s'inquiète de tout. Mais on paraît avoir trouvé une combinaison qui arrangerait tout Je monde. .9 te roi des BelgesLéopold II, offrirait au roi dos Pays-B^ la partie du Litnbourg qui dchuèi scto P^re pat" le traité de Londres. 1211e confine la Hollande, elle est toute hollandaise; cela,pense-t»on, ferait l'affaire des Pays-Bas. En.retour, le roi des Pays-Bas devrait restituer au roi des Belges la partie du Luxembourg qui lui est res tée; elle est tout fait séparée de ses Etats elle trotrtrent'tme poupUlution toute fran çaise, et conviendrait dès lors la Belgique, dont la frontière s'étendrait ainsi sur la nôtre jusqu'au cours de la Moselle. t> Maintenant, dans cet arrangement l'amiable, le Limbourg et le Luxembourg, qui faisaient partie de la précédente Con fédération germanique, ne devraient-ils point encore retourner la Confédération du Nord, de l'Allemagne que M. de Bismark met eu ce moment entre les mains de la Prusse? On le désirerait Berlin, comme moyen d'iotéresser la fois le royaume des Pays-Bas et le royaume de Belgique la politique du roi Guillaume 1", et de donner ouverture l'attraction naturelle que l'unité germanique est destinée exercer autour d'elle. A Bruxelles, on n'y verrait pas d'inconvénients; le royaume de Belgique intéresserait ainsi la Confédéra tion ae l'Allemagne du Nord l'indépen dance éphémère de son territoire- Le procédé employer pour faire réussir la combinaison n'est pas encore arrêté définitivement. Les populations seront-eîlesconsultées?Celles duLimbourg belge voteraient volontiers leur retour la Hollande, mais on craint que celles'du Luxembourg hollandais ne fussent pas si heureuses de s'annexer la Belgique que d'échapper la Confédération du Nord et la garnison prussienne. On n'est pas sûr non plus du roi des Pays-Bas mais peut- être de petites concessions sur l'affaire du barrage du bra6 ôriental de l'Escaut, autre question pendante entre la Belgique et lui, pourraient-elles faciliter les choses. II POLITIQUE PRUSSIENNE. VInternational publie les deux paragra phes suivants dont la corrélation est évidente Viexxe. Dans le monde politique, et même dans les cercles officiels de la capi tale, ou ne croit pas au maintien de la paix. Est-ce de telles éventualités que le ministre des finances de Prusse a voulu faire allusion lorsqu'il s'est écriédans la dernière séance de la Chambre a La Prusse doit avoir la bourse garnie et la mais sdr l'épêe, et les projets de loi que le cabinet de Berlin prépare consisteraient- ils surtout dans un décret d'annexion de la Saxe? 1- POLITIQUE ITALIENNE. Le Mémorial diplomatique a reçu, au sujet des arrangements financiers inter venus entre l'Autriche et l'Italie, la dépê che télégraphique suivante La liquidation de la dette vénitiènne est une affaire réglée. Dans la journée d'hier, une entente dé finitive s'est établie entre le plénipotentiaire autrichien et te plénipotentiaire italien touchant la somme que l'Italie aura verser dans le Trésor impérial, abstraction faite de la dette du Mont Vénitien, qu'elle prend dorénavant sa charge. Le chiffre arrêté est de 55 millions de florins en espèces (87,500,000 francs.) Dans cette somme est comprise l'indem nité pour le matériel de guerre non trans- portable que renferme le quadrilatère. La liquidation s'effectuera de la manière suivante La dette inscrite au Mont Vénitien de meurera la charge du gouvernement italien, qui s'oblige soit payer les inté rêts, soit rembourser le capital, confor t mément au règlement jusqu'ici eD vigueur* La somme globale résultant du partage de la dette générale, ainsi que l'indemnité pour l'abandon du matériel de guerre, sera paye'e en espèces au trésor impérial dans un délai qu'il reste fixer. Un arrêté royal du 26 septembre convo que les collèges électoraux pour le mardi 50 octobre prochain, dix heures du ma tin, l'effet de procéder au renouvellement des conseils communaux. YPRJES. Voici les heures de départ des convois de Dotre station depuis l« I" octobre cl UYpres pour Poperinqhe. 8 h. 57 m.. il b. 50 m du matin; 3 h. 45 m.. 3 h. 04 m.. 9 b. 44 m. du soir. D'Ypres pour Courtrai. 6 h. 03 in., 8 h. 57 m., H b. 03 m. du matin; 5'h. 04 m., 6 h. 31 m. du soir. Par arrêtés royaux du 30 septetn bre sont nommés dans l'ordre de Léopold Officier M. T. Heyvaert, conseiller pro vincial et bourgmestre de GbistelleS Chevalier M. L. De Costere, curé de l'église des SS. Pierre et Paul Ostende. Un arrêté du ministre de la justice, du 26 Septembre, institue une commission d'enquête, l'effet de constater la situa tion de l'église monumentale de Laekënj au point de vue de- la solidité et de là conservation de l'édifice. M. (îoorraàchtigrégent l'école moyenne, est nommé professeur de rhéto rique au collège de Courtrai, en remplace ment de M. Parmentier, nommé principal. M. Gyoot, professeur de mathématiques, est nommé économe du même établisse ment. M. Caliebertsurveillant l'institut Sl-Louis, est nommé professeur au collège en remplacement de M. Tahon, nommé professeur au collège Ypres. Ma parole d'honneur, messieurs, ce a'est pas l'œuvre de Gaspard. Quelle raisou avez-voos de penser que ce c'est pas, senor Ozorio dit Cheves. Simplement parce que Gaspard est incapable. De jouer un lonr dit Tobar, froissant sa sentence. De faire aossi bien, continua Ozorio. Ceci fot salué avec des éclats de rire dans tons les coins de la salle. Alors c'est vous, senor Ozorio, dirent tous les élèves. m Je serais bieD heureux si je pouvais dire que de telles touches sont de moi, répiiqoa Ozorio mais ce n'est pas moi je ne suis plus dans un âge a rester debout toute la nuit, sans autre objet eo vne que de vous jooer des tours. Alors, qui est-ce donc? Le lutin, murmura de nouveau le vieux Gomez. Au travail, messieurs, an travail dit Gas pard, regardant au plafond de la salle. J'entends mon père qui descend sa toilette est bientôt faite. Ponr ma part, je ra'écbappe et n'entends pas rester en son chemin. Où allez-vous Lire quelques vers de ma composition a senor Ozorio. An revoir, nies jeunes ahiis. Sébastieo Sébastien Sébastien A ces cris, cent fois répétés par les élèves et sur Beaux. Toutes les négociations avec la Saxé sont rompues. Les troupes saxon nes, qui devaient être transportées de Vienne Passau ont reçu contre-ordre. Le roi Jean appréhende l'incorporation de son royaume la Prusse. t Vienne, a8 septembre. tons Ses (00s, 00 pauvre petit mulâtre accourut an cabinet de travail. Me voici, mes maîtres, dit-il tremblant. Sébastien, un noavean cauevras disait l'uo. Sébastien, de l'huile lui cria un antre. Sébastien, ma palette 1 Sébastien, pile-moi do jaune Et do vermillon ponr moi dit nn antre. Allons Sébastien, bâte-toi Dans le désir de répondre tout ce brouhaha de voix discordantes qui loi intimaient des ordres, le pauvre petit mulâtre courait de l'un l'autre, rencontrant des refos, presque des insultes de tout côté, pour ne pas servir t'ont le monde h la fois. Bien qu'est-ce que tout ceci Il semblerait presque que le cabinet de travail est en feo. Ces paroles, prouoocées d'une voix aigre et sévère, rendirent le silence général dans le cabinet, tandis qae les élèves saluaient respectueusement le nouveau venu. C'était on homme d'enviroo qua rante ans, ayant une contenance noble, mais peut- être on peu hautaine, et habiijé de la manière la plus élégante. Voyez; senor Mnrillo, dit Villavicemio, montrant sa toile. lrès-bien très-bien bravo, Villavicemio! dit Murillo. Vous faites des progrès visibles. Ce n'est pas moi qui ai piint cela, maître, dit Villavicemio, sûr un tou de regret. -- En ce cas, tant pis rouis qui est-ce donc répliqua Murillo. Parlez, parlez, qui est-ce; a jour i'- t-il impatiemment, car c'est admirable. Quel toa ACTES OFFICIELS. NOMINATIONS ECCLÉSIASTIQUES. quelle fraîcheur quelles couleurs quelle délica- itsse de loocbe Je n'ai pas peur de dire, messieurs, que celui qui a fait cette lêie de la Vierge sera ub jour Dotre maître tous. Est-ce vous, Baba Non, senor. - Alors, c'est vous, Saurez Hélas ce n'est pas moi, senor. Serait-ce Gaspard, par hasard Il le nie, senor Murillo, dit Cbeves. S'il le uie, il faut le croire sur parole, ré pliqua Murillo. Mais qui est-ce dooc? Cette tête de la Vierge n'est pas veoue d'elle-même et de sou propre mouvement se piauler au milieu de la peinture de Villavicemio." Par Notre-Dame, senor Murillo, dit Çordpvà, le plas jeune'des élèves, s'il faut en croire Gomez et le petit Sébastien.... Eh bien C est le latin, qui.... Corrfova fut interrompt) par des éclats de rire et de moquerie de la part' de tons les élèves. MoqaeZ- vous de moi si" vous le voulez; ajouta-t-il avec chaleur; mais cependant, niés- sieurs, voos oé pouvez, pas nier que depuis quelque temps les choses les pins extraordinaires arrivent ici; des choses qui o'arri*eut pas chaque jour. C est vrai, car c'est de nuit que cela arri«e, répliqua Villavicemio. Qu'est ce qni arrive chaque soir demanda Murillo sans lever les yen* de dessus la tète de la vierge Marie, peinte si miraculeusement. Pour être continué).

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Le Propagateur (1818-1871) | 1866 | | pagina 2