D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. 48me Anne LA CLÉMENCE D'UN ROI. Mercredi 2 Août 1865. Ko 4,991. Nous recevons de la commission organisatrice du Festival la commu nication suivante que nous nous empressons de reproduire PROPAGATEUR FOI CATHOLIQUE. -- CONSTITUTION BELGE. REVUE POLITIQUE. La seule chose poor le moment qoi soit incon testable et visible A toos les yenx, dans la question allemande, c'est la faveur doot jooit M. de Bismark auprès du roi de Prosse. Plus les difficultés qoi en tourent ce gouvernement s'aggra.ent et plus paraît s'accroître la confiance que le roi Guillaume met eo ce ministre. A l'intérieur,faut lutter contre la représenta tion nationale, contre la magistrature et contre la presse. Au dehors, on lutte a»ec l'Autriche, avec la Diète de Francfort, avec la population des ducbés de l'Elbe. Par Vienne on apprend que depuis quinze jours environ le mioistère prussien est en possession de la dernière note aurrichienue, qui contient les concessions de l'empereur François-Jotepb., La réponse qu'y fera la Prusse n'est pas encore connue; tuais on sait qu'à cette note la Prusse n'oppose que des raisons qoi laissent subsister tout le différend. En France, les élections qui n'avaient pas donné de résnltat le 23 joillet oot été reprises le 3o. Comme la première fois, les résnltats sont reven diqués par les deux partis mais, eû difiniltve, on ne peut pas dire qne l'opposition ait perdu du terrain sur aucun poiol, puisqu'elle n'avait encore aucune positioo; tout ce qu'on veut bien reconnaî tre qu'elle a gagné est pour elle un progrès. Sur ce point, il ne peut y a»oir doute. A Orléans et dans presque tontes les villes du Loiret, A Bordeaux, h Dijon, a Vienne (Isère), en un mot sur presque tous les poiots de la Fiance, il y a eu des victoires pour l'opposition. Le Moniteur universel d'hier matin, s'ap- pnyant sur une correspondance de Washington, nous apporte une rectification dans laquelle nous avons la prétention de ne voir qu'une confirma tion d'un fait dont nous avons déjb parlé Suivant ce journal, le gouvernement des Etats-Unis a ré duit a 2b,ooo hommes la force armée qui doit rester cantonnée sur le Rio-Grande, Galveston et le long de la côte du golfe; 1 5,ooo hommes occuperont diverses garnisons dans l'intérieur. Suite. Voir notre numéro du samedi 29 juillet. Charmé de trouver l'occasion de se jeter peut- être dans quelque danger, Guy ne balança pas: d'ailleurs, dans ces temps de chevalerie et de bra voure, nul ne recevait un appel, quelque étrange qu'il put être, sans y répondre aussitôt. Sortant donc du jardin par la porte qui donnait snr le faubourg Lucotitins (1), il se dirigea sur la roule d'Eufer (2). Arrivé au quart du chemin, il vit un chevalier dont l'armure lui fit, de loin, reconnaître le châtelain de la Rochelle. Guy ayaot témoigné le plaisir de le revoir, lui exprima sa surprise; car il ne pouvait comprendre comment, lui qui roonirait tant d éloignemeot pour la cour, pour Paris et tout ce qu il renferme, était enfin venu les visiter. Des raisons puissantes, des affaires majeures m'ont cou - (1) Qui est deveuu le quartier Saint-Sulpice. (2) Aujourdhui la rue d'Enfer. Le Moniteur ajoute aussitôt après Néanmoins les 5o ou 60,000 hommes, aiosi retranchés de l'aimée du Texas, ne seront pas licenciés Ces troupes iront camper la Nou.elle-Orléans, Wicksbourg et sur différents autres poiots des rivières de l'Ouest. Voila donc qui est reconoo une armée de 100,000 hommes ne sera pas cantonnée tout en tière sur les bords do Rio-Grande; mais elle exis tera pour être la pottée des événements; et, dès b présent, 25,000 hommes lui servent d'avant- garde. C'est parler très-clairement. On sera heureux d'apprendre que l'accident sur venu au câble sous marin, dans la jontnée du 29, est réparé. Le travail de la pose a repris depuis le 5o. Plus le Great Eastern va se rapprocher des côtes de l'Amérique et plus va grandir l'espéraoce do succès; mais on doit se rappeler que ces sortes d'entreprises comptent jusqu'à présent plus de déceptions que de succès. Une pièce fort curieuse vient d'être distribuée tous les membres de la Cham bre. C'est une longue lettre imprimée de de NI. A. Neut qui prouve, pièces authen tiques l'appui, que M. Goblet a eu grand tort de révoquer en doute l'aflirmalion de M. Coomans portant que maints électeurs libéraux s'engagent envers les associations assermentées VOier Cttinre tour r-nnr-ipn. ce en faveur du candidat quelconque qui leur est imposé par la majorité. M. A. Neut produit des documents maçonniques d'a près lesquels chaque maçon doit jurer d'employer toute son influence pour faire réussir la candidature de la loge et que des représentants et des sénateurs sont obligés de consulter la loge ou le Grand- Orient dans les occasions graves qui peu vent se présenter pendant la durée du mandat parlementaire. Le documenlajoule que l'inexécution des engagements pris par nos législateurs envers la loge les expose des peines sévères laissées la disposition duit ici, dit Odoo, mais j'y veux rester iguoré de tous. Je n'ai pu résister au grand désir de voir mou fils! point ne me feras tepeotir de ce témoignage de ma tendresse, et il faut qu'à l'instant même tu donoes la parole de chevalier de ne jamais révéler ma venue en ce pays. Je le jure, reprit Guy. Maintenant je n'ai plus rien craindre, et pnis dire que, ponr être bien certain de vivre ici tout fait ignoré, j'ai pris ma demeure, ainsi que quelques miens amis, au château de Vaovert. Au château de Vauvert, abandonné de toos les vivants (t)7... Par la gorge! les trépassés ne nie fout point frayeur; je sois en assez boune intelligence avec les démons qoi font leur baccbanal dans ce castel et dans ses environs; mais il ne me plaît guère de de viser ici; vieos donc me vnir au château de Vau vert, je l'y attendrai minuit, samedi prochain celle heure est celle de la grande terreur ce jour celui du sabbat qui effraie toute la population, Depuis que Robert et sa piemiere femme Kertlie avaient élé excoin umuié.s, a l'occasion de leur mariage, le château de Vauvert était, dii-ou, habile par l*-s diables qui causaient mille maux dans le pays dont chacun déserta eu faisant raille récits effroyables. du Grand-Orient. La rédaction même des journaux est dirigée par les délégués des loges principales. Un aulre document maçonnique signé Verhaegen et dalé du 1" janvier 1856 démontre que les électeurs et les députés maçons ont rendre compte de leurs votes aux loges dont ils dépendent. Parmi les Fêtes annoncées, l'occasion de la Kermessele Festival promet d'être une des plus belles et des plus animées. Le détail de cette solennité musicale a été confié pour la partie chorale, notre jeune Société de Chœurs et pour la partie instrumentale au Corps des Sapeurs-Pom piers. Nous croyons être agréables au public en donnant ici la liste exacte et complète des Sociétés et des Corps de musique qui prendront part au Festival. SOCIÉTÉS DE CHOEURS. 1. Roubaix. La Lyre Roubaisienne. 2. RnaLait, Sociôt 3. Bailleul. Orpneon. 4. Bergues. Société chorale philhai monique. 5. Bergues. VOrphéon. 6. Halloio. L'Écho de la Lys. 7. La Madelaine (Lille). L'Étoile. 8. Houpliues. La Cécilienne. 9. Wervicq (France). Les frais Amis. jo. Marcq en Batœuil. La Lyre Marquoise. n. Hellerames (Lille). L'Union Chorale. 12. Gand. Ledeganks Genootschap. kring 13. Bruges. Koorzang Maalschappy Vrienden- 14. Gaod. Van Crombrugghes Genootschap. 15. Gaod. Lei en Schelde Gatm. 16. Ypres. Société des Chœurs. 17. Mémo. L'Union. oocqtte je De puis appréhender que tu sois aperçu, et que notre entretien soit troublé par gens impor tuns. Devant les eovuyés de Satan que tu pourrais rencontrer Vauvert, ou devant d'autres sorcelle ries qui vaudraieut arrêter tes pas, fais seulement braodir ton épée, en disant Arrièrediables verts! A samedi ilooc. Je sais que to désires l'unir la belle Alix d'Avalloo, qu'elle languit dans un cloître, mais ses voeux éternels ne sont point encore prononcés. Nous aviserons toutes choses, mon fils, et peot être... mais il faut nous quitter bientôt, dit-ilen partant au galop. A bientôt, reprit le jeune bomme, qui revint tout pensif, répétant chacun des mots que son père lui avait dits; et malgré lui son cœur y poisait on espoir que sa raisoo repoussait. La nuit du samedi, et l'benre indiquée, le che valier se tendit au château maudit. Dès qu'il en approcha, il entendit d'affreox hurlements, il vit ce diable vert (1), avec ses yeux de feu, sa langue (1) Ou parlait surtout d'un monstre vert qui brûlait les ca banes, enlevait les femmes, tordait le cot aux hommes eDfiu si quelqu'un disparaissait, on prétendait qu'il était allé au diable de Fauvertce qui deviot proverbia.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1865 | | pagina 1