Par diverses dispositions ministérielles du département de la guerre, les officiers ci-après ont été désignés, savoir Le lieutenant-colonel Thonon, du 12% Iiour prendre le commandement du 10' de igne; Le général-major Berten, commandant la 1" brigade de la 2* division de cavalerie, pour prendre la commandement de la 1" brigade de la lrt division, et permuter avec le général major Bruyneel Le lieutenant-colonel N. Brialmont, du 11% pour prendre le commandement du 5' de ligne; Les lieutenants Vanden Broeck et Jan- mart, du 1*' chasseurs cheval, détachés l'école de cavaleriepour passer respecti vement au 4' et au 1" régiment de lanciers; Le sous-lieutenant Denis,du corpsd'état- major, attaché au 2' chasseurs cheval, et détaché l'école de cavalerie, pour être attaché au 4' lanciers; Le major Terssen, du 3'd'artillerie, pour l'état-major de l'arme et l'inspection des armes de guerre; Le sous-lieutenant Tindemans, du 1" régiment d'artillerie, détaché l'école de cavalerie pour la 5' batterie cheval du même corps; Le sous-lieutenant Périer, du 3' régiment d'artillerie, détaché l'école de cavalerie, pour la 2e batterie cheval du 1er régiment; Le sous-lieutenant Frère du 4' régiment, pour la 1 Ie batterie montée du 3erégiment. Un arrêté royal du 2 novembre auto rise le ministre de l'intérieur prendre, de concert avec le conseil communal de Courtray, les dispositions nécessaires pour organiser une école industrielle dans cette ville. En conséquence, ledit ministre a pris, le 3 novembre, un arrêté par lequel il ap prouve le règlement de l'école industrielle adopté par le conseil communal de Cour tray, dans sa séance du 24 mars 1866. Par arrêtés royaux du 25 octobre sont nommés dans l'ordre de Léopold Officier: M. Vrambout, gouverneur de la Flandre occidentale. Chevaliers: MM. E. Merghelynck, d'Y- près; Rysman, curé, Poperinghe; Bayart, bourgmestre de Becelaere; comte d'Enne- tières d'Hust,id.d'Elverdinghe; Keingiaert, id. de Gheluvelt; Forrest, notaire Wer- vicq. Mgr. l'évêque de Bruges vient de nom mer vicaires Wyngbene, M. Daubresse, vicaire de S'-Jean Poperinghe; S' Jean Poperinghe, M. Ide, professeur au petit séminaire de Roulers. M. Désiré Maertens,conseiller communal Bruges, lieutenant-colonel commandant la garde civique de cette ville, chevalier de l'ordre de Léopold, est décédé samedi ma tin, 7 heures, la suite d'une courte maladie et encore dans la fleur de l'âge. Le prince Ernest III d'Isenbourg- Birstein vient de mourir l'âge de 68 ans. Son neveu, qui lui succède, a épousé une archiduchesse d'Autriche, princesse de Toscane. YPRES. De quelle époque date la construction du Palais de Justice me demandait diman che dr uu touriste en me désignant les Halles? Monsieur, ce sont les Halles, répondis- je. La partie la plus ancienne de ce monu ment est le Beffroi, dont la première pier re fut posée en 1200 par Baudouin, comte de Flandre, devenu plus tard Empereur de Constantinople. Ah! ce sont les Halles, fit l'étranger en inscrivant sur son carnet les renseigne ments que je lui donnais, Monsieur, pour suivit-il, j'ai fait un détourée trois lieues pour voir les édifices d'Ypres. J'ai visité Venise, j'ai vu le Palais des Doges, mais ce monument n'égale pas en beauté ces Hal les magnifiques dont la Cité d'Ypres doit se glorifier si juste titre. L'étranger disait vrai. La ville d'Ypres possède des édifices qui font sa gloire, son ornement et sa renommée, et, nous autres Yprois, par cela même que nous avons l'habitude ou l'occasion de les voir jour nellement, nous passons parfois, souvent même, devant eux, sans leur jeter un re gard. De quel magnifique coup d'œil ne jouit- on pas quand se plaçant devant l'auberge des Trois Rois, le regard embrasse tout la fois et ces Halles grandioses que surmon te cet imposant Beffroi, privilège des an ciennes communes flamandes, et ce magni fique péristyle, et cette ancienne et magni fique Cathédrale avec sa tour massive et majestueuse, et cette vaste place publique dont la rue au Beurre ne semble être, en quelque sorte, que le prolongement, et cet te Châtellenie avec sa riche façade? Avant-hier soir, M. le Major-Comman dant de la Garde Civique a donné l'esta minet la Tête cCArgentun banquet aux membres de la Société de Tir de la milice citoyenne. La salle du festin était ornée de nombreux trophées. Une franchecordialité n'a cessé de régner pendant le banquet. Les habitants des maisons voisines avaient illuminé leurs façades. On assure que le gouvernement prussien s'est entendu avec le gouvernement badois pour supprimer les maisons de jeu. Les jeux de NViesbaden, de Honabourg et de Baden-Baden seraient fermés en même temps. Risk-Allah, aussitôt après sa mise en liberté, s'est rendu VHôtel-de Flandre, où il a dîné table d"hôte. M. Doulton, pour la Compagnie an glaise concessionnaire de l'entreprise de l'assinissement de la Senne, vient de signer le cahier des charges adopté par le conseil communal de Bruxelles. Anak, dit le Roi des Géants, qui a été pendant quelques semaines visible pour le public, dans un local, rue de la Colline, Bruxelles, moyennant rétribution, bien en tendu, vient de quitter la capitale et est parti par le chemin de fer de l'État. Cet incomparable colosse, mesurant deux mè tres 69 centimètres et physiquement pro portionné, qui peut allumer un cigare aux réverbères des rues, n'a pu trouver ni berline, ni char-à-bancs, ni waggoo assez élevé pour qu'il pût s'asseoir pendant le trajet sans se tenir courbé. Le géant a réclamé un waggon ouvert; on n'a pu que lui en donner un qui sert habituellement au transpon des marchan dises par la voie ferrée. Après qu'on eut disposé le waggon, Anak est parti. Cette fois il était pour tous et forcement visible gratis. C'était un nouveau et curieux spec tacle de voir sur le waggon non couvert d'un convoi un phénomène de cette nature, gravement assis, fumant une pipe presque aussi longue que lui, et promenant ses regards dans toutes les directions. On écrit d'Anvers, le 2 novembre o Un terrible incendie, qui a réduit en cen dres tout le pâté de maisons formant l'aile gauche de la plaine de Nassau, a éclaté en notre ville dans la nuitde mercredi jeudi. Quand les pompiers, la gendarmerie et des détacheraentsde la garnison arrivèrent sur les lieux, le feu avait déjà atteint le premier étage de l'estaminet de Ster, dont le troisième étage et le grenier servent de magasins; du Café Cobourg, de l'estaminet de Roos, également avec magasins aux trois étages et d'un vaste magasin. En tout cinq bâtiments, contenant, outre le mobilier, de grandes quantités de marchandises telles que grains, laine, graine de lin, etc., ont été la proie des flammes. Pendant que les pompiers préparaient leurs moyens de sauvetage, une scène ter rible se passait au premier étage du Café Cobourg, occupé par la familledu capitaine De Meire, mort vers 7 heures du soir. Les flammes avaient envahi la chambre où le cadavre était couché. Un secrétaire conte nant la fortune de la famille et des valeurs de société de prévoyance, tout allait être dévoré. Les pompiers dirigèrent leurs travaux de sauvetage de ce côté. Après y avoir jeté des masses d'eau on dressa l'échelle de sauvetage. Malheureusement le pompier Clymansporteur de la lance, tomba d'un hauteur de dix mètres et se cassa la jambe. Les efforts n'en continuèrent pas moins et on réussit enfin sauver le secrétaire. Quant au cadavre, on le trouva carbonisé et il fut transporté l'hôpital. Le feu était tellement intense qn'il n'y avait aucun moyen de sauver les habitations et on dut se borner concentrer le feu dans son foyer. Les équipages des navires, de leur côté, se trouvaient dans les mâts, jeta»t d'énor mes masses d'eau sur les mâtures et les ponts, afin de préserver leurs bâtiments. A quatre heures, de ce beau carré de mai- sonsil ne restaitplus que lesmurs calcinés. A 7 heures les pompiers quittèrent les lieux. Les dégâts causés par ce sinistre sont considérables. Les bâtiments sont assurés par les compagnies d'assurances Agence générale de Bruxelles et par le Lloyd belge. Les marchandises, appartenant différents propriétaires, étaient en grande partie as surées. Il n'en est pasde même malheureusemen t du mobilier des nombreux locataires des différentes maisons aucun d'eux ne l'avait assuré. Quoiqu'on ignore encore les causes de l'incendie, on présume que le feu s'est déclaré dans le grenier du Café Coubonrg où setrouvaitunegrandequantitédegraine de lin, qui, aura, suppose t on, fermenté. Outre les dégâts faits par le feu, des pertes énormes sont occasionnées par les masses d'eau qu'on a jetées. Il y a encore mainte nant trois pieds d'eau dans les caves, où se trouvent des masses considérables de marchandises, principalement du china- clay (terre porcelaine) et des minerais. Une vaste association vient de se for mer Bruxelles, sous le titre d'Association Pie IX. Elle a pour but de venir en aide au Saint-Père par un grand concours de prières et d'aumônes. L'Association est organisée par un comité composé de mem bres laïcs avec la coopération de membres du clergé. Entre autres visiteurs de distinction qui se trouvent actuellement Bothwell (petite ville d'Ecosse, près de Glascow) sont la veuve et la fille d'Abraham Lincoln. On écrit de Vienne, 29 octobre: Le mieux que l'on annonçait relativement la santé de l'impératrice du Mexique se sou- NOMINATIONS ECCLÉSIASTIQUES. NÉCROLOGIE. NOUVELLES DIVERSES.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1866 | | pagina 2