D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. 49me Année. Samedi 26 Août 1865. N° 4,998. LA CLÉMENCE D'UN ROI. LE PROPAGATEUR FOI CATHOLIQUE. CONSTITUTION BELGE. REVUE POLITIQUE. La convention sortie de l'entrevue deSalzbonrg cous est maintenant connue deux organes minis tériels, la Correspondance provinciale, de Berlin, et la Correspondance générale autrichienne, viennent de parler en même temps. Nous «oyons dans cette convention deux choses iraportanteset presque décisives: l'Aotriche a aban donné la cause du prioce Frédéric d'Augusteo- boorg. Elle a laissé la Prosse se faire la part da lion; mais voici maioleoant la çompensalion Dans un aveoir qui peut n'être pas éloigné, la confédé ration germanique a l'espoir de succéder la Prusse dans les droits qui vieuoent d'être recoonus cette puissance sur Kiel comme port maritimesur Rendsboorg comme forteresse fédérale. Evidemment, ces droits ont quelque chose de nominal ou même d'éventuel, parce que la Prusse ne 6e dessaisira pas facilement; mais, dès le prin cipe, les hommes d'Etal allemands, laissant la conduite des opéiations militaires entre les mains de la Prnsse, ont dû prévoir en partie ce qui arrive aujourd'hui. Deux grands pays oot droit en ce moment plus que tous autres l'attention, ce sont la Russie et les Etats-Unis. Aux Etats Unis, qoatre millions de noirs récla ment les droits civils et politiques des blancs; en Russie, les serfs émancipés n'ont pas A réclamer des droits politiques qni ne sont concédés aux au tres classes de la société que dans la mesure la plus restreiote. Mais, en atteudant mieux, ils ne parais sent se servir pour la plupart de la liberté de leurs personnes que pour ne rien faire et s'enivrer. Si les États-Unis luttent cootre les rixes et les attaques A mains armées des noirs cootre les blancs, la Russie est aux prises avec deux fléaux, l'ivro gnerie et l'incendie. Le premier de ces fléaux ex plique le second, comme la cause est b l'effet. Les assassinats dans les villes et sur les routes de viennent nombreux aux Etats-Unis; on ne par vient pas toujours a les expliquer. Le grand problème social h résoudre aux États- Unis et eo Russie est celui-ci Tout bomrae peut- il iudistinctemeut être traité comme un membre utile et admis ce litre A tous les droits que les institutions reconnaissent aux citoyens ou aux ha bitants do pays? Telle est l'expérience qui se fait sur deux points fort éloignés et daus de conditions bien différentes. Suite. Vuir uulre numéro du mercredi a3 août. Il était impossible de rester froid devant le tou chant spectacle de ces communions, toutes les âmes étaieot émues, tons les yeux avaient des larmes; une auréole de sainteté, de bonheur, parais sait rayonoer autour de Robert, Guy ne semblait pas etre moins que lui un élu du ciel on aurait cru qu'il s'élevait déji vers la céleste patrie. Sur le visage des autres condamnés, on voyait de douces larmes suivre les traces laissées par les lar mes du repentir. Et si I on avait pu voir la soeur Augnstine, que sur, divin maître venait de visiter, on l'aorait prise pour un ange arrivé des célestes légions Q i'tl est donc grand, qu'il est donc beau ce sacrement, qui peut ainsi changer eo joie toutes les doulejirs! ce sacrement qui, lorsque la mort est LE CORPS RELGE AU MEXIQUE. Les détails que nous avons donnés sur le combat de la Loraa, près de Tacamburo, se trouvent confirmés et complétés par la lettre suivante, écrite par un officier fran çais Après les événements d'avril, les dissi dents, refoulés dans le sud du Micboacan, qui ne pouvait les nourrir, avaient tenté différentes reprises de forcer un de nos postes pour s'ouvrir un passage au nord; plusieurs fois contenue et ramenée, leur armée avait cependant réussien juin s'emparer d'Uruapan. Mais le colonel Clin- chant du Ie' de zouaves étant accouru et ayant combiné ses mouvements avec ceux du lieutenant colonel Vander Smissen il avait, par des marches habiles, obligé l'ennemi évacuer en toute hâte sa con quête et rentrer malgré lui dans les terres chaudes, A la suite de ces manœuvres, les trou pes françaises évacuèrent le Micboacan et le lieutenant-colonel Vander Smissen fut investi du commandement militaire de ce département, en conservant soussesordres une brigade mexicaine et ses volontaires. Son premier soin fut de choisir une position militaire qui lui permit, tout en ménageant un abri ses troupes, de cou vrir Morelia de barrer l'entrée dans les terres tempérées et surtout d'être portée, pour prévenir l'ennemi, sur les points de passage obligés qu'il devait tenter de prendre. Cette position, le lieutenant-colonel Vander Smissen pensa, avec raison, la trouver dans la ville de Patzcuaro, et il y établit son quartier-général Patzcuaro, en effet, offre d'abondantes ressources, ferme la roule de Morelia du côté du sud et si l'assaillant veut l'éviter, il prêle nécessai rement le flanc en tournant le lac. De leur côté, les dissidents n'avaient rien négligé pour réparer leurs pertes et resaisir une offensive, qu'ils sentaient être pour eux une question de vie ou de mort. Ne reculant devant aucun moyen, traitant les populations de leur propre pays comme la, vous fait ternir qa'eufio tous entrez dans la vie La cérémonie sainte allait s'achever, et lorsque le prêtre se retourna en disant Allez car la messe est dite.' tous les cœurs fi émirent Les gardes s'avançaient «ers les condamnés, et le cor tège funèbre allait te remettre eo marche, lorsque Robert se plaçaat devant les trois malheureux, leur dit: Fivez, je ne puis punir lorsque Dieu vous a pardonné! Pivez; car je ne puis faire mourir ceux que Dieu a reçus avec moi sa table sain te!.. Uo cri se fit entendre il partait du sanc tuaire des religieuses. Guy, ses deux compagnons et tout le peuple se jetèrent aux pieds du roi. A cet instant on aperçut uo vénérable prélat, qui oubliant le poids des années et la fatigue d'un voyage, traversait l'église avec précipitation. C'é tait Gaoslio, il était suivi de Cbristieo, qui parais sait heureux comme jamais oo rte l'avait vu. Le roi n'eut pas le temps de témoigner sa surprise a cette apparition inattendue, car l'évéque de Bjur- s'ils fussent les conquérants les plus impi toyables, ils avaient par la force ou la ter reur, extorqué de nouveaux impôts et fait un recrutement réquisitionnaire qui porta leurs forces l'effectif de 3.500 hommes. Leur commandant en chef Arteaga, remis de ses blessures, s'était replacé la tête de ces troupes, et vers le commencement de juillet, il mit eu mouvement ses têtes de colonne et les montra dans différentes di rections pour donner le change sur ses véritables intentions. Le lieutenant-colonel Vander Smissen, aux premières nouvelles de la marche de l'ennemi, prit rapidement ses dispositions. Il concentra sur lechampses détachements échelonnés et attendit que le mouvement de son adversaire fûl nettement dessiné. Enfin, ayant su avec certitude Santa Clara, qu'Arteaga venait de réoccuper Tacamburo, il marcha droit sur celle ville, quoique ses forces ne fussent que de 850 combattants. Les dissidents, parfaitement servis par leurs espionsauraient pu, la rigueur, refuser le combat et se dérober temps, mais enorgueillis de leurs premiers suc cès, sur ces mêmes lieux ils prirent pos session une lieue du village, sur la hau teur de la Loma, d'un accès difficile et qui assurait leurs feux un bon commande ment. Un seul chemin étroit et pierreux conduisait au centre de cette position. Arteaga eut soin de disposer convenable ment une batterie de six bouches feu, pour le prendre d'écharpe et d'enfilade. Quant son front, il était protégé par des pentes très-raides qui devaient rendre l'escalade difficile et périlleuse. L'ennemi avait donc, dans le succès, une foi entière et contemplait avec quelque sécurité la marche de nos colonnes qui bâtaient le pas. Malgré ses préparatifs redoutables, le lieutenant colonel Vander Smissen n'hésite pas ordonner l'attaque. Les dissidents ouvrent bonne portée un feu violent d'artillerie, mais les colonnes impérialistes poursuivent leur marche jusqu'au pied de la hauteur, malgré les décharges réitérées de l'artillerie. Le chemin est traversé au ges montant l'autel, s'écria Roi, peuple ici présents, je jure sur la sainte hostie, que Guy de la Rochette est iuooceot. Le coupable assassin du roi n'est plus!.. Guy fit un mouvement. J'ai reçu ses aveux avant qu'il ne s'eu fût trépasser Voici sa déclaration, elle est authentique, voyez au bas cette croix pour sigoature, voyez ce cachet et maintenant prêtez l'oreille, je vais en faire lecture Au nom de la sainte Trinité, je déclare ici, afin de ne laisser porter accusation cootre uu! in nocent, que moi, devant être assisté au besoin par deux autres compagnons que je ne oommerai pas, j'ai tenté d'occir traîtreusement le roi. Noos avions suivi la court) Coinpiègne et nous faisions le guet pour saisir l'instaut favorable; lorsqu'on nous avertit que Robeit était dans la forêt, nn° assez grande distance des siens, nous y mm fj-nes sitôt tous les trois; c'était ma main qui Je-ait por ter le premier coup, car le sort m'avaii nrin.yé le poignard sous lequel devait tomber l'ubje- Ut o îre baine; mais cet te arme ne m'élut pas am ..e e,

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Le Propagateur (1818-1871) | 1865 | | pagina 1