NOUVELLES DIVERSES. On lit clans le Moniteur, partie non- officiel le Noos recevons de l'adminis tration des chemins de fer de l'Etat la communication suivante en rectification des bruits qui ont été répandus sur l'acci dent arrivé vendredi dr près d'Ostende a Une enquête administrative a été ou verte le jour même de l'accident dont il s'agit. 11 résulte de cette enquête 1Que quatre personnes seulement ont été contusionnées assez légèrement puisqu'elles ont continué leur voyage sans soins médicaux préalables; o 2° Que les avaries au matériel se bor nent au bris de la traverse d'une locomo tive, des traverses d'un char-à-bancs et d'un marche pied de diligence; 3° Que l'accident est dû l'inobser vance des signaux. a Les bruits répandus ont donc été sin gulièrement exagérés. La fête communale d'Ostende, l'im posante cérémonie de la bénédiction de la mer par le clergé l'occasion de la Saint- Pierreont attiré dans cette ville, indé pendamment de la foule des baigneurs, des milliers de personnes venues de tous les points de la province et de la capitale par les trains de plaisir et autres. Au 31 décembre de l'année 1864, les caisses de prévoyance en faveur des pê cheurs de petite marée d'Ostende, de Nieuport, de la Panne, de Blankenberghe et de Heyst, après avoir fait face tous les besoins possédaient un encaisse général de fr. 84,410 61. Une foule de curieux étaient groupés vendredi soir, place du Marais, Gand, autour d'une vigilante vide, sur laquelle se trouvait assis un cocher dormant profon dément et tenant en main une bride mais sans aucune trace de cheval. Voici ce qui était arrivé: L'entrepreneur du service de vigilantes, auquel appartenait le dormeur, s'étanl aperçu que son domestique atten dait les clients en se livrant au sommeil, était venu dételer le cheval, sans que le cocher se fût éveillé celui-ci demeura perché sur son siège jusqu'à ce qu'enfin les quolibets de la foule viureut le tirer de son sommeil. Un accident dont les suites auraient pu être des plus graves vient de se pro duire sur le chemin de fer du Nord près veau chevalier. On ne put deviner ni son pays ni son rang,car il se présentait sans armes ni bannière; il ne portait aucune couleur; seulement, dans une espèce de reliquaite attaché sur son coeur on voyait uoe rose blanche entourée de celte devise Nulle n'est plus belle ni plus pure. (.a même fleur la même devise, étaient brodées sur son brassard; il défia les plus vaillants. Alors, la grande satisfaction de la cour, recommencèrent les combats. Le chevalier de la rose blanche sut vain cre tous ceoi qui se mesurèrent avec loi, les dames l'admiraient une seule avait reconuo Guy, mais tontes faisaient des vœux pour le vaillant inconnu. Enfin, après une lutte de plusieurs heures, chacun lui rendit les armes, et le chevalier de la rose blanche Jut proclamé vaiqueur de cette jounée Il reçut une cooroune de laurier, qu'aussitôt on le vit déposer aux pieds d'Alix de Fouiaioe. Et comme il traversait l'atène pour sortirun autre chevalier s'élance, le défie, lui court sus; le vain queur surpris allait cependant riposter, lorsqn'a- près avoir fait un mom emeni de surprise, il mil uu genou eo terre, et dit assez bas pour n'ê're point entendu des-assistants v Je reconnais sous celle armure, pareille celie qui me lut donnée, le seigneur de la Piocbetie, et moi Guy son fils, lui rend ici les armes. Guy, reprit OJon avec sarptise, je n>e suis grandement tiotnpé... mais de Bruxelles. Dans la nuit de dimanche lundi, vers minuit, le convoi de vitesse, venant de Cologne et amenant aussi des voyageurs de Spa. a rencontré sur sa voie, cinq ou six cents mètres de la station de Bruxelles une locomotive qui allait pren dre son charbon au bout de la rue du Progrès, l'endroit où se trouve le rac cordement ave la station de l'Allée Verte. Quoique le convoi eût considérablement ralenti sa marche, le cboc a été des plus violents. La locomotive isolée a été jetée hors des rails et brisée. Plusieurs voya geurs du convoi de Cologne ont reçu des contusions plus ou moins graves. Il est temps que l'administration des chemins de fer prenne des mesures sévères pour éviter des accidents qui se reproduisent trop souvent et qui mettent la vie des voyageurs en danger continuel. De nombreuses mutations sont atten dues, d'ici quelques jours, dans le personnel du service des postes. Il s'agit du'un remaniement presque général. Le bureau de l'Association pour l'abolition de la peine de mort vient d'adresser une lettre M. le ministre de la justice pour le prier d'appuyer auprès du Roi la requête en grâce formée par F. Pète, condamné mort aux dernières assises du llainaut. Plusieurs soldats du régiment impé ratrice Charlotte sont revenus Bruxelles, depuis peu de temps, par suite de circon stances fortuites qui nécessitaient leur présence au pays natal. On a pu remar quer, parmi ces derniers, un volontaire sur la poitrine duquel brillaient plusieurs médailles d'honneur,dont une du Mexique Ce brave était revenu reconduire en Bel gique sa femme, cantinière la légion belge-mexicaine, tombée assez gravement malade, et qui, prévoyant sa fin prochaine, voulait revoir sa famille. Son mari eut la douleur de la voir mourir pendant le* voyage, et il était veuf en débarquant. On écrit de Blankenberghe qu'une demoiselle étrangère a failli être victime de son imprudence, sans le dévouement d'un habitant de Bruges. Il y a quelques jours, deux femmes prenaient leurs ébats dans la mer et s'é taient aventurées assez loin. Tout coup on vit l'une d'elles disparaître sous l'eau et reparaître ensuite et cela plusieurs reprises. On crut d'abord un jeu. car on pensa que cette dame savait nager. Mais lève-toi, et surtout sileoce, je le le demande sur ton hooueur! Je le jure, u fil le cbevaliet I... Aussitôt, O Ion piqua des deux et dispaïut, Guy sortit bientôt après. Les spectateurs restèrent fort étonnés de ce qui venait de se passer, ils firent des conjectures sans nombre, aucune n'approchait de la vérité. On savait Guy de la Rochelle une armure pareille <t celle du deroier attaquant, on resta dooc généialeinenl convaincu que c'était lui qui avait défié le chevalier mystérieux. Mais com ment? mais pourquoi refusait.il de le combattre? Comment, rieu qu'a sa vue, avait il déposé son épée? Voilé ce qu'Odon et soo fils restèrent seuls a sa -oir. Alix ne ponvait pas pins que les autres com prendre ce mystère; seolemeutelle ne confondit point Guy avec l'autre chevalier inconnu, elle savait que son ami conservait celle rose blanche, souvenir du premier jour où le ciel reçut leur commune prière. Après le tournoi si singulièrement terminé, il y eut on superbe feslio, puis après encore des jeux commandés par Constance. Celle jouruée avait été un véritable enchantement. La onit venue, on éclaira le jardin, et c'étaient encore de nouveaux plaisirs, lursque, tout coup, un moine vêtu de blanc, l'air effrayé, l'œil hagard, partit un Cb'ist a la main; il criait: Malheur! malheur! Dieu les cris répétés de Marie! au secours! ap pelèrent l'attention d'autres baigneurs Aussitôt M. De Schryver, greffier provin- cial un excellent nageur, vola vers |çs deux femmes, et il put se convaincreqoe l'une d'elles venait de perdre fond Éi qu'elle allait disparaître dans les flots. Tout en nageant il put la conduire jus- que sur la terre ferme et là il la prit, mourante en quelque sorte, dans ses bras et la déposa sur la plage. L'imprudente baigneuse ne donnait presque plus signe de vie; mais les secours nécessaires loi furent aussitôt prodigués; et quelques in. stants après elle était hors de danger. Toujours est il qu'elle avait vu la mort de très-près. C'était, nous a t-on appris, une jeune institutrice d'une famille an glaise. Cet accident doit servir de leçon aux baigneurs ou baigneuses qui se fiant trop sûr leurs propres forces, s'exposent souvent perdre la vie dans la mer. On écrit du canton de Florenville que le prince Pierre-Napoléon Bonaparte, qui habile le Luxembourg pendant une partie de l'année, vient de recevoir du roi Léopold la décoration de commandeur de son ordre. Adelina Patti, la grande artiste, se marie. Les fiançailles ont eu lieu le di manche 18 juin. Ce n'est ni un prince, ni un duc, ni un comte, ni un baron, ni M. Strakosch, que la reine des cantatrices épouse, c'est un simple jeune homme, négociant, Milan, qu'elle a donné son cœur et sa main. On lit dans le journal hongrois Pesti- Hirnak Un avocat de Pesth, las d'alten-j tire en vain les clients dans son cabiuet, a eu l'idée d'établir une étude ambulante. Il se fait confectionner une baraque en bois montée sur un train quatre roues; il y établira son bureau et s'installera aiosi successivement dans les divers quartiers de la ville. Un exemple très curieux qui rapporte la llevue des provinces, dans son dernier n*. semblerait donner raison au système des sutlorifiques pour la guérison de la rage. C'est d'après un journal de 1830 que h Revue reproduit le fait Je me souviens, dit le narrateur, d'un homme qui demeu rait autrefois dans le même lieu que moi et qui eut le malheur d'être mordu d'un chien enragé. Quelques temps après, cet homme tomba malade, et bientôt se mani festèrent tous les symptômes de l'hydro- maudit le royaume pour les méfaits des grands, 'I pour I impunité qu'on laisse aux hérétiques qui st propagent Orléaos. Malheur malheur! car ose pluie de sang est tombée eo Guienne, non loin de la metI... (iVoyez sur mon vêtement, ces lâches rougeâties, rien o'a pu les faite disparaître, voyet mes rnaius, elles sont encore marquées rie celle pluie sanglante; celle pierre, que j'ai rapportée, res'e toujours rouge aussi, malgré lotis les efforts; ce Ch ist seulement, ce Christ de bois, qui reçu' celle inondation maudite, a, lui seul, repris sa couleur! N est ce point un miracle? N'est-ce point un avertissement du ciel qui vous dit avec moi 1 malheur! malheur! malédiction sur le royaume de f rance pour les méfaits des grands Celle appa rition, ces paroles terribles, jetées an milieu d'yne fêle, causèrent un épouvantable effroi chacun s'en- foil, les jardins, les salles du palais restèrent vides, et les oratoires se rempliient bientôt de gens pros ternés qui se frappaient la poitrine en disant- med culpà med culpd! Pour être continué.) (i) Il tomba uuc p'me rouge qui Puait u- I» peau,5"' l-s habita, sor la pierre, «l uuu sur lr bois De pareil pluies sont tu,nbér( quelquefois, 1. s a aitiibuées la»1"1 a rte la pous.,ié,r enlevée a des terres rungeâlrrs très fuis a de, matières provenant de petits p.j ilktu» 'lul Teoairnt de *.bir une métamorphose.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1865 | | pagina 2