ont été épargnées par les flammes, qui trouvèrent par contre dans les toitures en chaume une pâture facile. La perte qui est résultée de cette ca tastrophe est énorme. 70 maisons sans les granges et les écuries sont détruites par l'incendie. La plupart des maisons étaient assu rées auprès des Compagnies de Magdebourg, des Propriétaires réunis et de la Paternelle. t Dans la soirée de dimanche, le feu s est déclaré de nouveau et a détruit trois autres maisons. On remarquera qu'à Larochelte encore presque toutes les maisons couvertes en ardoises ont échappé, tandis que toutes celles couvertes en chaume sont devenues la proie des flammes. On écrit de Londres, 29 juin: Le procès de Constance Kent, accusée d'avoir assassiné son jeune frère, il y a quatre ans, sera jugé pendant la prochaine session des assises de Salisbury, qui s'ouvre le20 juil let Plusieurs des avocats les plus célèbres du barreau anglais ont été retenus pour cette affaire. La grève des cochers Paris a donné lieu ces jours derniers un pari des plus excentrique. A la suite d'un joyeux repas, M X..., fort connu la Bourse, et ayant son service une écurie très-bien montée, a parié de prendre pour un jour du service la Compagnie des Petites-Voitures en qualité de cocher Le lendemain, M. X... se présentait la Compagnie, enchanté d'une pareille recrue. Il endossa la livrée, et toute la journée ses amis purent le suivre, conduisant gaiement son phaéton, et sup portant de même les quolibets de ses an ciens collègues. M. X... s'acquitta de sa tâche avec autant de sang froid que d'habileté. A la fin de sa journée de 14 h., le riche boursier avait réalisé une recette de 17 fr.qu'il versait la Compagnie laquelle il s'est empressé de donner sa démission. On lit dans le Telegrafo de Barcelone, du 26 juin Le 16 de ce mois, 6 heures du soir, un tremblement de terre s'est fait sentir auprès du bourg de Palma, éloigné de Gandie d'une heure et demie environ. Il existe en cet endroit une montagne es carpée comme un véritable mur, et de di mensions immenses. Un sentier praticable pour les troupeaux et les mules a été creusé son flanc, et de l'autre côté s'étend une plaine où l'on voit quelques cultures. Dans la soirée du 16, plusieurs trou peaux couraient ça et là sur la montagne, lorsque les bergers entendirent un grand bruit souterrain presque aussitôt le sol trembla violemment et un éboulement considérable des cimes de la montagne eut lieu. Heureusement aucun des bergers ne fut atteint. Quatorze brebis ont été les seules victimes enterrées sous l'avalanche de pierres et de terrequi descendait comme un tourbillon sur la vallée. ÉTAT-CIVIL D'APRES, MARCHÉS. E FRANCE. Le maréchal Canrobert, foulant faire ses adieux h l'armée de Lyon a»ant de venir prendre le com mandement supérieur de l'armée de Paris, a passé lundi la revue générale des troopes de la garoisou sur la place Bellecour. Le défilé a été très-brillaot. Le maréchal Canrobert n'est âgé que de cin quante-six ans. Sa carrière militaire date de 1828, époque h laquelle il sortit de SaiDt-Cyr pour entrer en qualité de sous - lieutenant au iy' de ligne. Le maréchal Canrobert, qui avait conquis tous ses grades en Afrique, devint général de brigade sous la présidence. Général de division en 1855, il a commandé la 1*" division de l'armée d'Orient en i854, et succéda comme général en chef an maréchal S' Arnaud, mort le 36 septembre de la même année. Le 16 mai i855, il remettait le commandement en chef au général Pélissier, et était nommé maré chal en 1856, en même temps que les généraux Bosquet et Randon. Eo Italie, il était la tête du 3* corps d'armée, très-engagé, comme oo sait, b Magenta et b Solferino. Le maréchal Canrobert avait succédé en 1865 au maréchal Castellane dans le commandement du 4' corps d'armée a Lyon. Le comte de Palikao, général Cousin Mootau- bao, placé maintenant la tête du 4" corps d'armée, est né en 1796; il a donc soixante-neuf aos. Il a commandé en chef le corps expéditionnaire eu Chine, et en dernier lieu il commandait Lille. Il est probable que le commandement du 2e corps Lille, qu'abandonne M. le comte de Pali kao, restera vacant, comme cela a déjb eu lieu lorsqu'il y a deux ans, le maréchal de Mac-Mahou fut appelé au commandement de Nancy, en rem placement de M. Canrobert, nommé loi-même au commandement de Lyon. ESPAGNE. DU 23 JUIN AU 30 INCLUS. Naissances 3. Sexe masc. 2, sexe fém. 1. Mariages. Fiers, Théodore, charpentier, et Verrainck, Amelie, domestique. Vaoholst, Henri, boulanger, et Nassan, Aodrieone, dentellière. Bollaert, Joseph, sellier, et Ryckebosch, Henriette, domestique. Décès. Defioow, Jean, 3a ans, agent d'as- suraoces, époox d'Aone Pallemaerts, (domicile a Courtrai.) Crasset, Jacques, 53 ans, fabricant de parapluies, époox d'Emelie Vermeersch, rue des Bouchers. Degrave, constaotio, 25 ans, soldat a l'école de cavalerie, rue des Bouchers. Philips, Thérèse, 89 ans, saDS profession, veuve d'Henri Alleman, rue de la Boule. Loonis, Marie, 37 ans, dentellière, épouse de Pierre De- boock, rue de Menin. Plet, Isabelle, 82 ans, dentellière, célibataire, rue de Lille. Ceriez, Charles, 79 aos, rentier, venf de Marie Verheile- wegen, rue de Lombard. Ceriez, Marie, 16 aos, dentellière, roe Close. Enfants au-dessous de 7 ans 2. Sexe masc. 1, idem fém. 1. ÉTAT-CIVIL I»E POPER1NGHE, Un S3 au 30 Juin tnclufl. Naissances 9. Sexe masc. 5, idem fém. 4. Mariages. Delbaere, Aloïse, célibataire, 28 aos, coitivateur, et Demol, Julie, célibataire, 25 aos, cultivatrice. Décès. Lermyle, Jules, célitaire, 20 aos, cordonnier, Hôpital. Verlie, Achille, 11 ans, Hôpital. Enfants au-dessous de 7 ans 2. Sexe masc. 1idem fém. 1 ROULERS, 27 juin. Prix par hect. et i|2 Froment blanc, fr. 3o-5o b 3s 00; id. roox, 27-00 b 28-00; id. d'Australie 29-00 b 3o-00 seigle, 18-00 b 19 00; avoine, 16 00 b 17-00; féveroles, 27 OO b 28 00; pommes de terre, les 100 k., 6 5o a 8-a5 beorre, le k., 2 65b2- 86; œufs, les 25, 1 -45 b 1 -63; petits cochons, 16-00 b 22-00. Huile de colza, par io3 k., fr. io5-5o a 106-00; id. de lin, par io5 k., 87-00 b 87-50. FURNES, 28 juin. Prix par i45 litres: Froment, fr. 25-oo s 28-5o; seigle, 19-50 b 00-00; escourgeon, 16 5o b 17-00; avoine, i4-5o b 15 -5o; fèves24 00 00 00. Ii y avait au marché 31 3 sacsde froment, 18 de seigle, 72 d'escourgeon, 45 d'avoine et 2 de fèves. POPERINGHE, 3o JUIN, i865. Froiueuthectolitre, fr. 18-61. Seigleid. 12-25. Avoineirl. o 8-5o. Pommes de terre les ;oo kilogrammes o-oo. Bourre le kilogramme, 2-90. Houblon les 5o kilogrammes, fr. 00-00. MARCHE D'YPBES. ÉTAT Indiquant le» quantité» et le pris moyen de» Grain», Fourraste» et autre» produit» agri cole» vendu» l< l'r JtliiLtiT au marche de cette ville: NATURE QUANTITÉS PRIX M L VEVDCES. m v r: s 0 "5 ne-s par 11/0 .s a Grain» et Uenrées. Kilogrammes. kilogrammes. 0 Sm *0 Froment 1 5,200 24 62 80 3.800 1762 73 60j 4oo 22-00 45 206 21-84 82 iO Féveroles. 515 21-84 82 iO Pommes de terre. 5,6oo 8-75 Beurre 265-OO Pain de farine de froment brute 23 c® le lilo. Idem pour les Fondations de 3o c5, i,3oo graœ.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1865 | | pagina 3