WOONHUIS MET ERF,
OP PASSCHENDAELE,
MARCHES.
En 1848, le nombre des décès causés
Alexandrie par l'épidémie s'est élevé
3,793; en 1850, 717; en 1855, 1,754;
en 1865, 3,925.
Les journaux américains annoncent
avec une grande joie que le brevet pour
le caout-chouc vulcanisé, connu sous le
nom de brevet Goodyear, vient d'expirer,
et que cette grande industrie cesse d'être
un monopole. Cette patente a eu excep
tionnellement et la suite de prolonga
tions, une durée de vingl et-une années.
On estime plus de quarante millions de
dollars (plus de 200 millions de francs) les
sommes payées par le peuple d'Amérique
titre de bénéfices sur cette industrie. A
peu près le quart de cette somme a été
perçu par Charles Goodyear et ses ayants-
droit, soit comme bénéfice industriel, soit
titre de redevance pour les licences
qu'ils accordaient pour vulcaniser le
caout-chouc.
Quant la patente pour le caout chouc
durci de Nelson Goodyear, elle a été ré
cemment prolongée et le brevet reste la
propriété de la famille Goodyear; c'est
encore aux héritiers de Charles Goodyear
que les redevances pour l'exploitation de
cette dernière patente sont annuellement
payés.
FRANCE.
Nos correspondances de Rome ne nous
permettent pas de douter que l'on ne se
préoccupe sérieusement de la retraite des
troupes françaises, en exécution de la
convention du 15 septembre. L'indisposi
tion de Mgr. de Mérode qui paraît avoir
été fort grave, n'a point empêché de pré
parer les mesures nécessaires pour sub
stituer des garnisons romaines celles
qui sont fournies par le corps d'occupation,
dans les diverses localités autres que les
points de concentration dont les deux
gouvernements sont convenus, c'est dire
Rome, Civila-Vecchia et Vilerbe.
Des agents pontificaux s'occupent avec
activité d'enrôler des recrues pour com
pléter les cadres de l'armée romaine. Des
bureaux de recrutement sont notamment
ouverts Civita-Vecchia.
On ne sait point encore d'une manière
positive quand commencera le mouvement
d'évacuation.
Nous apprenons toutefois que des pré
paratifs se font, dès présent, au minis
tère de la marine pour un premier trans
port. Il est donc permis de s'attendre ce
qu'il soit donné une suite prochaine aux
dispositions arrêtées par le gouvernement
de l'Empereur pour le rappel successif
de notre armée de Rome. (Patrie
Un incident caractéristique nous est
signalé par une lettre de Berlin. L'armée
prussienne auraitdans ces derniers
temps, abdiqué tout sentiment de jalousie
contre le drapeau et les soldats de la
France.
Dans un banquet militaire où se trou
vaient deux officiers français, en mission
pour épreuves d'artillerie, un colonel prus
sien aurait bu l'union de la France et
la Prusse Elles peuvent, quand elles le
voudront, refaire la carte d'Europe?
(Liberté.)
Le cabinet de Berlin pousse ses ar
mements maritimes avec une prodigieuse
activité surtout depuis que le ministre de
la guerre est de retour de Jahde, où il est
allé conférer avec une commission d'hom
mes du métier. On assure que les bâti
ments, dont la construction avait été ré
partie sur plusieurs années, seront la plu
part terminés dans deux ans. Le réorga
nisation de l'artillerie est aussi l'objetd'une
attention particulière on veut que tous les
officiers soient en état de pointer un canon
rayé, et, du 14 au 28 de ce mois, il y aura,
Berlin, des manœuvres d'artillerie aux
quelles tous les régiments enverront leurs
nouveaux officiers. Constitutionnel
Il y a cinquante ans, la jolie coutume
des rosières était pratiquée dans la bonne
ville de Saint Malô elle-même, et Napoléon
1", non seulement les dotait d'une somme
de six cents francs, en leur faisant re
mettre la courronne des roses, mais les
gratifiait encore d'un mari ebosi dans ses
régiments vainqueurs, ce qui n'était géné
ralement point dédaigné.
La première rosière malouine, qui fut
Françoise Perrine Trancbemer, est décé
dée, il y a quelques jours, l'âge de 78 ans.
honorée jusqu'à sa dernière heure par les
autorités de la ville, qui se sont fait un
devoir d'assister son convoi.
M. le docteur Liagre a adressé ré
cemment aux administrateurs de l'hôpital
de Rou ba i x (Nord) un rapport très-détail lé
sur les résultats qu'il a obtenus dans cet
hôpital par le traitement homœopathique.
Il en résulte que M. Liagre a traité les
malades de l'hôpital de Roubaix allopati-
quement pendant sept ans et que depuis
le mois de juillet 1863 il les traite d'après
la nouvelle méthode. Ses statistiques dé
montrent que par le nouveau traitement
on a perdu 6 p. c. de moins de malades
que par le traitement ordinaire. Des ta
bleaux, renfermant par ordre alphabétique
toutes les maladies traitées, établissent que
c'est dans les maladies aiguës surtout, no
tamment les fièvres typhoïdes et les pneu
monies, que la nouvelle méthode montre
surtout sa supériorité.
Un étudiant en médecine de Mont
pellier qui s'est rendu Toulon pour com
battre l'épidémie cholérique, y a donné
l'exempled'un grand courage pour démon
trer que la maladie n'est pas contagieuse,
il s'est missur la langue de la sueur d'un
cholérique qui est mort quelques heures
après; il a renouvelé son expérience et se
porte très bien. C'est un exemple pour
ceux qui craignent la contagion. Le nom
de cet intrépide est Gustave Gérard; il
mérite d'être cité.
ANGI/ETER HE.
Le 20 courant, lord Palmerston complé
tera sa 81' année.
On connaît cette vieille plaisanterie:
J'ai planté des fleurs sur ma fenêtre.
El qu'est il venu il est venu un sergent
de ville qui ma prié de les retirer.
En Belgique, en effet, l'autorité défend
de cultiver des fleurs sur les fenêtres,
moins de grandes précautions, et uous
approuvons complètement cette mesure,
qui prévient bien des accidents. En Angle
terre, au contraire, non content de tolérer,
on encourage cette culture. Des sociétés
sont formées dans ce but, et la direction
des travaux publics vient d'ordonner de
retirer des pares toutes les plantes qui en
oui fait l'ornement pendant l'été. Les ra
cines doivent en être distribuées, par les
soins du clergé et des autorités parroissi-
aies, aux pauvres familles, pour leur in
spirer le goût des fleurs. Des pots seront
fournis celles qui seront trop pauvres
pour en acheter.
COURTRAY, 16 octobre. Prix parhectol.:
Froment blanc, fr. 16 81b. 0-23; id. roux,
oo-oo, b. o-oo; seigle, 11-26, h. 0-08; avoine,
7-34,b. 0-12; fèves, >7-45, b. 0-90. Pommes
de terre blacches, les 100 kil., fr. 5-25 b 5-5o;
id. rouges, 5-yS b 6-25; beurre, le 1/2 kil., 1 -36
b i-54; œufs, les 25, 2-09 a 2-45. marché
au bétail. Nombre des bêtes exposées en vente
Vaches, i58; génisses, 72; taureaux, 9; bœufs,
20. Bêtes veodues 145 vaches au prix de fr.
i4o b 600 par tête; 70 ge'nisses de 80 b 53o; 7
taureaux de g5 b 610, et 18 bœufs de i3o a 5i5.
La viande de bœuf se vend de 75 b 80 c., le
1/2 kil. Bêtes veodoes pour l'exportation, oe.
Huile de colza, les io3 k. (l'ancienne tonne), fl.
5g-io b 00-00, h. o o5-o; id. de lio, les io5
k. id.fl. 48-i5 b 49 00, h. o-o-o. Graine
de colza indigène et étrangère, l'hect., fr. 3z-5o
b 32-75; id. de lin, indigène, 27-00 b 00-00.
Tourteaux de colza, les 100 k., fr. 17-25 b 17-50;
id. de lio, id., 23-oo b 28-00; id. de chanvre,
i5-oo b 00-00. toiles Pièces expose'es ed
vente, 4o; vendues, 58.
Dixmude, 16 octobre. Prix par hect.: Fro
ment, fr. i5-52 b 19-99; seigle, 00 00 b 00-00;
me'teil, 10-00 b 12-39; avoine, 7-93 b n-o5;
fé veroles, 3 -79 b 16 - 21; sarrasin, 00 00 b 00 00;
pommes de terre, les 100 k., 6-00 b 7-00; beurre,
le kil., 3-11 b 5 88; œufs, les 25, 2-00 b 2-18.
Pain de ménage, le k., 25 c.; id. t 112 k., 37 c.
in iiet dorp
OPENBAER TE KOOPE.\.
Met het houden van 2 zittingen stelt men
openbaer te koop, het volgend onroerend
Goed, staende en gelegen op
PASSCHENDAELE, IN HET DORP.
Eenigen koop. Een HUIS, gedeeltelyk
van 2 verdiepingen, afhankelykheden en 1
are 80 centiaren Erve, palende oost de
plaetszuid het huis en grond van Frede-
ricus D'hondl, west den bebouwden grond
van S' Vandenweghe en noord de huizen
van S' Vandevoorde.
Om door den kooper met den 1'° Mei
1866, in het viy gebruik le komen.
De zittingen zullen placls hebben te
Passchendaele, in het dorp, te weten
Den INSTEL op Woensiug 25'0 Octoder
1865, ter herberg van S' Pieler Uevaclit, en
den OVERSLAG op NVoensdag S"1 November
daerna. ter herberg het Gcineente Huis,
hewoond byde weduwe Brottckxou, telkens
ten 4 uren naraiddag.
De voorwaerden berusten, by den Nota-
ris CHRISTIAEN, te Passchendaele.
instel penning te vyinnen.