ROSENTHAL MA RC1IES. Dents 5 frs. Dentiers 100 frs. Messieurs, dit ce dernier, j'approuve fort que l'on se coupe la gorgemais cela oe doit pas faire négliger certaines pré cautions hygiéniques; en conséquence, nous allons vider, avant de partir, ces deux bouteilles d'excellent chablis. Les futurs combattants refusèrent d'a bord mais les témoins promettent qu'ils n'ont pas l'intention d'empêcher le com bat. Enfin le chablis est absorbé; dix minu tes après on monte en wagon et au bout d'un quart d'heure on arrive Meudon. Le terrain est choisi; les épées sont hors du fourreau; mais voilà qu'au moment de se mettre en garde, l'un des champions fait tout coup une laide grimace et porte la main son ventre; c'est en vain qu'il voudrait dissimuler ce qu'il éprouve, force lui est d'aller se mettre un instant l'écart. Il revient bientôt, reprend son arme; mais alors c'est au tour de son adversaire faire des coutorsions et courir vers le fossé le plus voisin. Ce dernier revient son tour; on se met en garde, les fers se croissent... Impossi ble d'y teniret tous deuxd'un commun accord, sont forcés de cesser. Les témoins s'efforcent de ne pas éclater de rire... Le combat n'est plus possible. Par malheur, les accidents en se renouvelant, deviennent de plus en plus graves le purgatif que les étudiants en médecine avaient introduit dans l'une des bouteilles était si violent, que leurs camarades éprouvèrent bientôt tous les symptômes d'un véritable empoi sonnement. Ce ne fut que trois jours après qu'à force de soins leur état n'inspira plus d'inquiétude. Les époux B..., petits rentiers, plus que septuagénaires,domiciliés route de S'- Cloud, Paris, faisaient usage de tabac en poudre et avaient l'habitude de prendre le matin une demi-tasse de café noir très fort. Avant-hier, pendant l'absence de sa femme, le sieur B... reçut la visite d'un de ses neveux, qui lui apporta comme cadeau 250 grammes de tabac priser. Le vieillard mit ce tabac, que renfermait un sac blanc, dans une armoire où se trouvait, sur un autre rayon, un sac con tenant 250 grammes de café en poudre, que la dame B...avait acheté le même jour. Il sortit ensuite avec son neveu, qu'il ac compagne dans diverses courses. Dans l'intervalle, la dame B... revint au logis, et, voulant préparer du café, prit, sans s'en apercevoir, le tabac en poudre, •'ont elle fit infuser une certaine quantité. Quand son mari fut de retour, elle lui offrit Je cette infusion, et tous deux, malgré le goût inusité de ce liquide, vidèrent leur Jeœi lasse jusqu'au fond. Bientôt ils furent en proie une oppres» S|on affreuse qui, chaque instant, prenait ûn nouveau degré d'intensité. En se qties- ''ounant mutuellement, ils reconnurent '3 fatale loc; méprise qui avait eu lieu. Des ataires voisins, entendant des gémisse- ®eQts s'échapper du logement des vieil irJs, y pénétrèrent et essayèrent de leur J°nner des secours. f-n médecin, qu'on s'empressa d'aller c ercher, parvint, par une médication énergique, sauver la dame B... Malheu reusement, la nicotine avait déjà produit sur le mari des effets désastreuxet malgré tout ce qu'on put faire il ne tarda pas succomber. La place de cuisinier en chef était vacante chez un célèbre banquier un postulant se présenta avec des recomman dations excellentes, et, modéré dans ses prétentions, il déclara qu'il se contenterait de dix mille francs d'appointements. En simple chimiste ne gagne peut être pas autant en réunissant le double traitement d'un siège l'Institut et d'une chaire de professeur; mais, pour un cuisinier d'élite, c'est modeste. Lebanquier passa sur les appointements; les certificats de talent lui semblèrent bons; il y attachait de l'importance pour l'honneur de sa table et cause de ses convives; quant lui et son goût parti culier, une seule chose l'intéressait le potage était son mets de prédilection, et il tenait surtout une grande variété sur cet article. Le chef répondit avec une noble assu rance Il y a trois cent soixante cinq jours dans l'année, j'aurai l'honneur de faire servir monsieur trois cent soixante-cinq potages différents. Et trois cent soixante six pour les aunées bissextiles dit le financier en souriant. Sans aucun doute, reprit l'autre gravement. J'ai le potage bissextile que je ne sers que tous les quatre ans. Et bieu! dit le banquier, vous le ferez pour votre début, S'il est bon, vous restez mon service; sinon... Le chef s'inclina... Et trois jours après il servait le fameux potage bissextile, qui fut déclaré exquis et inconnu, et contri buait mettre son fécond auteur la tête de riches fourneaux. DÉPÊCHES TÉLÉGRAPHIQUES. Londres, 6 novembre. Les non tel les de Mexico, eu dale du 18 septembre, constatent que l'empereur Mnimillieo a adopte' publiquement Aogustine Itorbide comme héritière de trône. Copenh ague 6 novembre Le non «eau ministère est constitué. Le comte Frys Frysenbérg est président du conseil et ministre des affaires étrangères. Il y a quatre grands propriétaires fon ciers dans le ministère qui favorisent uoe politique libérale conservatrice. Une solution amicale du conflit entre le Rigsraed et le gouvernement est attendue. COURTRAY, 6 novembre- Prix parhectol.; Froment blanc, fr. 17 61, h. o n; id. roux, 00-00, b. 0-00; seigle, 11 - 31b. o -19; avoine. 8-36, h. o 12; fèves, 17 20, b. o to. Pommes de terre blanches, les 100 loi., fr. 4-5o 5-oo; id. rouges, 5 20 5 5o; beurre, le 172 kil., 1 36 b 1 54; œufs, les 25, 2 27 2 45. - marché AU BETAIL. Nombre des bêtes exposées en vente s Vaches, 1 20; géuisses, 76; taureaux, 12; boeufs, 22. Bêtes veodues 109 vaches au prix de fr. 165 k 64o par tète; 70 génisses de 70 a bib\ to taureaux de t5o k 395, et 20 bœufs de 1 55 a 6o5. La viaude de bœuf se vend de 75 a 80 c., le 172 kil. Bêtes veudues pour l'exportation, 00. Huile de colza, les 1 o5 k. (l'ancienne tonne), fl. 65-oo 00 00, h. i-i5-o; id. de lin, les io5 k. id.fl. 53-00 k 00 00, b. 3-o o. Graine de colza indigène et étraogère, l'hect., fr. 35 00 a 00-00; id. de lin, indigène, 28-00 k 00-00. Tourteaux de colza, les 100 k., fr. 17-25 'a 00 00; id. de lin, id., 23-00 28-00; id. de chanvre, j5-oo a 00-00. toiles Pièces exposées en vente, 45; vendues, 35. Dixmude, 6 novembre. Prix par hect.: Fro ment, fr. 15-17 20-68; seigle, 00-00 k 00-00; méteil, 11 - 55 b 12 -76; avoine, 7-93 9 - 3 féveroles. 16-55 k 00 oo;sarrasin,00 00k 00 00; pommes de terre, les 100 k., 6-00 a 7-00; beurre, le kil., 2-85 k 3 63; œofs, les 25, 1 -90 k 2-18. Pain de ménage, le k., 25 c.; id. 1 112 k., 37 c. Maintenant tout le monde peut porter des Dents artificielles. Diplômé en AllemagneHollande et Belgique et breveté par S. M. le Roi des Belges, pour la pose des Dents et Dentiers. Guéritinslantanémenlles maux de Dents les plus cruels par un seul pansement et toutes espèces de malaJies de Dents et de Gencives; répare les pièces manquées par d'autres dentistes et fait toutes les opéra tions relatives son art. Comme Monsieur Rosemtiial est conuu depuis vingt ans dans toute la Belgique, il n'a pas besoin de recommander son tra vail pour ce qui en concerne la beauté et la solidité. Monsieur Rosenthal peut être consulté les 10 et H c1 I'Hôtel de la Tête d'Or Ypres. In de Kweekery S' Pieter Vermeescii, te Gyverinchove gelegen weinig noord van de Kerk aldaer van heden af te bekomen zyn, vele schoone jonge VELD PLANT- BOOMEN, bestaende in Boode Almen, Ipen, Klemmersllollanders, Abeelen, Eyken Popelieren (gezegd Achtkanters) als ook vele schoone Appelboomen. Ailes aen eenen resonnahelen prys. Cette combinaison nouvelle, basee snr des principes nou connus des mé- decins anciens, remplit avec un bon heur remarquable toutes les condition* du problème de la médication purga tive. a l'opposé des autres purgatifs, celui-ci n'opère bien que lorsqu'il est pris avec de très bons aliments et des boissons fortifiantes. Il ne manque pas son effet, comme cela arrive souvent l'eau de Se<l purga tifs. La dose est facile régler selon l'âge on la force des in dividus. Les enfants, les vieillards et les malades les plus dé bilités le supportent sans difficulté. Chacun choisit, pour se purger, l'heure et le repas qui lui conviennent le mieux, selon ses occupations habituelles. La fatigue de la purgation étant complètement annulée par l'effet de la bonne alimention pres crite, on se décide facilement recommencer aussi souvent que cela est nécessaire. Les médecins qui emploient ce moyen, ne rencontrent plus de malades hésitant se purger, sons pré texte de mauvais goût, ou par la crainte de s'affaiblir. La lon gueur du traitement n'est plus un obstacle, et lorsqne le mal exige, par exemple, qu'on se purge vingt fois de suite, on n'est plus retenu par la crainte d'être obligé de renoncer avant la fin. Ces avantages deviennent bien plus précieux, quand il s'agit de maladies sérieuses, telles qne lumeurs,engorgements, affections cutanées, catarrhes et bien d'autres maux réputés in curables, mais qui cèdent nne purgation régulière et long temps réitérée, voir le Manuel de ta médication purgative du docteur llcbaut, volume de 264 pages, donne gratuitement. Paris, pharmacie du D' Dehaut, et dans toutes les bonnes pharmacies de l'Europe. 5 fr. et 2 fr. 50 cent. Dépôt chez M. FRYZOU, pharmacien, Ypres.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1865 | | pagina 3