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Nous nourrissons l'espoir de pouvoir
également communiquer nos lecteurs le
second discours dans notre n* de samedi
prochain. Il complétera le premier, parce
que nos lecteurs auront déjà remarqué
que le discours que nous donnons s'arrête
pour le défunt au grade de chef de batail
lon.
Le vieux ténor Ponchard, le roi de la
romance, le créateur de la Dame Btauche
est mort Paris. Il était âgé de soixante-
dix-sept ans.
YPttES.
La ville d'Ypres compte parmi ses habi
tants une presque centenaire, la veuve
Buseynequi aura 100 ans accomplis le 20
février prochain, si toutefois Dieu lui prête
vie; car, dimanche dernier, l'état de cette
estimable femme n'était pas sans inspirer
de sérieuses inquiétudes.
La journée du Lundi deddu s'est bien
passée. Les quêteurs d'étrennes se sont
convenablement conduits.
Dans la nuit de lundi ia toiture en zinc
de la fabrique BarbierMulier et C'a, a été
enlevée par un coup de vent.
Dans la journée de dimanche dernier,
un garçon boucher du nom de Simon
l'.illei, a été trouvé pendu dans sa demeure,
rue Basse.
Dans la nuit du 9 au 10 cl une femme a
été atteinte d'hémorrhagie. Les voisins
réveillés par le bruit que faisait la malheu
reuse, sout allés requérir la police. La
porte de la chambre a été enfoncée et l'on
a trouvé cette femme étendue sur le plan
cher, donnant quelques signés de vie. De
prompts secours et des soins minutieux
ont été prodigués cétte malheureuse.
La servante de M. VandenBroele est
tombée ce malin sur l'a GranÎTPlace, d'une
manière si malheureuse qu'elle s'est cassée
la jambe.
La première neige de cet hiver est tom
bée hier matin Ypres, mais elle a été de
courte durée et s'est fondue aussitôt.
Mercredi, après-midivers 5 h eûtes
la marée montante, le courant dans l'Escaut
devant Anvers était si fort que tous les
navires en radedanslesbassinsontdû jeter
doubles et tribles ancres. Ceux amarrés
près de l'entrée des bassins furent ballottés
avec une telle violence, qu'à tout instant
on avait craindre des accidents.
Dans un conseil des ministres, M.
Bara proposait pour la décoration de l'ordre
de Léopold certains hommes parfaitement
connus pour leur dévouement M. le mi
nistre de la justice et sa politique Le
Roi, après avoir écouté fort attentivement
la proposition, répondit: l'ordre de Léo
pold a été institué pour récompenser les
services rendus au pays et non pour ré
compenser les services reudus aux partis.
Celte nouvelle, dit le correspondant
bruxellois du Courrier de l'Escaut, auquel
nous l'empruntons, vient d'une source
excellente.
On inaugurera prochainement, dans
ia cour de l'école militaire, le monument
érigé au général Cbapelié.
On assure que d importantes réduc
tions de prix vont avoir lieu dans le tarif
des voyageurs des chemins de fer de l'Etat.
On étudierait activement la question au
ministère des travaux publics.
Une correspondance romaine, du 28
décembre, annonce l'arrivée Rome de
Mgr. l'évêque de Bruges.
On écrit de Florence, en date du 28
décembre, au Couirrer des Alpes Je vous
ai souvent entretenu une certaine époque
du château de la Mandria, qui était en Fié-
mont la véritable résidence de Victor-Em
manuel. C'est dans ce château que vient de
mourir assez subitement la comtesse de
Milletlori, plus généralement connue sous
le nom de Hosina. On sait que les journaux
annoncèrent, il y a quelques années, le
mariage morganatique de Victor-Emma
nuel avec la comtesse Milleûori. Celte nou
velle ne fut pas démentie.
La comtesse de Millefiori avait deux
enfants, dont l'un, le fils, se nommait
Viltorio, et l'autre, la fille, avait nom
Emanuela. Comme leur mère, ils avaient
reçu un litre comlal.
Personne n'ignorait en Piémont l'in
fluence exercée par la comtesse de Mille
fiori sur l'esprit du Roi. Du reste, on
s'accorde dire qu'elle était très charita
ble et souvent conseillait mieux le Roi
que ne le faisaient ses ministres. Elle
avait longtemps hésité venir habiter la
Toscane; cependant elle si était décidée et
on lui préparait une splendide résidence.
Elle est morte 42 ans d'une fumeur can
céreuse. C'est pour assister ses derniers
moments que Victor-Emmanuel, en pleine
crise ministérielle, est parti dimanche pour
la Mandria. Pour se rendre la Mandria,
Victor-Emmanuel avait fait ouvrir une
route directe, et il ne recevait, dans cette
résidence que ses amis les plus intimes.
Celle mort peut exercer une grande influ*
ence sur les résolutions du Roi, et aujour'
d'hui c'est la grande nouvelle dont tout le
monde s'occupe.
Uuéfcdrémonie,dont l'origine remonte
déjà une ëfertaine antiquité, vient d'avoir
lieu l'égtëée de Saint-George-de-l'Est,
Londres. M. Raine, habitant de cette pa
roisse^ établit autrefois une école gratuite,
et ordonna que lotis les ans, le lendemain
dtujour-de Noël, les jeunes filles élevées
cette école tireraient au sort pour une dot
de deux mille cinq cent francs. D'après le
testament du donataire, il est essentiel quë
les tireuses au sort soient des jeunes filles,
ayant atteint l'âge de 22 ans, membres de
l'Eglise épiscopale anglaise, et qu'elles
puissent produire de bons certificats de
conduite des maîtres et maîtresses chez qui
elles ont servi après avoir quitté l'école. Il
y a actuellement dans cette paroisse plu
sieurs commerçants prospères qui doivent
leur premier succès au bonbeUr d'avoir
épousé l'une des jeunes filles favorisées
par le sort. Celles ci se marient toujours
fort peu de temps après qu'elles sont en
trées en possession de leur dot, et les noces
sont célébrées dans l'église de ia paroisse,
toujours encombrée par les classes ou
vrières, en pareille occasion.
M. Van Prael a été reçu par l'Empereur.
Cette audience, laquelle assistait l'am
bassadeur ordinaire, a été extrêmement
cordiale. L'Empereur a exprimé l'envoyé
extraordinaire les sentiments les plus sym
pathiques pour la Belgique.
Le Moniteur public le décret qui nom
me l'évêché de Marseille Mgr. Place,
auditeur de Rote.
La rentrée des cours de l'Ecole de droit
et de l'Ecole de medecine, interrompus par
les vacances du jour de l'an, vient d'avoir
lieu, sans être signalée par aucun incident.
L'agitation paraît avoir complètement
disparu dans le quartier des Ecoles.
On annonce qu'une compagnie se
forme pour exploiter et utiliser les eaux de
la Dhuis que la ville a fait venir Paris.
Chaque rue serait canalisée ;une colonne
montante serait établie dans chaque mai
son, et aurait des robinets pour distribuer
l'eau tous les étages.
Des correspondances particulières
de Shanghaï du 10 novembre, reçues par
la Patrie, annonçaient qu'un village chré
tien, situé dans le nord ouest de Pékin,
venait d'être brûlé, et que l'évêque catho
lique, qui résidait dans ce village, avait été
assassiné.
En apprenant cette triste nouvelle, le
ministre de France Pékin a adressé une
dote énergique au gouvernement chinois,
qui a promis que des mesures seraient
prises immédiatement pour punir les au
teurs de ces crimes.
Une terrible catastrophe est arrivée
Armenlières dimanche dernier. L'usine
de M. Savary Fremaux a pris feu, et en
quelques heures elle était totalement in
cendiée. Le bâtiment en s'effondrant, a
enseveli deux victimes, M. Henri Duot,
fabricant et frère d'un membre du conseil
municipal, et M. Cardon Pencelle, con
seiller municipal d'Armenlières. La perte
est approximativement évaluée 340,000
fr. Il n'y a d'assurance que pour 200,000.
L'altitude énergique de l'Angleterre
aidée des efforts de tous les grands proprié
taires fonciers anglais et irlandais a étouffé
fuyait -daus un bois protégé par plusieurs cavaliers,
qu'il fut uo des deux officiers qui lui emmenèrent
le général Meifeld, et qu'il l'a désarmé et doit être
encore dépositaire de son sabre. M. de Siuërs peut
aussi compter dans ses faits d'armes, la prise d'un
détacbefceoi russe de 26 hommes, y compris un
niajor et 2 officiers, qui s'étaient égarés ie 26
février 1814, dans les plaines d'Arcis-sor-Anbe.
Le général Curial éprouve un plaisir b tendre
hommage la vérité, èn faveur de M. de Stners,
parce que sa conduite dans toutes les circonstances,
lui a mérité sod affection.
S* Cloud, près de Paris, le 1" septembre 1825.
(Signé) C" Curial.
Cette pièce est une preuve irrécusable de ce que
fut le chef de bataillon de Stuers, comme les
récompenses an mérite ne faisaient jamais défaut
alors, le 28 mars 1813, il fut nommé Chevalier de
la Légion d'Houneur; le 28 novembre 1813, il
reçut le titre d'Officier de la Légion d'honneur; en
i8i4, le 5 novembre, il fut nommé Chevalier de
l'Ordre Royal et militaire de Saint-Louis. Napo
léon III, se souvenant du service rendu h son
oncle par son ancien chef de batailloo des Chas
seurs de la Garde, loi a conféré le titre de Com
mandeur de la Légion d'honneur, récompense bien
méritée, et a laquelle la Société des Frères d'Armes
a été bieu sensible; lui, qui leur portait tant d'af
fection! qui leur était si dévoué! vient enfin a leur
être ravi, ils ne l'auront plus parmi eux. Avec celte
améuité et celte douceur de caractère qui le fai
saient tant chérir, avec quel plaisir il aimait h
s'entretenir avec ses vieux compagnons d'armes,
de celte époque glorieuse!
Cher de Stuers, si vous êtes enlevé l'affection
de vos digues.fils, et de votre épouse aimée, vous
l'êtes aussi b vos vieux Braves, b vos Amiset
puisque le Seigneur a voulu vous avoir près de lui,
vous y recevrez sans nul doute la récompense du
juste, de celui qui a bien fait sur la terre. Adieu!
de Stuers, adieu! votre souvenir restera éternelle
ment parmi dous.
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1 11 ,i. AJ.
nouvelles diverses.
FRANCE.
RUSSIE.