Un arrêté royal, en date du 10 août, porte qu'à compter du 1" septembre pro chain, un traitement de 600 fr. est attaché la première place de vicaire de l'église succursale de Houlhulstcommune de Clercken (Flandre occidentale). Barcelone, 15 août. Une grande partie de la population a déserté la ville cause du choléra. Avant la rupture du câble, l'isolement avait été partiellement détruit, et c'est au moment où le navire s'était arrêté, les ingé nieurs étaient occupés rechercher l'avarie, que le câble se rompit et disparut une profondeur de 3,900 mètres. On essaya de le repêcher au moyen de crochets et de cordages. Dans la journée du 3 août, le câble fut accroché, mais les cordages cas sèrent quand il en eut été retiré de l'eau une longueur de 2,200 mètres. On perdit ainsi 2,800 mètres de corde. Trois autres tentatives pour repêcher le câble furent faitps sans succès. Toutes les personnes qui ont fait partie de l'expédition expriment l'opinion que le Great-Easlern convient parfaitement la pose d'un câble atlantique. On a remarqué que l'isolement devenait plus complet après la submersion du câble. On est con vaincu que l'entreprise qui vient d'échouer encore celle fois est parfaitement pratica ble^ il circule ici de fausses pièces d'or de 10 francs, monnaie française, Napoléon III, au millésime 1862. La couleur est plus ou moins cuivre rouge les pièces ne rendent aucun son. Un accident est survenu M. Louis Godard qui, le 15 août, a exécuté une as cension Rouen. Voici comment M. Godard fait connaître lui-même dans une lettre qu'il adresse de Paris sous la date du 17, les péripéties de celte traversée M. Godard termine sa lettre, en priant de donneF connaissance de ces faits, afin que les personnes qui auraient retrouvé le ballon puissent le lui faire savoir. M. Godard s'engage rembourser tous les frais que la trouvaille aurait occasionnés celui qui l'a faite. Le ballon de M. Godard a été retrouvé hier matin sur la ferme du sieur Verslraete, cultivateur Passchendaele, près le caba- rêl .1 la Heur de l.in. La nacelle contenait deux bancs, une doublure de chapeau d'homme aux initiales C. L., quelques morceaux de pain français et du fromage. Le roi et M"' la duchesse de Brabant avec leur suite sont arrivés avant-hier dans l'après midi Ostende par un convoi royal express trainsous la conduite des fonctionnaires supérieurs de l'administra tion des chemins de fer de l'Etat. On écrit d'Ostende, le 17 août Le Roiaccompagné de la duchesse de Bra bant est arrivé Ostende, ce soir, 4 heures 15 minutes. Au moment où Sa Majesté s'est mon trée au haut de l'escalier de la station, pour entrer dans sa voilure, elle a été ac clamée avec enthousiasme par la foule compacte de Belges et d'étrangers qui attendaient son arrivée. Partout sur son passage, dans les rues parcourues pour se rendre au palais, notre souverain a été l'objet d'ovations respectueuses et empres sées. La réception, d'après le désir mani festé par le Roi, n'avait nul caractère offi ciel, les autorités civiles et militaires ayant été informées de l'incognito que S. M. voulait garder. Lundi après-midi une tentative de meurtre a été commise, dans la rue des Vierges, Bruges, par une femme sur son mari. D'après les bruits qui courent, il résulte que la lemme Avé, épouse de Pau- wels, garçon boucher, était, dans l'après- midi de lundi, prise de boisson et harcelait son mari pour obtenir encore de l'argent afin de se livrer de nouveau ses libations. Ce dernier refusa et, comme il présévérail dans son refus, sa femme prit un couteau de boucher et le plongea dans le bas-ventre de la victime. A peine cet horrible fait accompli, la femme Pauwels perdit la raison. Sortant de chez elle, elle se mit crier: Oh! accourez, un malheur est arrivé, mais c'est dans la précipitation! Immédiatement la police fut requise; sou arrivée, le mari s'opposa l'enlèvement Je sa femme disant que ce n'était rien. Mais un petit garçonqui avait assisté celte triste scène, déclara, sur la demande du com missaire de police que l'épouse Pauwels avait porté le coup; nonobstant les prières et les supplications du mari, la police em mena la femme Pauwels et l'incarcéra. La victime, se trouvant dans un état très-dangereux, ne put être portée immé diatement l'hôpital, ce n'est que plus lard dans la soirée 11 heures, que le transfert put s'opérer. Le conseil communal d'Anvers vient de décider, l'unanimité, d'intenter une action judiciaire pour diffamation au sieur Jean Van Ryswyck, membre du conseil et rédacteur du lioophandelainsi qu'à la ré daction de celle feuille,-pour avoir injurié et calomnié les conseillers communaux, en soutenant que la vente des lerrains militaires la société Ybri leur avait valu des pots de vin. La poursuite sera dirigée aussi contre le comité de rédaction du Kooplmndelcom posé de MM. Rigelé, professeur l'Athénée d'Anvers; Jacobs-Iieeckmanset llagenaars, courtiers, et Oudenhoven, nommé, il y a quelques jours, bourgmestre Borgerhoul. On parle beaucoup Louvain, et aussi Bruxelles, des futures nominations l'Université catholique. D'après les on dit, M. Natnèche laisserait les fonctions dç vice-recteuràM. Vandensteen, pourdonner le cours d'histoire nationale, en remplace, ment de M. David, qui une pénible raala. dieimposeun repos bien mérité; M. Jacobs, avocat Louvain, prendrait la place de M. Defossé. Le cours de feu M. Hallart serait donné par M. Léon Demongc ou par M, Loise, actuellement professeur l'Athénée de Tournay; on parle de M. Poullet pour occuper la chaire de M. Arendt. On dit que l'arrêté fôyal accordant grâce de la prison et de l'amende M. le général Chazal ne sera promulgué qu'à l'occasion des fêtes de septembre. On as sure que semblable grâce sera en même temps accordée M. Delaet, bien que celui-ci n'ait fait aucune démarche pour être exempté de la condamnation portée contre lui par l'arrêt de la conr de cas sation. Le camp de Beverloo ayant été levé, les recrues des divers corps d'infanterie viennent rejoindre leurs régiments res pectifs. On écrit de Namur, 16 août: Hier, 9 heures, le corps de Mgr de Desselle, revêtu des habits pontificaux, a été exposé dans la chapelle de l'évêché. Mgr. Gengler a célébré, au milieu d'unepieuseassistance, la sainte messe pour le repos de l'âme du vénéré prélat. Dès que la nouvelle que le corps de Mgr était exposése fut répandu en ville, une multitude innombrable n'a cessé de se porter l'évêché pour contempler une dernière fois les traits do saint évêque. Les fidèles ont témoigné leur vénération pour le regretté pontife en faisant Joncher ses restes mortels des livres et objets de piété. On écrit d'Aische en Refait (Namur): Un grand malheur est arrivé samedi soir S'-Michel, sur la route de Namur Lou vain. Le nommé Nicolas Laurent, d'Aische en Refail, conduisait, aidé de plusieurs hommes, un taureau d'une grande force sortant des élables de M. Denis, bourg mestre d'Aische. L'animal était solidement garrotté. Le voyage s'était fait sans diffi culté, lorsque tout coup le taureau dans un accès de fureur, s'élance sur Laurent, le terrasse et lui passe sur le corps. Ce fut l'aflaire d'un instant. Bendu plus furieux, il s'élance sur un autre homme accouru au secours de son malheureux compagnon. Heureusement, un mouvement prompt lui fil éviter le coup if ne lut qu'effleuré et légèrement blessé. Loin d'être apaisé l'ani mal semblait chercher une nouvelle victi me. Apercevant un homme de l'endroit qui se trouvait près d'un étang, il s'élance de nouveau, l'atteint et l'éventre d'un coup de corne. La blessure était horrible voir. Le taureau disparut ensuite dans une prai rie voisine dont on garda avec soin toutes les issues. Le malheureux Laurent le premier atteint, eut encore la force de se relever et de se traîner dans une maison voisine, où il expira quelques heures après. Les bles sures du troisième mettent ses jours en danger. Nous apprenons que le R. P. ^an DÉPÊCHES TÉLÉGRAPHIQUES. Madrid, 13 août. L'infant don Fran çois est mort. Ses dépouilles mortelles seront transportées l'Escurial, pour être déposées dans les caveaux de la famille royale. Londres, 17 aoûtau soir. Voici des détails sur l'accident arrivé au câble. NOUVELLES DIVERSES. Je suis parli b 5 heures et demie par uo temps e'pouvantable accompagné de fortes bourrasques variant du Sud-Est au SuJ-Ouest. La pluie aug mentant de plus en plus le poids de l'aérostat et de ses «grès, je fus obligé de jeter mon lest. Arrivé eu vne de la Maoche et n'ayant plus aucun moyeu de me relever, je fus traîné sur le sol avec une rapi dité verligioeose; pendant celte course, la corde de l'ancre, quoique très-forte, se rompit, ce qui m'obligea abandonner le ballon. Il était alors six heures et demie du soir je ure trouvais Crecy.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1865 | | pagina 2