sur sa guérison. L'idée fixe qui la poursui
vait, et suivant laquelle elle s'imaginait
qu'oc voulait l'empoisonner, a disparu.
L'impétatrice se rappelle quelques cir
constances détaillées dont elle-même parle
son entourage.
Dans la nuit du 24 au 25 de ce mois,
deux malfaiteurs ayant la figure noircie et
munis d'une lanterne se sont introduits,
en escaladant et en fracturant une fenêtre,
dans la demeure du nommé Charles Van
Overbergbeouvrier Woumen son
épouse se trouvait en ce moment seule
avec ses trois petits enfants. Les malfai
teurs se sont fait ouvrir tous les meubles,
articulant des menaces de mort. Ils ont
enlevé des divers meuhles une somme de
250 fr., une paire de boucles d'oreilles en
or et une agrafe eu argent d'un mantelei.
Munis de leur butin, ils sont sortis par où
ils étaient entrés. La justice fait d'activés
recherches.
On lit dans le Journal de Buy: Les
vendanges se sonteffectuées en ville et dans
nos environs par un temps très-favorable.
Si la qualité du vin ne répond pas entière
ment aux espérances que l'on avait con
çues au début de la saison, au moins la
quantité correspond-t elle une bonne
année ordinaire.
Avant-hier matin sont partis pour
Anvers les membres de la Société centrale
des combattants deseptembre, qui vont assis
ter dans l'église de Berchem, auservice corn-
mémoratif du comte Fréd. de Mérode.
On travaille activement la démoli
tion des remparts de Charleroy.
On écrit de Rome la Correspondance
générale de Vienne, que les catholiques de
la Belgique ont donné au Pape 2,000 fusils
aiguille pour armer le corps des zouaves.
On annonce que lord Clarendon, qui
se trouve en ce moment Rome, est clans
un état de santé précaire. La maladie de
la pierre dont souffrait déjà le noble lord,
se serait aggravée et sa vue serait sérieu
sement affectée.
On lit dans le Journal de Courtray du
27: L'état sanitaire est très-satisfaisant
Courtray. Hier il n'y a eu qu'une seule
déclaration de décès l'état civil et aujoud'
hui jusqu'au moment où nous mettons
sous presse (6 heures du soir), il n'y a eu
aucun décès enregistrer.
On nous assure, dit un journal de
Bruxelles, que la Banque de Spa a fait cette
année une excellente campagne, ses béné
fices se seraient élevés plus de deux mil
lions.
Le choléra, qui a complètement dis
paru, l'état épidémique du moins, en
France et en Belgique, continue sévir
avec une certaine violence en Prusse, et
surtout dans les provinces rhénanes, dont
un assez grand nombre de localités se sont
vu interdirecette occasion par l'auto
rité supérieure, les fêles des kermesses
d'automne. Une des colonnes du parti
conservateur prussien, M. de Kleist-Retzow
est mort ces jours derniers victime de la,
terrible épidémie.
Le Moniteur publie la récapitulation
générale des points obtenus au tir national
de celle année. La moyenne des balles qui
ont atteint la cible est de 65 p. c.
La peste bovine, qui a causé de si
grands dommages l'agriculture anglaise,
ne s'est pas étendue l'Irlande. Les fer
miers irlandais ont donné plus d'extension
leurs prairies et se sont appliqués l'éle
vage du bétail, qui leur fournil de beaux
bénéfices.
En 1865. l'Irlande possédait 9,046,196
animaux, évalués 32,817,007 liv. st.
Aujourd'hui, elle possède 10,042,113
animaux, représentant un capital de
35,178,040 liv. st.
Le prince Amédée d'Italie serait sur
le point d'épouser une sujette de son au
guste père, M"' de La Cisterna. Cette fa
mille très riche et allié, si je ne me trompe,
avec la maison de Mérode. C'est une gazette
milanaise qui annonce ce mariage.
Voici la statistique des chevaux et du
bétail dans les 89 département dont se com
pose la France:
Chevaux, 3,000,000; ânes, 400,000; mu
les et mulets, 350,000; bêles cornes,
10,200,000dont 330.000 taureaux
2,000,000 de bœufs, 5,800,000 vaches,
2,100,000 éléves; veaux nés dans l'année,
4,000,000; bêtes laine (moutons et
agneaux), 35,000,000, dont 26,000,000 de
mérinos ou meus, et seulement 7,000,000
de bêtes communes; chèvres et chevreaux,
1,400,000; porcs au-dessus d'un an,
1,400,000; cochons de lait et marcassins,
2,900,000.
Le Greal Eastern a été affrété par M. J.
Despecbes, de Paris, pour être employé au
service du transport des étrangers entre
Brest et New-York, pendant l'Exposition.
Le navire, admirablement aménagé,
pourra recevoir jusqu'à 3,500 passagers,
et la traversée se fera en moins de neuf
jours.
Après cette campagne, le Greal Eastern
sera employé, en 1868, a la pose du câble
transatlantique qui doit être établi entre la
France et l'Amérique.
Les gourmets ne sont pas seuls se
préoccuper de la question des huîtres. Les
médecins regrettent ce pécieux bivalves
pour les convalescents, auxquels la chair
mucilagineuse des huîtres fournit un ali
ment léger, facile digérer et d'une assi
milation rapide. Mais on vend les huîtres
1 fr. 50 la douzaine. C'est trop cher.
Le prix en va descendre. Sur le littoral
espagnol, près des côtes de Galice et des
Asturies, deux provinces qui dédaignent
ces excellents mollusques, on a décou
vert des bancs énormes d'huîtres excel
lentes.
La Gazelle des Etrangers annonce la forma
tion d'une société qui a obtenu la conces
sion de ces bancs d'huîtres, et qui se pro
pose d'en expédier Paris quelques mil
liers de bourriches. En donnaut cette
bonne nouvelle, ce journal acquiert des
droits la reconnaissance de tous les esto
macs.
Voici quelques détails curieux sur
les travaux de l'isthme de Suez
Le nombre des mètres cubes enlever
dans les diverses parties du canal maritime
s'élève 15,907,346. Depuis le commen
cement des travaux, les déblais ont atteint
le chiffre de 202,542 mètres cubes; il reste
donc exécuter 15,704,704 mètres cubes.
Le chiffre des ouvriers employés sur les
trois chantiers est de 2,200, ainsi répartis
1,500 Chalouf, 350 dans la plaine de
Suez, 350 la Quarantaine.
Certaines modifications ont eu lieu tout
dernièrement dans le tracé des environs
de Suez. On est parvenu contourner un
banc de rocher de 800,000 mètres cubes,
ce qui établit une économie d'enviroh 10
millions sur le tracé primitif.
Une décision récente du comité a d'ail
leurs porté la largeur du canal 102 mè
tres sur les parties où le terrain se trouve
au-dessous des plus hautes eaux.
On parle beaucoup, dans le monde
judiciaire, Paris, d'un procès qui s'enga
gerait entre l'administration de la guerre
et M. Chassepotqui a donné son nom au
nouveau fusil. L'administration conteste
M. Chassepot la qualité d'inventeur elle
ne veut lui reconnaître que celle d'avoir
apporté des améliorations une arme qui
existait dans le dépôt de la guerre, où M.
Chassepot est contrôleur. Elle prétend, que
la somme de cent mille francs qu'elle lui
offre paie largemeut le perfectionnement
de l'arme en question. Enfin, elle dénie
M. Chassepot tous droits résultant de la
prise de brevets d'invention Tétranger,
et encore de l'exploitation du nouveau sys
tème au moyen de l'association commer
ciale qu'il aurait faite pour cet objet avec
deux capitalistes et industriels, MM. Lyon
et Bochel, de Paris.
Un chroniqueur parisien raconte ainsi
un expédient d'un maître de pension qu'il
avait eu dans sa jeunesse. A l'heure du
dîner, le maître en question se tenait près
de la cuisine pour surveiller le rata.
Il manque trois parts, il manque
quatre parts! lui disait le cuisinier, auquel
on mesurait les provisions si courtes qu'il
manquait toujours quelques parts.
Attendez! faisait le maître.
Il entrait dans le réfectoire avec ce flegme
hautain qu'ils ont tous, surprenait en train
de causer trois enfants, quatre enfants,
le nombre voulu, parbleu!
Et, vous, là bas!... au pain sec! criait-
il froidement
Puis revenant tranquillementà la cuisine.
Vous pouvez servir!.il y aura assez!
Dernièrement, dans une réunion, une
coquette d'un âge mûr disait en minaudant,
un jeune hommequi voulait vider leverre
qu'elle venait de poser sur la table Mais
vous voulez donc savoir mes secrets, mon
sieur? Le jeune homme porta vivement
le verre ses lèvres mais on le vit tout
coup remettre non moins vivement le verre
où il l'avait prisIl venait de découvrir
un des secrets au moins de la dame au
fond du verrese trou vait une dent postiche.
La ville de Dobruska (Bohême) a été
presque entièrement réduite en cendres le
7 octobre, cinq heures et demie du soir.
Le dommage s'élève de 300 400,000 flor.
Voici une des mille inventions ingé
nieuses qui figureront l'Exposition uni
verselle de Paris. Il s'agit de fenêtres se
fermant elles-mêmes lorsqu'il pleut. La
fenêtre est ouverte par un ressort. Une
petite rigole placée horizontalement sur la
fenêtre fait l'office de collecteur si la pluie
commence tomber, et, par on tuyau,
porte l'eau vers le bas. L'orifice de ce
tuyau vient aboutir au ressort, qui est
tendu par un morceau de sucre. Dès que
l'eau arrivele morceau de sucre se fond,
le ressort se détend et la fenêtre se ferme.
Un seul comté de l'Angleterre, le
Yorkshirepossède en ce moment dix
meutes de chiens pour la chasse au renard,
cinq ou six pour celle au lièvre et un équi
page pour fauve. Les dix meutes de chiens
pour renard se composent de 50 couples
chacune; ces 1,300 chiens consomment
chaque année environ 200,000 kilos de
gruau d'avoine d'une valeur de 65,000 fr.,
sans compter les carcasses de 2,000 che
vaux dont on ne trouverait aucun profil s'il
n'y avait pas de meutes pour les manger.
On estime le nombre de sportsmen que
ces différents équipages fixent dans le
comté mille chasseurs qui entretiennent
en moyenne quatre chevaux chacun, les
quels chevaux sont soignés par 2,000 pale
freniers pris parmi les familles du pays.
Pour ces 4.000 chevaux, il ne faut pas
moins de 120,000 hectolitres d'avoine