D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. 49rne Année. Mercredi 15 Novembre 1865. JNo 5,021. LE PROPAGATEUR FOI CATHOLIQUE. -- CONSTITUTION BELGE. REVUE POLITIQUE. La latte existe ao Mexique, elle est provoquée par ao besoio de vengeance et cbacon se conduit en conséquense. Mais A la Jamaïque ce sont de basses coovoitiies, l'envie qu'on porte an riche qui la soufflent; aussi proeède-t-on lâchement, par surprise; oo ne crie pas l'aaaocé goerre A la propriété on tue son eooemi désarmé, et l'instant même tout ce que l'iroiginatioo peut concevoir de plus révoltant s'accomplit. La situation Londres semble s'assombrir de plus en pins. Presqu'eu même temps qu'on lecevait ces nouvelles de la Jaroaïqce, on apprenait que des troubles avaieol éclaté dans l'île du prince Edouard. La lutte est moins dangereuse dans cette dernière possession parce qu'elle se passe eotre blancs, mais on croit que sur ce poiot, comme sur l'autre, il faut que l'Angleterre envoyé des renforts. La reconstitution du ministère anglais se fait attendre; le lualhenrenx esprit de tâtonnement de lord Jobn Russell s'est communiqué aux divers ronagés de son administration cbacon en profite puor essayer de faire prévaloir son opinion. On lui conseille, les uns de demander anx radicaox le secours dont il a besoin, les autres de se tourner vers les conservateurs. Lord John Russefl est sur tout frappé de ce que chacune de ces combinaisons loi enlèverait d'adhérents, et il s'obstient d'adop ter ni l'un oi l'antre. Il reste snspeodu entre ciel et terre. En France, voici la cour b Compiégne et les fêtes qui commencent. Les soncis feront anticham bre. Il y aura théâtre le soir, partie de chasse dans le joor; les ministres se réuoiront quelquefois; et peodant ce temps les systèmes aux prises continue ront nne lutte qui ne fait de mal b personne. M. Tbiers prépare, dit-on, pour la procbaine session, un discours sur les affaires d'Algérie, ayant pour bot de réfuter les appréciations de l'etnpe- reor Napoléon comme de repoosser les mesures qu'il propose. La réconciliation du prince Napoléon avec son cousin est annoncée comme chose procbaine; pour tant elle n'aura pas lieu avant le milieo do mois prochain, puisque l'absence du prince doit se pro longer encore pendant un mois, ce qui semble in diquer que tons les obstacles ne sont pas encore écartés. Un arrêté royal du 9 novembre met les commissions des bourses d'études de la Flandre occidentale en possession des bourses qui out leur siège dans cette province. Un arrêté royal,en date du 12novembre, nomme M. J. Bara, ministre de la justice, en remplacement de M. Tescb, dont la démission est acceptée- Hier, deuxième mardi de novembre, la sesiou ordinaire des Chambres législatives s'est ouverte conformément l'art. 70 de la Constitution. Ainci qu'on l'avait annoncé, il n'y a pas eu de discours du trône, le Koi setrouvantencoreàson château d'Ardenne. Au Sénat, la séance a été absorbée par les scrutins pour la nomination du bureau et de diverses commissions. Le bureau a été composé, absolument comme dans la session précédente, des membres suivants M. le prince de Ligne, président; MM. d'Omalius d'Halloy et le baron Tornaco, vice-présidents; MM. le baron de Basse et le comte L. de Bobiano, secrétaires; MM. le baron l.abbeville et de Looz-Corswarem, secrétaires suppléants; MM. Van Schoor et d'Overschie de Neeryssche, questeurs. La Chambre des représentants, qui s'est réunie sous la présence de son doyen d'âge, M. Lange, n'a tenu qu'une séance de quel ques minutes. Elle a remis aujourd'hui la constitution de son bureau définitif. RÉCEPTION DU NOUVEL ÉVÊQUE DE NAMUR. Namor, 12 novembre. L'entrée solennelle de Mgr l'évêqne a en lieu ao milieu d'une affloence considérable et d'un en thousiasme indiscriptible. Toute la ville était sur pied. Les étrangers étaient venus en grand nombre. Un temps beau et relativement doux a favorisé cette mémorable journée. Dans la cathédrale, la cérémonie a été imposante- A une heure et demie, le cortège religieux s'est rendu a l'évêché. La réception des autorités a commencé de suite. Ou a crié Vive Monseigr-eur jusque dans l'in térieur de cathédrale. Le nouvel é«êque paraissait très-ému. Tons les évêques belges étaieDt piésents, sauf celui de Gand. ÉriZOOTIE. Le Moniteur publie le rapport suivant, adressé au Boi par le miDistre de l'inté rieur L'arrêté royal du 18 février 1862, pris en exécution de la loi du 28 janvier 1850, ne classe le typhus contagieux parmi les maladies réputées comme vices redhibi- toires, dans la vente ou l'échange des animaux domestiques, quoique cette mala die soit, raison de la durée de son incu bation, l'une de celles qui doivent pouvoir donner lieu rescision celte lacune s'explique par les circonstances; le typhus n'existait pas dans le pays l'époque où l'arrêté a été porté; il n'y avait même plus été observé depuis un demi-siècle. Aujour d'hui qu'il y a paru de nouveau, il y a lieu de réparer l'omission dont il a été l'objet, et. en le classant parmi les vices redhibi - toires, de compléter ainsi les dispositions prises pour garantir la bonne foi dans la vente des animaux domestiques. Celle mesure ne saurait, d'ailleurs, mettre aucun obstacle la prompte excéculion des lois sur la police sanitaire; elle en fortifiera plutôt l'action, en contribuant réprimer des spéculations coupables qui, trop sou vent, sotit l'une des principales causes de l'extension des maladies contagieuses. Ce rapport est suivi de deux arrêtés royaux, en date du 7 novembre, dont le premier porte que le typhus contagieux est réputé vice redbibitoire dans la Vente ou l'échange des bêtes bovines, chaque fois que l'animal n'a pas été mis en contact, depuis la livraisonavec des animaux atteints de cette maladie. Cette maladie, reconnue chez un seul animai, entraînera la rédhibition de tous ceux du troupeau qui portent la marque du vendeur. Le délai pour intenter de la rédhibition sera, non compris lo jour Gxé pour la livraison, de quatorze jours pour le cas de typhus contagieux. Par le second de ces arrêtés, les disposi* lions de l'art. 12 des arrêtés royaux du 20 mai 1851 et du 21 novembre 1864 sont rapportées et, l'occasion de la maladie, les médecins-vétérinaires du gouvernement peuvent être requis par les autorités com pétentes aussi souvent que celles-ci le jugent nécessaire, soit pour vérifier les animaux malades ou suspects, ou en or donner et surveiller l'abattage, soit pour veiller l'exécution des mesures de police sanitaire. Les médecins-vétérinaires du gouvernement auront droit des frais de roule et de séjour chaque fois qu'ils auront été requis l'occasion de celte ma ladie, quand même ils seraient chargés par le propriétaire du traitement des ani maux. Les dispositions du présent arrêté sorti ront leur effet dater du 20 août 1865. CHRONIQUE JUDICIAIRE. La cour de cassation (deuxième chambre) a entamé ce matin l'affaire en cause du gouverneur de la province de la Flandre orientale qui demande la cassation d'un arrêté de la députation permanente du conseil provincial, qui a exclu du cens électoral le montant des droits de débit de boissons dislilées et de tabac. La cour est composée de M. le comte de Sauvage, président;Van Hoegaerden, Jolly, Fernelmont, baron de Crassier, De longé et Vanden Peereboom, conseillers. Le rapport a été fait la cour par M. le conseiller baron de Crassier. Le siège du ministère publie est occupé par M. Cioquetle, avocat-général. M' Orts, avocat la cour de cassation, a pris la parole pour soutenir le pourvoi du gouverneur. M' De Becker, autre avocat la cour de cassation, a soutenu le bien jugé de la députation permanente. La cour, après délibération en ebambre du conseil a, sur les conclusions conformes de M.Cloquelle, avocat général, cassé et annulé la décision de la députation de !a Flandre orientale, et a renvoyé l'affaire devant la députation permanente du con seil provincial de la Flaudre occidentale, séant Bruges. Le nommé Cateloin, prévenu du double roeurtré des frères Blanrkaert, a Conrtrai, aient d'être renaoyé par la chambre de mise en accusa tion, de»aut la cour d'assises. Cateloiu a été trans féré la prisoD de Bruges. Il est plein d'espoir sur le résulta! du procès.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1865 | | pagina 1