BERIGT. ÉTAT-CIVIL b;YPKÉs7 MARCHÉS. 3 sont, avec la permission du gouvernement, imprimésen totalité Pékin, sans qu'il soit changé un seul mot, ni omis un seul objet. Telle est la gazette de la Chiné; elle com prend toutes les ordonnances des six mi nistères siégeant Pekiu, des diverses autorités des provinées, ainsi què des corn- mafltfarfits militaires. Les nominations aux emplois, les promotions, les sentences, les châtiments, les rapports des différentes branches de l'administration publique sont, par Conséquent, les principaux objets con tenus dans cette gazette. Quelquefois on y trouve aussi, dans les rapports des admi nistrateurs provinciaux des notices très- intéressantes sur les phénomènes dè la nature. On peut s'abonner cette gazette tous les jours de l'année, et pour un temps indéterminé. L'abonnement coûte peu près douze francs par an. Une dépêche particulière qui nous est adressée de New-York nous annonce que l'empereur Maximilien aurait notifié aux puissances qui ont reconnu le Mexique le choix qn'il vient de faire pour son succes seur d'Augustin Iturbide, l'aîné des petits- fils de l'empereur Iturbide. Celte notification qui porterait la date du 15 octobrea dû partir pour l'Europe par le paquebot anglais qui a quitté la Vera-Cruz le 1' novembre. Augustin Iturbide est âgé de douze ans, et, d'après le décret impérial, il pourra être déclaré majeur seize ans. L'empereur Maximilien a voulupar cette décision, répondre la fois au senti ment national mexicain et aux susceptibi lités américaines, car l'empereur Iturbide est né au Mexique, et ses cinq fils, après avoir fait leurs études en Europe ont été se fixer avec leur mère aux environs de New-York. Si ces faits se confirmentcomme tout porte le croirecar les dépêches qui les annoncent ont été apportées par un bâti ment de guerre anglais, de la Vera-Cruz New-York, ils auront une importance con sidérable. (Patrie.) MARCHE D'YPRES. MM. Den ondergeteekendeneenigeo agent voor de provincien Oost- en West-Vlaen- deren beeft de eer aan bel Publiek ken- baar te raaken, dat hy u kan afleveren zeer goede S O T 33 Z C L> 331T aen de volgende pryzen Kolen gezegd tout-venant, per wagon van 5,000 kilos, aen 105 fr. Kolen gezegd gailletlerien, per wagon van 5,000 kilos, aen 137 fr. Genoraen terSlatie, transport hegrepen. Hy neemt deze gelegenheid le baat, om u te laten weten dat hy zich 00k belast met het afzetten van Freine kolen aen zeer geringe pryzen. Verhopende met uw verlrouwen ver- eerd te worden blyfl hy uwen ootmoedi- gen dtenaar, ALP> FRYSOU. Zich te bevragen Dixmudestraet, 35, te Yperen. FRANCE. Aa mois de septembre dernierune réunion d'amis avait lieu chez M. P..., dans la maison de campagne qu'il possède près de la petite tille de M..., quelques lieues de Paris. Il s'agissait de la signature du contract de M11' P..., charmante jeune fille qui venait d'accomplir sa »iogt-et-unième aunee. Après que l'usage, le notaire eur donné lecture de sa prose, plus utile qu'élégante, et que les fiancés et, après eus, la frmille et les amis eurent signé sur le papier timbré, une petite fête plus intime succéda la cérémouie officielle. Le mariage devait se célébrer, h quelques jours de la, b la mairie et l'église de M... Dans la soirée, un domestique s'approche de M. P... et lui annonce, voix basse, qu'une persoune demande lui parler, M. P... se rend dans une pièce voisine et ce trouve en préceoce du brigadier de gendarmerie. Qu'y a-t-il pour votre service, brigadier! Monsieur, répond le sdos-officier, avec quel que embarras, on militaire est obligé d'obéir doci lement a sa consigne, quelqne pénible qu'elle puisse être... Brigadier, vous avez raison, répliqua M. P... qui n'avait aucun sujet de s'inquiéter b ce début peu rassurant. De quoi s'agit -il Eb bien, monsieur, j'ai ordre d'arrêter M. »otre fils,Camille- Marie P..., jeune soldat insoumis 8e la classe de i 664. Venez avec moi, brigadier. Et M P..M impassible, précédant le brigadier, introduit au salon, l'amène en présence de sa fille et lui dit Brigadier, rl n'y a pasictd'autreCamiile-Marie que ma filla, ici présente, car je n'ai pas et n'ai ja mais eu de fils. Le seul drapeau sous lequel elle puisse servir est celui dn mariage, et, tenez, voici I acte d'engagement. Vousnepouvezdonc l'accuser d'insonruissiou. Toute la société, qu'avait d'abord surprise l'ar rivée du gendarme, se mit a rire, car chacun com prenait bien qu'il^ avait ta on quiproque. Le briga dier le comprit aussi, et,cédant a l'hilarité générale, il fut ,sanstrop de gaucherie, desexcuses et se retira, après avoir accepté que'ques rafraîchissements offerts en indemnité de son dérangement inutile. Le lendemain, oo ne s-mgeait plus b cet incident, lorsqua le maire de M se présenta chez M. P.., et, lui mettant tous les Veux les actés produits pour le mariage, il fui moiiiia que l'acte de naissance de la future indiquait que cette dame avait été inscrite comme uo garçon. Tout s'expliqua. M11* P... était née daos nue petite commune rurale; le secrétaire de la mairie s'était trompé. Au moment du mariage projeté, M. P... avait éciit pour demander Pacte de naissance de Marie-Camille, qu'il avait déposé b la mairie dé M... sans y jeter les yeux. Mais Camille-Marie P... avait éié inscrit a l'époque sur le tôle du tirage au sort. N'ayant pas répondu, il fut considéré comme insoumis. De Ib l'ordre d'arrestation que le brigadier avait été chargé de mettre b exécution. Il fallait maintenant obtenir la rectification de l'acte d'état civile et faire déclarer que Camille- Marie appartenait au sexe féiuinio. Le tribunal civil du lieu s'en rapporta discrètement aux témoig nages produits, sans courir b la sti icte exécution de l'art. 53 du code civil, et M"" P... fut réintégrée daus les rangs du beau sexe, après avoir fait partie de l'autre, sur le papier, pendant vingt et nn ans. Dl 5 AU 10 NOVEMBRE INCLUS. Naissances to. Sexe masc. 7, sexe fém. 3. Mariages. Blanckaert, Maurice, journalier, et Dewagter, Marie, dentellière. Depo«ere, Pierre,cabarêtier et Dumelie, Julienne, dentellière. Dufour Auguste, boulanger, et Demaeiel, Octavie, domestique. DÉCÈS. Dumoulin, Charles, i3 ans, roe de Meuiu. Delaei, Eugénie, 63 ans, ménagère, veuve d'Eugène Verballe, rue de 'l'homout. Van Eecke, Eugénie, 65 ans, sans jirofession, épouse de Jean-Baptiste Lambin, rue des Chiens. Enfants au-df-ssous de 7 ans 5. Sexe masc. 3, idem férn. 2. ÉTAT-CIVIL DE POPERINGIIE, ■tu 3 au IV Novembre Inrlu*. Naissances 11. Sexe masc. 7, idem féin. 4. Mariages. - Bebeyt, Henri, u6 ans, célibataire, ébeuiste, et Kesielyu, Eugénie, 27 ans, célibataire, repasseuse. —Veibrigghe, Henri, 35 ans, cultiva teur, célibataire, et Boutbé, Sidonie, 30 ans, cul tivatrice, céiibataiie. Blanckaert, François, 25 ans, maçon, célibataire, et Lebbe, Rosalie, 25 ans, dentellière, célibalaire. Debruyne, Benjamin, 28 aDS, ouvrier, célibalaire, ei Baerl, Pbélomène, 22 ans, servante, célibataire. Meersseinan, Benoît, 44 ans, domestique, célibataire, et Degrae- ve, Amelie,veuve, 35 ans, ouvrière. Cordenier, Arnaud, 26 ans, cultivateur, célibataire, et Demol, Marie-Thérèse, 23 ans, r.ulii .atrice, célibalaire. Décès. Delboo, Caiheiiue, célibataire, 45 ans, Eekhoek. Enfants au-dessocs de 7 ans 2. Sexe masc. 1idem fém. i FURNES, 8 novem- Prix par i45 litres Froment, fr. 33-00 a 3o*75; seigle, 18 5o b 19-00; escourgeon, i4 00 b i8-25; avoine, 10-00 b 16 5o; fèves, 24 00 b 25 5o. Il y avait au marché 69 5 sacs de froment, 10 de seigle, 54d'escourgeou, 5g d'avoine et i5 de leves. POPERtN'GHE, re NOVEMBRE, i865. Froment hectolitre, fr. i8*§3. Seigleitf- n 12-00. Avoineiri. n 8-00. Pommes die terre les :oo kilogrammes 7-00. B. urre te kilogramme, 2-80. Ho u hloti les 5o kilogrammes, fr. 110-00 ii5-oo. r. ÉTAT Indiquant les quantités et le prix moyen de* Grains, Fourrage* et autre* produit* agri cole* vendu* le fi XOYF.HRKF f au marché de cette villes NATURE QUANTITÉS Hit IX s i DES f.ruiiim et Denrée*. VENDUES. Kilogrammes, hiver par 100 kilogrammes. 0 "5 t i 2 t 0 v s. ~z Froment Avoine Féveroies. Pommes de terre. Beurre 30,900 4,5oo 600 800 00,00 10,000 35-00 i6-5o 19-00 22-00 OO-OO 6-35 390-00 80 i 73 44 80 00 - Pain de farine de froment brute u3 c* le kilo. Idem pour les Fondations de 3o c*, i,5oo grain. L'tjÉ&d.I .v-1 l U91illON|?.OU tJO(i11 i11 i Cette combinaison nouvelle, basée sur des principes non connus des mé decins anciens, remplit avec un bon heur remarquable toutes les condition* du problème de ia médication purga tive. A l'opposé des autres purgatifs, celui-ci n'opère bien que lorsqu'il est pris avec de très bons aliments et des boissons fortifiantes. Il ne manque pas son effet, comme cela arrive souvent i l'eau de Sedlitz et d'autres purga tifs. La dose est facile régler selon l'âge 011 la force des in dividus. Les enfants, les vieillards et les malades les plus dé bilités le supportent sans difficulté. Chacun choisit, pour se purger, l'heure et le repas qui lui conviennent le mieux, selon ses occupations habituelles. La fatigue de la purgalion étant complètement annulée par l'effet de la bopne alimention pres crite, on se décide facilement recommencer aussi souvent que cela est nécessaire. Les médecins qui emploient ce moyen, ne rencontrent plus de malades hésitant se purger, sous pré texte de mauvais goût, ou par la crainte de s'affaiblir. La lon gueur du traitement u'est plus un obstacle, et lorsque le mal exige, par exemple, qu'on se purge vingi fois de suite, on n est plus retenu par la crainte d'être obligé de renoncer avant la fin. Ces avantages deviennent bien plus précieux, quand il s agit de maladies sérieuses, telles que tumeursengorgements affections cutanées, catarrhes et bien a'autres maux réputés in curables, mais qui cèdent une purgalion régulière et long temps réitérée. Voir le Manuel de la médication purgative du docteur Ikehant, volume de 264 pages, donne gratuitement. Fans, pharmacie du l)' Dehaut, et dans toutes les bonnes pharmacies de l'Europe. 5 fr. et 2 fr. 50 cent. Dépôt chet M. FRYZOU, phai naacicBYpreS.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1865 | | pagina 3