HOFSTEDE,
m assit&a
ÉTAT-CIVIL D'YPKES,
MARCHÉS.
En in masse fr. 84,000.
trait de singulière énergie Le nommé
Victor Plet, conscrit de la classe de 1865,
demeurant L'homme, faisait dernière
ment des fagots dans un taillis de cette
commune. En ramassant un lien de fagot
il se sentit vivement piqué au doigt et
aperçut un aspic qui fuyait. Après l'avoir
tué, il conçut le singulier projet pour
échapper la mort dont il se croyait me
nacé. de couper la première phalange de
l'index où il avait été mordu.
Il mit son doigt sur l'un de ses sabots,
plaça sur la jointure la lame de son cou
teau, qu'il fit tenir au moyen de morceaux
de bois, de la main gauche il frappa un
coup de son autre sabot, et se coupa le
bout du doigt. Il rapporta plus tard chez
son père l'aspic et le bout de son doigt
comme de précieuses dépouilles.
Parmi les industries mystérieuses et
inconnues on en a oublié une que nous
réveille une chronique parisienne, c'est le
marchand de toiles d'araignées.
Il ne s'agit pas comme on pourrait le
croire,d'une institution humanitaire, basée
sur l'application de ces tissus sur les bles
sures, mais d'une spéculation l'usage des
marchands de vin.
L'homme aux toiles d'araignées se nom
me le Petit-Faucheux, un sobriquet qui lui
donnent ses amis. C'est lui qui, lorsque le
vin est frelaté, transforme en vieux flacons
les jeunes bouteilles gisant depuis un mois
peine sur le sol des caves et que l'on sert
aux innocents qui demandent gravement du
château-margaux dans un restaurant 32
sons. Voici comment opère cet industriel
très-connu des honnêtes débitants
Après avoir délayé ses toiles dans une
certaine espèce de colle, il en passe une
couche sur la bouteille et arrange par
dessus de grandes toiles d'araignées, avec
beaucoup d'adresse,qu'ilsaupoudre ensuite
d'une poussière de suie pour donner
l'ensemble un aspect noirâtre. Enfin, il
termine en arrosant la cire du bouchon
d'une certaine eau qui la ramollit et la
vieillit. N'était le bouquet, un fin gourmet
se tromperait l'aspect du flacon.
Nous lisons dans le Phare de la Loire
Le choléra, qui, il y a quelques jours,
avait éprouvé Guérande et ses environs,
vient de reparaître dans notre ville et d'y
faire plusieurs victimes.
Des malades en petit nombre ont suc
combé l'hospice. C'étaient, en général,
des femmes que l'abus de la boisson avait
rendues plus disposées subir les funestes
influences de la terrible maladie.
Cette nuit, rue de la Bastille, un ou
vrier a succombé en quelques heures aux
atteintes du fléau, s
Un navire espagnol faisant route
pour Marseille se trouvait, il y a quelques
jours, dit le Sémaphore, dans les parages
d'Agde lorsque l'équipage aperçut en pleine
mer une petite embarcation qui était le
jouet des flots. Aussitôt le capitaine, infor
mé du fait, commanda une manœuvre
afin d'atteindre celte embarcation la
manœuvre réussit, et, au bout de quelque
temps, le navire accostait la barque.
Mais quelle ne fut pas la surprise du
capitaine et de l'équipage lorsqu'ils virent
dans un frêle bateau un enfant tout seul,
exténué de fatigue et en proie aux plus
cruelles souffrances de la soif et de la
faim. Le pauvre petit naufragé était là dans
cette position depuis quatre jours.
Recueilli bord du navire, il fut immé
diatement entouré de tous les soins que
réclamait sa triste situation et conduit
Marseille.
Interrogé sur sa présence au milieu de
3
la Méditerranée et livré ainsi lui-même,
celui qui venait d'être arraché une mort
certaine répondit que pendant qu'il pre
nait ses ébats sur le fleuve l'Hérault, il fut
surpris par un courant qui l'entraîna en
pleine mer, sans que personne eût entendu
ses cris, ni aperçu son état de détresse.
L'enfant ainsi miraculeusement sauvé
des flots a été déposé l'hôpital de Mar
seille, d'où il sera renvoyé dans sa famille
lorsque sa santé sera complètement
rétablie.
du is tuis mai meus.
ÉTAT-CIVIL DE POPER1NGHE,
MARCHÉ D'YPRES.
OP PASSCHENDAELE.
De Notarissen CHR1STIAEN te Pas-
schendaele, en FRAEYS te Brugge, zullen
op Donderdag 7,t" Jcny 1866, ten 3 uren
namiddag, ter herberg van S' Pollefeyt, te
Passchendaele, in het dorp, overgaen, tôt
den OVERSLAG van eene schoone en
wel betimmerde HOFSTEDE, groot in erve
H. 36 97-74 gelegen op Passchendaele,
noord, niet verre van de kerk, langst den
keiweg naer Rousselaere, gebruikt door
dekinderen Verraes,verdeeld in 38 koopen.
Om door de koopers met I*" october
naest in het vry gebruik te komen.
Maer ingesteld afzonderlyk fr. 83,500.
Dé voorwaerden by dito Notarissen.
Pilules Holloway. - Remède pour les Affec-
tious du Foie et de la Bile. - Ceux qui souffreut de
ces maladies devroot essayer des effets de ce pré
cieux remède. Quelques doses reodroot au malade
son élasticité et sa vigueurchasseront toutes les
impuretés, donneront une saine actiou au foie et
fortifieront l'estomac. Si on laisse les attaques de
bile se continuer sans employer ce préveotif, les
accidents les plus graves peoveot en résulter, et le
malade peut s'exposer b rester alité. Les Pilules
Holloway -sont on remède extraordinaire agissant
immédiatement, en chassant l'acidité de l'estomac,
l'indigestion, la débilité, les nausées, préparant la
nourriture pour l'assimilation, rendant chaque or-
gaue tributaire parfait daus ses fonctions et en
stimulant les reins.
A l'immense mortalité des enfants en bas âge
60,000 en France et 5o,ooo en Angleterre—.la
Scieuce Médicale n'a jamais réussi opposer un
remède efficace et il n'y a rien b s'y étooner, vq
que toute drogue ne peut produire d'autre effet
que celui d'augmenter la faiblesse des forces vita
les de ta digestion et de la nutrition. Il fot réservé
b la Revalenta Arabica Du Barry de Londres de
résoudre le problème de réparer les organes de la
digestion, fournir nouveau sang, muscle et os et
guérir le système glandulaire sans forcer ni échauf
fer, mais d'une mauière toute naturelle. Aussi
avons-nous des preuvesaboodantes desoo influence
salutaire dans les ouvrages du célèbre docteur
Routh, président de l'hôpital des Enfants, b Lon
dres, qui a trouvé dans la Revalenta Do Barry le
moyen de ranimer les forces vitales et la digestion
des eofants qui ne pouvaient plus digérer, qui
rejetaient tout, souffrants en même temps de
diarrhée, spasmes, crampes et périssaot b vue d'oeil.
Madame la baronne Deutsch de Horo, b Trêves,
asaovéses deux enfants par la Revalenta Arabica
d'une maladie des glandes, qui avait résistée b
toute médecine et ne laissait plus d'espoir de gué-
rison. M. Chinnery avait uo enfant presque mort
d'inanition (d'atrophie), la digestion n'étant plus
suffisante pour assimiler le fait maternel la Re
valenta Arabica le sauva un pareil cas s'est
présenté dans la famille de M. Lawley, page de
Sa Majesté la reine d'Aogleierre.Un enfant de
M. Servas, d'Amsterdam, fut sauvé de la même
cause. Une fille de Madame Cox, atteinte d'hy-
dropisie, doit sa vie également b la Revalenta
Arabica. L'enfant de M. le docteur Martin
vomissait tous les jours i5 b 16 fois depuis des
années; le mal s'arrêta après quelques jours de
l'usage de la Revalenta Arabica et l'eofant b
prospéré depuis. M. Vaalman, Wildervauk,
Hollande, avait perdu sept eofants sous l'influence
de médecines employées pour nue maladie d'esto
mac et des glandes le huitième, atteint des mêmes
maladies, fut traité avec la Revalenta Arabica
Du Barry et se remit en peu de temps. Nous
pourrions ajouter des milliers de cas de guérisou
de diarrhée, bronchite, toux, phlhisie, crampes,
spasmes et rachitisme pour démontrer l'incalculable
bienfait de ce précieux aiitnent sauveur, non-
seulement pour les enfants, mais également pour
les adultes,
du bakry, 12, rue de l'espereur, bruxelles. En
boites de 11kil., a fr. a5; l|2 kil., 4 fr- i fc.il., 7 fr.; 1 i|2
kit., 16 fr.6 kil., 3a fr. ta kil., franco, 60 fr. Contre boa
de post».-- Se vend Ypreschez mm. frysou, pharm.-
BECUWE, ph. G. VEYS. ph. mahieu, confiseur, et,
dans toutes les villes, chez les premiers pbarmacieus, épiciers et
confiseurs.
Naissances 9. Sexe masc. 4, sexe fém. 5.
Mariages. - Cornet, Heori, serrurier, et Vao-
Lille Marie-Thérèsecabaretière. - Croigny,
François, journalieret Valckeuaere, Sophie, cou
turière. - Decheiver, Victor, journalier, et Gtin-
ders, Eudoxie, deoiellière. - Watteeu, Désiré,
peintre en bâtiments, et Coolzaet, Virginie, do
mestique. - VandewiDckele, Pierre, écagneur, et
Lectuyse, Marie, couturière. - Goethals, François,
journalier, et Dumoulin, Jeaone, domestique.
décès. - Debaenst, Hubert, 63 ans, tisserand,
époux d'Olivière Schmit, rue de Terre. - Vao-
zandycke. Fidèle, 52 aDs, casquettier, époux de
Clémeoce Degels, rue de Menin. - Haezebrouck,
Victoire,85 ans, sans profession, épouse de Jacques
SwiDgedouw, rue du Corbeau. - Laheyne, Barbe,
78 ans, sans profession, veuve de Pierre Decorte,
rue de la Boole. - Debronwer, François, 79 ans,
sans profession, venf de Catherine Catteau, rue de
Dixmode. - Bille, Agnès, 77 ans, sans profession,
veuve de François Willaert, rue de la Boule.—
Herremao, Marie, 67 ans, sans profession, céliba
taire, rue de la Booie.
Enfants au-dessous de 7 ans 5. Sexe
masc. 2, idem fém. 3.
Du IN au 15 Mal Inclus.
Naissances 6. Sexe masc. 5, sexe fém. 3.
Décès. - Lemoine, Louis, 76 ans, particulier,
sans profession, veof de Cécile Verbaegbe, rue
d'Ypres. - Vansprangbe, Reine-Victoire, y5 ans,
dentellière, célibataire, rue Sainte Anne. - Metsu,
Pierre-Joseph, 83 ans, sans profession, venf de
Heoriette-Cécile Thuilliez, Overdam. - Beckaert,
Florimond, 47 ans, colporteur,célibataire, Hôpital.
Enfants au-dessous de 7 ans 6. Sexe
masc. 4, idem fém. 2.
POPERINGHE, 25 MAI, 1866.
Fromenthectolitre, fr. i8-63.
Seigle id. 12-00#
Avoinei«t. 8-00.
Pommes de terre les 100 kilogrammes, 6-00.
firurre le kilogramme, 2-70.
Houblon les 5o kilogrammes, 00-00.
tTIT Indiquant Ira quantités et le prix moyen
des Grains, Fourrages et autres produits agri
coles vendus le MAI ISIW, au marché de
cette ville 1
NATURE
des
Grains et Denrées.
quantités
vendues.
Kilogrammes.
prix
VITES
par 100
kilogrammes.
m 1,
>- •-
H 2
ta
2
b
S -S
Froment
Pois
Féveroles.
i4,5oo
6,200
5oo
6oo
a4-75
16-75
24-5O
25-00
25-25
80
73
44
80
80
1,200
Pommes de terre.
Beurre
5,6oo
6-75
225-00
Pain de farine de froment brute oo c5 le kilo.
Idem pour les Fondations de 3o c', oooo grain.
van
EENE SCHOONE PATRIMONIEELE