DÉPÔT D'HUITRES ANGLETERRE. ETAT-CIVIL DYPRES, MERAINI-MORT1ER, NOTARIS SIMPELAERE, MARCHÉS. des champs, les autres se sont jetés dans les wagons du chemin de fer. sans trop savoir sur quel point ils se dirigeaient. Une course d'un nouveau genre avait attiré dimanche sur l'esplanade de Lille plus de 300 personnes. Deux garçons brasseurs, d'un mêmeétablissement, Louis et Baptiste, s'étaient défiés qui arriverait le premier, en partant du Jardin des Plantes, au pont Napoléon, aller et retour. Aussitôt que l'un serait arrivé, le vaincu devait s'arrêter et il serait condamné payer autant de mètres de saucisse qu'il lui resterait de mètres parcourir pour parvenir au but. Louis a distancé Baptiste de63 mètres. Heureusement il y a beaucoup d'invités pour ce pantagruélique repas, et il est permis de convertir quelques mètres de saucisse, comme a dit l'un des convives, en jus de houblon et en jus de la treille sans cela, il n'y aurait pas possibilité de consommer le prix de l'enjeu. On lit dans la France Mgr. de Mérode est retombé malade. Il a éprouvé, dimanche, en assistant l'office capitulai- re, un second accès de fièvre intermittente. Son médecin, le docteur Hertz, ancien médecin de Grégoire XVI lui conseille fortement d'aller passer un mois ou deux en France ou en Belgique. A peine la tombe du général de La- moricière est elle fermée, que l'on se raconte déjà les beaux traits qui abondent dans cette grande et illustre carrière. Lamoricière était adoré de ses soldats. Et comment en aurait il été autrement? Toujours le premier au feu, toujours le dernier quand sonnait la retraite, insou cieux des balles, s'oublianl lui-même pour ne songer qu'aux siens. Un jour, ses côtés, il aperçoit un de ses officiers qui pâlissait visiblement. On allait passer devant une brèche d'où partait un feu bien nourri, et le pauvre officier n'était pas maître de son émotion. Lamoricière s'ap procha de lui le prend par le bras, sous prétexte de lui donner des indications stratégiques, le couvre de son corps, tant qu'ils sont en vue de la brècheet ne le quitte que quand tout danger est disparu. Une autre fois c'était alors dans les sanglantes journées de juin il venait d'enlever les barricades du faubourg S'-Denis; il avait perdu beaucoup de mon de; ses soldais étaient décimés; les balles pleuvaient drû comme grêle. Sous une porte cochèreons'empare d'un insurgé, noir de poudre, souillé de boue et de sang, tenant encore la main le fusil avec lequel il vient de faire une nouvelle victime. Les soldats exaspérés l'entraînent au milieu de la rue et s'apprêtent le fusiller. Lamoricière veut s'interposer mais il sent que ses ordres spronl mécon nus. Puis, comment parler de clémence des hommes égarés par la colère, et dont des balles invisibles éclaircissent encore les rangs chaque instant? Et pourtant il faut agir dans quelques minutes il ne sera plus temps. Tout coup une idée lui passe par la tête; il descend de cheval et s'approche de 1 insurgé. Puis d'une voix tonnante Commentmisérable, tu oses te battre contre les frères; tu tires sur mes soldats. Tiens! lu n es qu un lâche, et tu ne mérites pas qu on le fasse I honneur de le fusiller. Je veux l'infliger un châtiment bien plus terrible. Ce disant, le général se recula de deux pâs« puis retenant sur 1 insurge abasourdi et s attendant être brûlé vif, il |uj Jéta- eha un superbe coup de pied là où le dos change de nom Les soldats applaudirent et l'insurgé, sauvé d'une façon si inattendue, se hâta de s'esquiver. Ce trait, entre mille, montre combien le général connaissait le caractère du soldat français; il faisait d'eux tout ce qu'il vou lait, et sans qu'ils s'en doutassent. Il leur aurait proposé de venir conquérir la lune, qu'ils se seraient mis aussitôt en marche, le sac au dos et le fusil sur l'épaule. Ils avaient confiance en leur général, avec lui rien ne leur semblait impossible. Quel incomparable général!... Les journaux de Londres ont reçu de Dublin, 19 septembre, la dépêche suivante: a II n'y a plus eu Dublin ni arresta tions nouvelles ni agitations. La police visite les bagages des passa gers qui arrivent Cork par les steamers américains. Le capitaine John M'Caiïerly, précé demment de l'armée confédérée, a été arrêté l'arrivée du City of Limerick; il était porteur de documents relatifs la conspiration et de deux revolvers. L'ar restation d'un nommé Crowley, de kinsab, a été maintenue pour cause de haute Ira- bison. On s'alteuil de nouvelles arresta tions. Le Times publie, en outre, l'extrait sui- vaut de l'Adresse des feniansde Springfield, capitale de l'Illinois, au peuple des Etals- Unis Nos frères, dans leurs foyers, sont organisés d'une façon de beaucoup supé rieure ce que fut jamais tout autre peuple opprimé. Le jour de la proclama tion du gouvernement provisoire est fixé. Une armée de 200 mille hommes a juré de soutenir les officiers américains et irlan dais qui ont servi votre cause avec dis tinction. Ils se rendent silencieusement en Irlande pour y prendre la direction des opérations actives qui seront entreprises plus tôt, beaucoup plus tôt, qu'aucun de vous ne le peut penser. Ils n'ont besoin maintenant que d'armes pour être en po sition de combattre l'ennemi dans des conditions peu près égales. Une grande somme d'argent est nécessaire et, sans hésiter, nous faisons appel votre assis tance. DU 15 AU SEPTEMBRE INCLUS. Naissances. 6 Sexe mise, 2, sexe fém. 4. MARIAGES. Bruaetie, Jean, journalier, et Tbrio, Rosalie, dentellière. Rnose, Louis, jour nalier, et Leupe, Marie, dentellière. L.aire, Pierre, journalier, el Sobier, N.ulie, couturière. décès. Dehusere, Pierie, 70 ans, journalier, époux d'Amélie Boustio, rue de Meuiii. Claeys, Gusla»e, 18 ans, étudiant, rue de l'Étoile. Thibaut, mué lie, 88 ans, sans profession, veuve dlient i Pieleis, Place S'-Pierre. Enfants au dessous de 7 ans 2. Sexe raasc. 2, idem féoi. ÉTAT-CIVIL DE PMPERINGI1E, Un 1S Septembre au tl Inclus. Naissances 4. Sexe masc. 5, idem fém. 1. Mariage. Desebuytter, Cbatles, 45 ans, célibataire, cultivateur, el Bohbez, Sophie, 45 ans, coliivaiiice. Enfants au dessous de 7 ans 8. Sexe masc. 5, idem fém. 3. CHEZ MARCHÉ AUX POISSONS, STUDIE VAN DEN *JS 3DnH333S3a JL. DYNSDAG 26'" SEPTFMBER 1865, te heginnen om 12 ure 's middags, Venditie van MEUBELS, Landsalm ii- geoogste en te veld staande Vrugten, 4 Melkkoen ter hofstede gebruikl door Franciscus Vandaele, te Zonnebeke, by de Broodseinde. 3. - Z.ATERDAG 50" SEPTEMBER 1863, om 12 ure 's middags Venditie ter hofstede van sieur Vanhalle, te Zonnebeke, by de Fortune, van Landsalam 17.000 schooven Tarwe, Rogge, Haveren Boonen, 4,000 bondels Klaverhooi 4 heclaren Boekwiel, Aerdappels en Loof, 2 Peerden, 8 Melkkoen en 6 Veersen. En C1NSTEL Donderdag 28" Sep- tember 1863, ter herberg van l'ieter Uevacht te Passchendaele, en OVEBSLAG Donder dag 5'" October daerna ter herberg van de kinders Blanckaert ter zelve gemeente, van een ZTJIS van twee stagien, nog een ander H'JIC» en 5 aren 83 cenliaren 3 3.S1, gelegen 1er dorpplaets van Pas schendaele, gebruikt door M. de Onder- pastor en andere, lot 1" October 1866, le samen mils 310 francs 's jaers boven de contributien. Inslel penning te winnen. ROULERS, 19 *ept. Prii par bect. et i|2 Promeut bUnc, fr. 29 00 5 5o 00; id. roux, 24 00 h 26 00 id. d'Australie ,27 00 k 28 00 seigle, 16 00 A 17 00; avoine, 1 1 00 A 12-00; léveroles, 25 co k 27 00; pommes de terre, les 100 k., 4 5o k 5 00 beurre, le k., 2 90 k 5 09; œufs, les 25, 1 80 a 1 90; petits cochons, 20 00 5 25-oo. Huile de colza, par io3 k., fr. 107 5o k 108 00; id. de lin, par io5 k., 89-00 k 89 5o. FURNES, 20 »rpt. Prix par i45 litres Froment, fr. 21-00 s 28-00; seigle, 16 75 k i8-5o; escourgeon, i4 5o k 17-60; avoine, 11-00 k i5-oo; fèves, 18 5o k 24 00. Il y avait au marché 673 sacsde froment, 1 1 de seigle, 132 d'escourgeon, 43 d'avoine et 8 de fèves. POPKRINGHE, ai SEPTEMBRE, .8(35 Froment hectolitre, fr. i8-53» Seigleid. 12-00. Avoineid. n 8-25. Font tue» de terre le* ;oo kilogrammes, n 7-00. Beurre le kilogramme, 2-90. Houblon le* 5o kilogramme*, fr. 100-00 110-00. MARCHE D'YPRES. CTST Indiquant lea quaatlte. et le prix moyen de» (.raina, Fourragea et autres produit» agri cole. vendu» le as «X.FTLHHKV: IH«>. au mar ché de cette ville i NATURE De* 1 taraidi« et Denrée*. quantités VEMH'ES. Kilogrammes. PRIX va 0 v a: a par 100 kilogrammes. -1 11 12 «5 1 Froment 51,800 24- 5o 80 i i6,3oo 15 25 75 60 800 18 00 45 1,000 18 93 82 4o Féveroles. 618 19 90 CC 13 O Pommes de terre. 9.800 6-00 Beurre 285-oo Pain de farine de frotueoi brute 25 cs le kilo. Idem pour les Fondations de 5o c% i,3oo graœ.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1865 | | pagina 3