Timus. l'effet d'élever un monumentàia mémoire de nos braves compatriotes tombés Ta* camburo. Résultat du concours de bétail gras qui a eu lieu le 31 juillet 1863. A. Boeufs de l'âge de cinq ans au plus, quel que soit leur poids (5 concurrents). La i° prime, 173 francs et une médaille en ver meil de la valeur de 18 francs, au sieur Caeneo, Ainand, boucher S Poperinghe pour le bœuf n° 5. La 2e prime, 1 20 francs el une médaille en ver meil de la valeur de iâ francs, au sieur Gantois, Pierre, cultivateur a Leysele, pour le bœuf t>' 1. Accessit au sieur Vereecke, Louis, marchand de bestiaux k Dixmude, pour le boeuf u* 3. c. Génisses de l'âge de quatre ans au plus (7 concurrents). La i* prime, 100 francs et une médaille en ver meil de la valeur de 12 francs, au sieur Det-reu, Désiré, boucher k Ypres, pour la génisse o" 8. La 2" prime, 70 francs, au sieur Couvreur, Jeao- Baptiste, boucher Messines, pour la génisse n* 1. La 5" prime, 4o fraocs, au sieur Caeiieu, Arnaud, boucher £1 Poperinghe, pour la génisse n° 7. D. Vaches, quel que soit leur âge con currents.) La i* prime, 100 francs et une médaille en argeot de la valeur de 10 francs, au sieur Vereecke, Philippe, boucher k Dixruude, pour la vacbe u° 2. La 2* prime, 70 francs, au même Vereecke, Philippe, pour la vache n" 4. La 3e prime, 4o fraucs, an sieur Dewitte, Pierre, marchand de bestiaux k Wervicq, pour la vache n* 6. E. Veaux dits Jaarlingen (5 concurrents.) La i" prime, 60 francs et une médaille en ar gent de la valeur de 10 francs, au sieur Wallaerl, Antoine, boucher a Ypres, pour le veau dit Jaar- liog u* 1 La 2e prime, 3o ft", au sieur Dehaene, Arsène, cultivateur k Rousbrugghe Haringhe, pour le veau dit Jaarlrng u* 4. F. Veaux gras (11 concurrents) La 1' prime, 4o fraucs, au sieur Dtbreu, Désiré, boucher k Ypres, pour le veau gras n* 11. La 2" prime, 20 francs, au sieur Decapmaeker, Jean-François, boucher k Ypres, pour le veau gras n* 10. G. - Moutons, de l'âge de trois ans au plus, du poids de 5o kilogr. au moins (2 concurrents.) La 1* prime, 20 francs au sieur Vandecasteele, Edmond, boucher k Dixmude, pour le mouton n° 1. La 2" prime 10 francs, au même Vandecateele, Edmond, pour le mouton n* 2. h. Porcs de l'âge de deux ans ou plus, son bonheur fu ur, si bien qu'il reprit la route d'Enfer, où malgré tous les dtables, il tè>a le pa radis sur la terre Un de ces démons infernaux semblait cependant s'acharner k suivre ses pas, et malgré sa brandissante épée, malgré les mats qui avaient mis en fuite tons les autres, ce démon rouge persistait k le suivre: plusieurs fuis même il chercha k l'alleiudie avec sa longue et redouta ble fourche de fer j enfin, ennuyé de celle pour suite, de ces attaques, le chevalier courut sur lui el le blessa au bras droit dont il sortit force sang, assez semblable au sang humain I... Après cette leçon, monsieur Satan se trouva satisfait, sans doute, car le chevalier suivit sa route sans être iaterrompu dans ses douces rêveries. Le lendemain, on s'entretint assez généralement d'une blessure qn'Ardfasl avait reçue au bras droit eu se défendant, disait on, contre des coureurs de nuit. Guy fut vivement frappé de celte circon stance, et pensa que le seigneur normand pouvait bien être cet acharné diable rouge qu'il avait blessé ig veille, mais forcé de se taire sur sa course k Vauvert, il s'en tint aux conjectures et ne put éclaircir ses soupçons. La cour partit pour Compiègne, Ardfast l'y sui vit malgré la souffrance occasionnée par sa bles- dupoids de 1 5o kilogr. au moins (6 concurrents.) La ie prime, 5o francs, au sieur Delnbel, Ho noré, marchand de besriaux k Zillebeke pour le porc n* 1 acheté par le sieur Hugbebaert, Louis, cbarcniier k Ypres. La 2" prime, 25 francs, an sieur Bail, Salurne, marchand de bestiaux k Vlamerlinghe, pour le porc n* 4, acheté par le même Hugbebaert, Louis. A l'occasion de la Fêle communale des trains spéciaux seront organisés demain sur les lignes ferrées de Poperinghe Ypres et d'Ypres Courlrai. Heures de départ De ^operiughe Ypres, i li 3o zn. D'Yprès Poperinghe, il h. i m. du soir. D'YpresèCourlrai et G»ud, 11 b. «lu soir. Ces fraios feront anêt toutes les stations inter médiaires. La distribution des ptix aux élèvps du Collège épiscopal aura lieu aux Halles jeudi 10 août, 10 h. du malin. La distribution des prix aux élèves du Collège communal el de l'Ecole moyenne de l'Etat aura lieu au local des Halles, lundi 14 août 3 h. de relevée. Par suite d'une décision du Conseil com munal de la ville de Termonde, d'offrir un concours de tir la cible tous les corps d'infanterie el de sapeurs pompiers de la garde civique du royaume fixé au diman che 3 septembre prochain MM. les mem bres de notre milice citoyenne qui désirent y participer, peuvent se faire inscrire le lundi 7 el le mercredi 9 du courant mois, 4 heures de relevée, an local de la société de la Cour de Sainte Barbe. Hier malin, pendant qu'un vitrier tra vaillait sur une échelle la façade de la maison de M Ed. Bouckenaere, au coin de la rue de Dixmude, l'échelle a glissé el le fils de M. Bouckenaere, un enfant de cinq ans. qui jouait sous l'échelle a reçu tout ce poids sur la tête. Le coup a été d'une vio lence exlrêmp. Le sang jaillissait des yeux du petit malheureux qui a en outre une jambe fracturée: DÉPÊCHES TÉLÉGRAPHIQUES. Lisbonne, i" août, au soir. La Reine est heureusement accouchée d'un fils. Ancône, 3 août. Le choléra continue sévir. Mercredi 40 décès ont été consta tés, el jeudi 53 Le lléau a fait son appar ition Salonique et Cavrilla. chronique judiciaire. A l'audience des assises du Brahanl du sure. Quant au chevalier Gny il fui vivement conirailé de ce voyage qui devail relarder l'exé- cnliou des projets de son père; mais le séjour k Compiègi e ne devait pas re bien long, et'il se résigna de son mieux. Dés les premiers jours, le roi voulu! chasser dans la Itnêi, pendant un repos, il abandonna son desi'ier a sesécuyersel s'éloigna de tout suri monde, afin de se livrer aux inspirations poétiques dont il se senlaii animé. La chasse ainsi interrompue, chacun occupa di versement son temps; Guy, selon son habitude, recherchait la solitude; laissant donc aller doucement sa mou lure, il s'enfonça dans le bois, mais arrêté par dd épais taillis, il mil pied k terre et s'assit, k l'ombre, sur le tronc d'un vieux chêne. Il rêvait depuis un quart d'heure, lorsque le silence de la forêt fut troublé par uo bruit on peu lointain, bientôt Guy entendit quelqu'un venir de son côté k pas précipités: Q i'esl-ce? dit-il, se trouverait- il en ce lieu quelque malfaiteur qu'on poursuit? s Et se précipitant l'épée haute vers l'endroit où re tentissaient les pas, il se heurta contre uu homme qu'il retint vigoureusement, mais voyant son ar mure pareille k celle que lui-même avait prise ce jour-lk pour aller k la chasse, il reconnut le vi comte delà Rochelle: Mou père ici, fit-il avec 2 août, comparaissait le nommé Gils. soi5 l'accusation île meurtre sur sa femme le^. lime, pour des motifs de jalousie. Déel^ coupable du crime d'assassinatGils a été condamné la peine de mort el aux frai, du procès. Le docteur Sprague, chirurgien, arrm» d'avoir voulu empoisonner sa femme, son beau-père sa belle n»èreelunedoiuesiiqut a été acquitté par le jury. COl'R D'ASSISES D'EXETER (ANGLETERRE.) UN CUOQUEMITAINE EN JUPONS. La cour d'assises d'Exeler vient dr terminer un procès destiné occuper un- place part dans les annales criminelle Il s'agit de la femme Winsor dont les for. faits révèlent une immoralité et une féroeilé dont il n'y a pas d'exemple. Celle femme Winsor faisait profession de tuer les enfants. Pour une centaine de francs, elle se chargeait de débarrasser les parents des enfants qui les gênaient. Elit avait fort faire. Ses pr incipales cliente étaient des servantes qui avaient un enfant naturel; elles écrivaient cette femme de venir chercher l'enfant, payaient le prit convenu et n'avaient plus s'occuper d, rien. La femme Winsor fut arrêtée il yi quelques mois, ainsi que la mère d'un enfant qu'elle avait assassiné; tomes tlwi passèrent en jugement, mais les preuves de culpabilité n'étaient pas suffisantes, e! le jury, après avoir été enfermé plusieurs heures, fut renvoyé sans rendre un verdict Les accusées restèrent en ptison pour être jugées aux nouvelles assises; mais, celte fois, pour avoir toutes les preuves nécessaires, la tnère de l'enfant assassiné devint d'accusée témoin ce que l'on appelle qucen's evidence (témoin de la reine). C'est là, soit dit en passant, une des ignominies de la loi anglaise. La loi ne permet pas l'interrogatoire des accusés; ainsi, pour faire parler un îles complices, il faut l'ap peler comme témoin, el, dans ce cas, il est pardonné, que! que soil d'ailleurs la part qu'il ait prise au crime. Devenu queen't evidence, la femme liai ris, mère de l'enfant, a tout avoué elle a raconté que la femme Winsor lui avait proposé de la débarrasser de son enfant d'abord, elle n'accepte pas le meurtre, mais met son enlant en pen sion chez celte femme; puis ennuyéetle de voir payer les mois de nourrice, elle se rend chez elle et l'affaire est conclue; on tlisrule le prix puis, quand tout est arrangé, la mère demande cette femme comment surprise. Oui, Ion pèe «lit Odon en relevant la visière de son casque et laissant voir un isage pâle el défiguré par la terreur. Q ,'est il rlooc survenu, de grâce! dites mon pète, d'où vous tient cet effroi? 3ieniôl tu le sauras! mais sans tarder donoe moi ton épée, too coursier, il nie les faut, je les veux!.. 'Et, raalg-é son âge, il saatt sur le cheval, piqua des deux el disparut. Le chevalier ne savait que penser de ce départ qui ressemblait k une fuite, il n'osait quitter place, el restait cloué au so! par une crainte inel- plicable. Des voix bruyantes, des pas de che>aiUi des bruits d'armes, se fi ent entendre; c'étaient les gens du roi; ils se précipitèrent sur lui,'e chargèrent de fers eu criaot: k Nous lettons l'as sassin de Robert! Ces mots furent un coup de fondre pour Guy, car il crut comprendre alors!-- L état dans lequel il venait de voir son père, s' fuite précipitée s'expliquait, hélas!.. Il frémit en voyant la méprise dont il était victime, méprise qui s expliquait facilement par la ressemblance des deux armures; mais malgré l'horreur quel»' inspirait la pensée de pouvoir être accusé du crife le plus inouï, il résolut dans sa générosité, d»"5 sa douleor, de sauver la tête de son père {Pour être continué.)

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Le Propagateur (1818-1871) | 1865 | | pagina 2