La peste ovine vient d'éclater Leffing'he, arrondissement cTOstende, dans «A ira*- pean decent douzeroouions. C'est le premier cas de ce genre en Belgique. Les bêtes bovines de la îenme avaient été aUMfpées il y a trois semnwwis, eriwrtwi, au iromre de trente-deux, avaient été abattues, mais trop tard paraît-il, puisque la maladie vient d'atteindre les moutons. Huit de ces bêles malades ont été tuées, les autres sont isolées toutecommuuication avec la ferme est interdite et il est probable que tout le troupeau devra être sacrifié. Paris, janvier. Le Moniteur annonce que le Sénat et le Corps législatif sont con voqués pour le 22 janvier courant. Dublin, 4 janvier. Hier, un coup de pistolet a été tiré sur le lord lieutenant de l'Irlande, mais il n'a pas été atteint. YPRES. Hier, vers les il 1/2 h. du matin, un ac cident grave est arrivé sur la Grand'PIace. Le nommé Léonard Versteele, de Langhe- marck (hameau Poelcappelle)conduisant un chariot chargé de charbons et attelé d'un cheval, a fait une chute avec la con séquence malheureuse que le véhicule a roulé sur la tête et l'épaule de la victime. On prétend que la chiite de Versteele doit être attribuée l'état d'ivresse dans lequel il était, dit-on. On a immédiatement trans porté le malheureux l'hôpital civil où il a été administré et reçu les secours que réclamait son état. La victime de cet accident n'est pas morte. La tête du malheureux n'est pas même écrasée, chose rare cependant quand on songe au poids sous lequel sa tête a été pressée. Versteele ne parle pasmais il a conservé toute sa présence d'esprit. Trois officiers supérieurs retraités de l'armée belge, savoir un général, un colo nel et un major habitant tous trois cette ville, se trouvent malheureusement dans un état de santé qui inspire leurs hono rables familles et leurs nombreux amis, de très-vives inquiétudes. Nous voulons parler des honorables Messieurs Baron Van Rode Chevalier de Sluers et Poppe. C'est un feu de cheminée et non la foudre que l'on doit attribuer l'incendie qui a ravagé, dans la nuit du 2 au 3 c', quelques dépendances du château de Coût» hove. Les dégâts sont évalués 23,000 fr. Le cabinet du Roi est définitivement constitué. MM. Van Prael et Conway con servent leurs fonctions, M. Jules Devaux est nommé chef de cabinet, et M. Paul de Borghrave d'Altena succède M. Devaux, L'arrêté royal paraîtra incessamment au Moniteur. Nous apprenons que la maison de la Reine est définitivement formée. On nous cite, parmi les dames d'honnenr, Mme d'Hoogvorst-Bassano, M"e de Chimay-Cara- man. M1" Olympe d'OuItremont. La vénerie de Spa, fondée celte année par une Société de sportmen et dirigée avec énergie et intelligence par un Anglais, M. Riddell, a fait pendant la saison quelques brillantes chasses courre. La semaine dernière, il s'est agi de cou rir la grosse bête. Un zoophile distingué avait fait cadeau la vénerie spadoise de trois sangliers, assez sauvages. Un de ces animaux, le plus fort, le plus rapide, a été désigné pourlachasse. Au rendez-vous, qui a eu lieu, il y a quelqaes joms,-s*r la haute Porallée, le sanglier a<élé lâché et la meute ■hse sur la trace. La bête s'est fait chasser avec vigueur pendant.quelques heures, puis Knartt un grand pawi s'est jetée dans ■blibve^pn'elfe a^rawersée Mfctmge Pt* disparu dans les grands bois, laissant la meute en défaut et les sportmen aussi. 0» n'a pins entendue parler de ce sanglier mi-privé, qni aura été racomer-swrodyssée ses sauvages camarades des bois d'Ay- waille et de Lorcé. Il aura sans doute beaucoup ri de la déconvenue deschassears et des chiens qui comptaient sur un liallali facile. On écrit de Spa que la Société de chasses courre a fait l'acquisition de plusieurs sangliers sauvages qui seront amenés dans des caisses pour être lâchés en temps et lieu et faire les délices des spectateurs et hwtting-men. Il est question, paraît-il, au départe ment des travaux publics, d'introduire une importante amélioration dans le service postal. Des distributions de correspondan ces dans l'intérieur des villes auraient lieu désormais toutes les heures Le nombre des bornes-postes serait en outre considé rablement augmenté. Une dépêche nous a appris hier qu'un incendie avait éclaté Londres dans les docks de Sainte-Catherine. Malgré les prompts secours apportés, le feu a duié toute la nuit et a consumé une grande auantité de marchandises, principalement u jute (chanvre d'indostan), emmagasiné spécialement dans la partie où le fen a éclaté. Le dommage causé aux bâtiments seulement est évalué de 230 300,000 fr. Les journaux de Milan racontent un affreux désastre arrivé près de Rovellasca, charmant village de Comasco, peu de distance du torrent Lura qui, en baignant les distrits de Côme et Appiano, passe par Saronno et sé jette dans I Olona près de Rhô. Six enfants patinaient sur la glace d'une branchp du Lura, malheureusement, un certain endroit, la glace se rompit et les patineurs disparurent sous l'eau. Deux personnes courageuses, qui s'étaient dé vouées pour les sauver, périrent aussi misérablement avec eux. Les visiteurs du Jardin Zoologique de Stuttgard ont été, ta semaine dernière, témoins d'un spectacle terrible. M. Gustave Werner, propriétaire du jardin, venait d'entrer, en présence de quarante specta teurs environ, dans la cage de son lion Mustapha, avec lequel il faisait ordinaire ment des exercices; la cage est garnie tout autour de glaces pour préserver l'animal du froid. M. Werner s'assit eu marches de chemises sur un petit banc qui se trouve dans le cage, et allait commencer ses com mandements lorsque le banc perdit l'équilibre cl le dompteur, glisant sur la paille humide qui couvrait le plancher, tomba par terre. Aussitôt le lion se préci pita sur son maître et il s'engagea, aux yeux des spectateurs terrifiés, un combat court mais effrayant entre le puissant quadrupède et l'homme. La lutte ne dura que quelques secondes, mais elle fut assez longue pour mettre en péril la vie du dompteur. Le lion l'avait horriblement blessé par des coups de patte et des morsures; ce fut grâce seulement la remarquable présence d'esprit de sa fille que M. Werner dût de ne sortir qu'évanoui de la cage du lion. A peine avait-elle vu le danger de son père, que M"' Werner prit un banc lourd et le lança de toutes ses forces contre la garniture vitrée de la cage; le cliquetis du verre brisé effraya la bête furieuse et permit au dompteur de se débarrasser de son étreinte. Ce lion a éié élevé par M. Werner eMBt ■n des plus beaux exemplaires qui existent en ihirope. L'année dernière déjà 3 a merde son amftre au braeç-—tteui'oewi ment M. Werner n'a pas tenu compte de ce premier avertissement. Le célèbre voyageur Livingstone a découvert en Afrique une nouvelle race de* sauvages qui s'appellent les Baenda-Pezi. Les hommes de celte race étaient peint» en jaune des pieds la tête et cette couleur constituait tout leur costume. Les femmes an contraire étaient convenablement ha* billées. Ces disciples d'Adam sont représentés comme très gentils par Livingstone; ils fument toute la journée; mais, avant d'al lumer leurs pipes, ils ne manquent jamais de demander aux étrangers qui se trouvent avec eux si la fumée les incommode. Ils fument du reste d'nne étrange manière après avoir exhalé un nuage de fumée, ils l'aspirent de nouveau et l'avalent c'est ce qu'ils appellent savourer l'escence véritable, l'esprit du tabac qui se perd chez les fu meurs ordinaires. A la réception au Tuileries, S. E. le Nonce, au nom du corps diplomatique, a adressé l'Empereur les paroles suivantes: Sire, Le corps diplomatique est heureux de Vous renouveler son hommage trèsrespec- tnenx l'occasion de la nouvelle année. A cet hommage, qu'au nom de tous les membres du corps diplomatique réunis auprès de Votre Majesté j'ai l'honneur de lui offrir, chacun de nous s'empresse de joindre en ce jour solennel l'expression des vœux qu'ils forme pour le bonheur de Votre Majesté, pour celui de S. M. l'Impé ratrice et du prince impérial, et pour la prospérité de la France. a L'Empereur a répondu Tons les ans, pareille époque, nous faisons un retour vers le passé et nous jetons un regard vers l'avenir. Heureux si nous pouvons, comme aujourd'hui, nous féliciter ensemble d'avoir évité des dangers, fait cesser des appréhensions, a resserré les liens qui unissent les peuples et les rois! Heureux surtout si l'expéri- a ence d'événements accomplis nous per- b met d'augurer pour le monde de longs jours de paix et de prospéri lé Je remercie le corps diplomatique des félicitations a qu'il veut bien in'adresser l'occasion du jour de l'an, a A propos du Mexique, on cite ce mot de M. Cuizol adressé un ministre avec qui il est resté en relations d'amitié Si vous m'en croyez, restez Home, revenez le plus vite possible du Mexique et n'allez jamais en Belgique, a ÉTAT-CI VILDYPKES DÉPÊCHES TÉLÉGRAPHIQUES. nouvelles diverses. M: 2 fe? L'-£smie Standard annonce la mort d'ne riche (propriétaire, Strafford, qui possédait un grand nombre de maisons et imposait les conditions suivantesàceuxqni louaient dans ses propriétés: 1* Ne pas avoir d'enfants ;2# ne pas fumer; 3* ne pas avoir d'oiseaux 4* n'exposer aucune fleur sur tes fenêtres, soit en pots, soit en caisses ou autrement 5* enfin, les veufs ou veuves, les filles on les garçons, ne devaient pas se marier pendant le temps qu'ils étaient ses locataires. FRANCE. DU 29 DÉCEMBRE AU S JANVIER INCLUS. Naissances 11. Sexe masc. 6, sexe féin. 5. Mariages. Moniez, Hippoly'e, charpentier,

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Le Propagateur (1818-1871) | 1866 | | pagina 2