Â,c VAN âEBOE,
angleterre.
amérique.
MARCHÉS.
G, rie m vrais, 6, Lille,
3
phobie, qui devinrent en peu de temps si
violents que ses amis résolurent unanime
ment de mettre fin ses souffrances en
l'étouffant.
Pour accomplir cet horrible dessein,
quatre d'entre eux étendirent un lit de
plumes sur le parquet; ils y renversèrent
le malheureux et le recouvrirent d'un se
cond lit de plumes, sur lequel ils se place
renl pour l'empêcher de respirer, Pendant
ce temps sa femme était retenue dans la
chambre voisine par quelques uns de ses
parents. On peut imaginermais non
décrire, l'état de l'infortunée, tant que du
rèrent les efforts et les gémissements de la
victime; elle resta accablée dans un maras
me effrayant.Mais lorsqu'un affreux silence
eut succédé au tumulte, elle sembla sortir
de son accablement l'horreur de cette
scène se représenta son esprit, et poussant
an cri désespoir qui déchira tous les cœurs,
elle s'élança dans la chambre.
Avec une force surnaturelle, elle ren
versa les hommes qui retenaient son mari,
et enleva le lit de plumes qui le couvrait.
I.a vie l'avait presque abandonné, mais la
respiration se rétablit bientôt et il ouvrit
les yeux. Les efforts qu'il avait faits
l'avaient couvert d'une sueur si abondante
qu'elle t uisselait de tout son corps. Il était
calme, et, au grand étonnement de tous
les assistants, il annonça bientôt que tous
les symptômes de sa cruelle maladie
l'avaient quitté. Cet homme vécut long
temps, eut une nombreuse famille, et
jamais ne ressen'it une nouvelle attaque
d'hydrophohie.
FRANCE.
Paris, 2 juiilet.
Le Manilefir contient aujourd'hui, sons
l'apparence d'une correspondance de Flo
rence. des explications intéressantes et
très-dignes d'attention au sujet de h
mission Vegezzi de la suspension des
pourparlers et des chances futures de la
négociation. Celte prétendue correspon
dance rédigée dans le cabinet de M.
Drouyn de Lhuys, a été lue hier, assure t-
on, dans le conseil des ministres tenu aux
Tuileries, et elle éclaire d'une lumière
assez vive l'ensemble de la situation.
Il en résulte que c'est le Souverain
Pontife qui, par une lettre autographe
adressée au roi Victor Ltnmauuel le G
mars dernier, a pris l'initiative des pour
parlers. Le Pape invitait, par cet lettre, le
gouvernement deTurin examiner avec la
cour de Rome la question des évéchés
vacants. M. Vegezzi fut chargé de traiter
cette affaire, ainsi que les points de détail
qui pouvaient s'y rattacher, et le program
me de négociations fut résumé dans les 5
questions suivantes 1* retour des évêques
éloignés de leur siège; 2° admission Jes
évêques préconisés 3° nomination aux
évèchés vacants; 4° exequalur et bulles de
nomination 3° serment.
C'est sur les deux derniers points que
l'entente n'a pu s'établir; mais, après avoir
constaté la rupture des négociations le
Moniteur ajoute, et c'est là la partie vrai
ment importante de ces déclarations:
Ces négociations n'auront point été
ioutiles, et il en demeura dans tous les
esprits une profonde impression. L'Italie
et la l'apaulé, ces deux puissances qui
jusqu'à ce jour avaient gardé l'une vis vis
de l'autre une altitude ennemie, se sont
mises en communication pacifique, ont
étudié de près dans des relations prolon
gées et cordailes, les divergences récipro
ques de leurs points de vue, les possibilités
respectives d'un rapprochement; et, bien
examiner les choses, on aperçoit que, si
les préoccupations de la famille ou des
souvenirs trop récents encore ont entravé
la réalisation d'un accord si désirable, on
D'à eu de part ni d'autre aucune peine
s'entendre sur les points étrangers la
politique et qui n'impliquaient rien de plus
que des questions de rapports entre
l'Eglise et l'Etat.
Il y a là, pour une tentative nouvelle et
qui ne saurait être bien éloignée, les chances
les moins douteuses d'un meileur succès.
Celle dernière phrase a frappé tout le
monde, et l'on en infère que le marquis
Fepoli est assuré d'avance du résultat de
sa mission. Le gouvernement français ne
lui refusera certainement pas, après un
tel langage, le concours actif et amical de
son influente invention, et nous pouvons
nous attendre voir prochainement M.
Vegezzi ou un autre négociateur piémon-
tais reprendre le chemin de Rome.
Une nouvelle grève menace les Pari
siens dans leurs plaisirs. Il s'agit, celte
fois, des artistes musiciens d'orchestre, qui
demandent une augmentation assez consi
dérable dans leurs appointements.
On écrit de Roubaix Voici un nou
vel et triste exemple des conséquences
qu'entaine trop souvent la manie île faire
des farces.
Pendant que les ouvriers d'une fabrique,
situee près du canal, déjeunaient sur le
quai, deux jeunes gens, prenant une caisse
vide, se placèrent dans celte guérite pour
se mettre a l'ombre. Des camarades enfer
mèrent brusquement les deux jeunes ou
vriers eu renversant la caisse sur laquelle
ils s'assirent. C'est en vaiu que les malheu
reux, pris comme dans un piège, tirent
entendre leurs cris, les deux farceurs
riaient aux éclats, encouragés par les lâ
ches témoins de cette scene. Cependant,
l'un des prisonniers, nommé Vandeuper-
hoet, fit un violent effort et parvint
briser une des parois de la caisse; on le
laissa s'échapper avec son camarade. Au
moment de reprendre son travail,Vanden-
perboet, éprouvant tout a coup de grandes
douleurs dans l'intérieur de la poitrine,
dut retourner chez lui où li se mit au in
en arrivant.
Quelques jours après il expirait. Il
résulte de l'enquête ouverte au sujet de
celte mort que le malheureux ouvrier
avait de graves lésions internes occasion
nées par les efforts laits pour briser la
cuisse.
On vient d'arrêter les deux ouvriers
dont lu conduite a eu un aussi déplorable
tléuoûiuËiit.
Un des incendies les plus considérables
qui aient éclaté depuis longtemps Lon
dres a été signalé lundi soir, II heures,
au coin de Brookes slreel et de lluloorn,
dans l'établissement d'un grand magasin
de meubles. Il y a eu douze maisons brû
lées et plus d'une trentaine d'atteintes.
Personne, heureusement, n'a péri.
Le Courrier des Etats Luis publie les
détails suivants sur l'incendie du navire
Cor Iroup: Dans l'a près midi du diman
che 4 juin, le vapeur Cor Troup quitta
Augusia (Géorgie) destination de Savait-
nah. il emmenait Savannah environ 2(J0
personnes, au nombre desquelles se trou
vaient beaucoup de femmes et d'enfants,
et des passagers de couleur. A environ 4
milles en aval d'Augusta, le Troup prit une
cargaison de 300 balles de colon, mal con
ditionnées et u peine retenues par des 1
cordes de mauvais chanvre. Le capitaine
hésita même un instant embarquer ce
coton, dans la crainte que le feu ne s'y
communiquât. Cependant il céda aux in
stances des propriétaires du colon et il
ordonna l'embarquement. Ses prévisions
ne devaient malheureusement pas larder
se réaliser. Dans la matinée du lundi,
environ 9 milles au-dessous d'Augusta, le
feu se déclara bord avec une intensité
effrayante. Le capitaine vit en un instant
qu'il lui serait impossible de sauver le
navire ou la cargaison, et il fit aussitôt
virer de bord et mettre le cap sur la rive
carolinienne; mais le feu gagnait toujours
et tellement qu'il n'y eut bientôt plus
moyen de tenir sur le steamer. Les passa
gers et l'équipage se jetèrent îi la rivière
pour gagner la côte la nage. .Malheureu
sement, beaucoup d'entre eux, ne sachant
pas nager, lurent entraînés au courant et
se noyèrent; d'autres persistèrent de
meurer bord et furent suffoqués ou
brûlés. Ce sinistre a coûté la vie 40
personnes. Quant au steamer, après avoir
flambé pendant quelques instants il dispa
rut en coulant. Il résulte des renseigne
ments précis donnés par plusieurs hom
mes d'équipage, que le feu a été commu
niqué au colon par des étincelles et des
flammèches tombées accidentellement de
la cheminée du vapeur.
COURTRAY, 5 juillet. Piix par hectol.
Froment blanc, fr. 19 ai, b. 0-24; id. roux,
00 00, h. 0-00; seigle, 1 l-35, b. o 68; avoine,
9 93, h. o 07; fèves, 1 5 00, b. 1 - 55Pommes
de lerre blanches, les i 00 kil., fr. 8-00 a 7-00;
id. rouges, 0-00 b 0-00; beurre, le 1/2 kil., 1-26
i-5(j; œufs, les 20, 1 - 4o b 1-67. - marché
AU BÉTAIL. Nombre des bêles exprse'es eo vente
Vaches, 1 70; génisses, 90; taureaux, (4, bœufs,
36. Bêles vendues 160 vaches au prix de fr.
io5 b 610 par tête; 85 génisses de 5o b 520; 10
U or eaux de 75 b 44o, ei 33 bœufs de 15o a 710.
La viaude de bœuf se veod de 75 80 c., le
172 kil. Bêles veudues pour l'exporiaiion, 60.
Huile de colza, les 1 o3 k. (l'ancienne tonne), fl.
58-10 b 00 00, b. O 5 o; ii). de lin, les 1 o5
k. id, fl. 48-oo b 00 00, b. o 5 o. Graine
de colza indigène et étrangère, l'hect., fr. 3t-00
a 00- 00; id. rie lin, indigène, 27-00 a 20 00.
Tourteaux de colza, les 100 k., fr. 17-25 b 17-60;
id. de lio, id., 23 00 b 28 5o; ni. de chanvre,
1 5 00 b 00 00. TntLKS Pièces exposées en
vente, to3; vendues, 98.
Dixmude, 3 juillet. Prix par hecl. Fro
ment, fr. 17 26 a 19 75; seigle, 12 5o b i5-oo;
niéleil, 10 86 b 1 1 - 55; avoine, 9 25 bto-s5;
fé»eroies, 1 5 76 b 16 oo;sarrasin,ooooboooo;
pommes de terre, les 100 k., 7 00 a 8-00; beurre,
le kiI., 2 71 b 3 44; oeufs, les 25, 1 - 32 b t -41
Pain de ménage, le k., 24 c id. 1 t|2 k., 36 c.
'D U n 'Jf 3 y 3
A l'honneur d'informer le Public qu'à
partir du 15 Juillet prochain il ouvre un
cabinet de Dentiste RUE .MARAIS, 6, A
LILLE.
Ayant travaillé dans les premières Mai
sons de Paris, Bruxelles et Lille, il est
même de contenter les personnes qui
voudront bien l'honorer de leurs ordres.
Il ose espérer leur confiance par la
grande modération de ses prix et les soins
qu'il apportera ses ouvragés.