Heymans, de la comrouue de Saiot-Gilles, pour- suiti do chef de prévarication. Le tribunal conformément aux conclusions de M. le substitut du procureur du Roi Cretsa dé claré l'interveotion de Claes, comme partie civile, non admissible. La cause, quant au fond, a été remise au 09 du conrant. La cour de cassation a rejeté le pourvoi formé contre la condamnation de gardes civiques de Huy par le conseil de discipline, b propos des contestations qui s'étaient élevées sur la légalité des inspections faites par M. de Sorlus, chef d'état- major général des gardes civiques du royaume. Le conseil de discipline, Huy, avait décidé, dans son audience du 8 novembre dernier, que M. de Sorlus avait qualité pour suppléer son supérieur immédiat et faire les inspections attribuées au commandant en chef des gardes civiquesduroyaome. La cour de cassation a consacré cette interpré tation. NÉCROLOGIE. M. Le Moine, vicaire Wynckel-S'-Ëloi, y est décédé le 12 janvier, l'âge de 40 ans. Une dépêche de Rome, dimanche 13 janvier, annonce la mort du cardinal Cag- nano Avegeno. On annonce la mort de M. Ingres, l'illustre peintre, qui vient d'entrer dans sa 87* année et est décédé avant hier au soir. NOUVELLES DIVERSES. On connaît le proverbe Année riche en neige, année riche en grains. Si ce proverbe se réalise, nous aurons une moisson assez abondante. L'adjudication publique pour l'agran dissement de l'égliseet pourlaconstruction de la tour de Gixschote, a eu lieu mardi 8 courant. MM. Lapiere-Vandevyver et An- gillis-Leplae, tous deux domiciliés Ypres, ont été déclarés adjudicataires par le con seil de fabrique. Le chiffre de l'adjudication est de 37,508 fr. Les travaux de construction du che min de fer de Braine-le Comte Courirai sont entamés sur le territoire de Renaix. L'acquisition desterrainsà incorporer dans la voie ferrée poursuit son cours régulier, et les premières opérations ont déjà lieu pour le percement du tunnel entre Renaix et la commune d'Ellezelles. On écrit de Blankenberghe, 13 jan vier Ce matin, vers 8 heures, par une affreuse rafale de neige, un schooner por tant pavillon hanovrien a été obligé de jeter l'ancre trois kilomètres ouest de notre ville et une portée do canon de la côte. Le personnel du sauvetage maritime s'est im médiatement transporté sur la plage, crai gnant, avec raison, un échouement. La brise mollissant, le navire a tenu bon, et vers une heure un culler du pilotage belge a pu l'accoster et lui passer quelques hom mes. L'ancre a été levée le navire a pu gagner le large. A peine avait il couru quelques bordées qu'une bourrasque plus violente encore l'a forcé de jeter l'ancre de nouveau en face de Blankenberghe. Il y est resté jusqu'à 4 heures, fatiguant beaucoup. Par une manœuvre habile, il a réussi reprendre la mer et a disparu l'horizon en moins de vingt minutes, grâce une brise du N.-E. Toute notre population a été sur pied, suivant avec anxiété les phases diverses de cet incident qui eût pu dégénérer en sinis- tie et augmenter la liste déjà longue des drames maritimes de Blankenberghe. On écrit d'Audenaerde 11 de ce mois: a Les craintes que l'on avait conçues sur le douloureux événement arrivé M. Louis Beaucarne, receveur des contributions di rectes en cette ville, ne laissent plus de doute personne. Le 26 décembre dernier, en retournant le soir chez lui, M. Beau carne aura manqué le pont qu'il devait passer, et privé de tout secours, aura péri dans l'Escaut; il faisait un brouillard très- épais. Malheureusement toutes les recher ches et les récompenses promises sont res tées jusqu'ici sans résultat, et la famille ne conservequepeu d'espoir de pou voir donner la sépulture aux dépouilles mortelles du membre qu'elle a perdu. M. Beaucarne était ancien membre du Congrès national, chevalier de l'Ordre de Léopold et décoré de la Croix de fer. Les bonnes nouvelles que nous avons données sur la santé de l'ImpéralriceChar- lotte, sont ainsi confirmées aujourd'hui par le Mémorial diplomatique L'état de l'Impératrice Charlotte con tinue présenter les indices d'une amélio ration progressive. Nous sommes heureux d'en pouvoir citer une nouvelle preuve: Sa Majesté vient d'écrire M™4 Beauvais, qui fut autrefois chargée de diriger son éducation et qui vit aujourd'hui retirée Versailles, une longue lettre des plus affec tueuses, dans laquelle on ne rencontre pas la moindre trace d'un trouble mental. Sa chant que M°" Beauvais, l'approche de la mauvaise saison, souffre beaucoup de dou leurs rhumatismales. Sa Majesté exprime le regret qu'à Miramar, où le temps conti nue d'être très doux, il n'y ait pas des sour ces thermales, parce que, dit l'Impératrice, ce serait là un attrait de plus pour enga ger M014 Beauvais venir lui tenir compa gnie. C'est, en effet, de l'isolement où on la tient que l'augusie princesse se plaint le plus. Malheureusement, tandis que lesdoc- teurs italiens recommandent une certaine distraction afin de détourner l'Impératrice des sombres idées qui l'absorbent, les médecins allemands, comme condition sine qua non de la guérison complète, près-' crivenl le maintien d'un isolement rigou reux; de là les bruits contradictoires mis en ciiculation sur l'étal véritable de la princesse, qui, nous le répétons, est tout fait rassurant. D'après un bruit dont plusieurs jour naux se font l'écho et dont nous ne sommes pas encore en mesure d'apprécier le degré de consistance, il serait question d'un pro jet de mariage entre S. A. R. Msr le comte de Flandre et S. A. la princesse Marie de Hohenzollernsœur du prince Charles de Roumanie. - Voici la narration exacte du parricide commis Couckelaere, par le fils Van Hee sur son père. Le jour de l'an, Jean Van Hee, âgé de 27 ans, fils de cultivateur en celte com mune, étant fortement pris de boissons, eut une dispute assez chaude avec son père. Bientôt ne pouvant plus se maîtriser, le fils Van Hee prit un couteau de cuisine et vou lut en frappant son père, mais par bonheur le couteau donna sur un bouton de cuivre de l'habit du père, et ce avec une telle vio lence que la lame se brisa. Le père prit la fuite; mais il fut pour suivi par son fils enragé, qui s'élant armé cette fois-ci d'un fusille mit en joue; mais la Providence voulant protéger le père, le coup lâché par le fils rata; entrelemps le père s'enfuit, espéraul être secours temps par les voisins. Le malheureux, n'ahaedonnent pas en core son infàmeintention, se mit la pour suite de son père, espérant cette fois ci le tuer de ses mains. Quand les voisins, ac courus aux cris de la victime, vinrent lui prêter secours, ils virent le fils tenant son père étendu sous ses pieds. Le malheureux père est âgé de 64 ans. Le meurtrier a été arrêté et mis entre les mains de la justice. Le9courant, vers 11 heures du malin, la nommée Isabelle Ketels, âgée de 80 ans, ouvrière Zandvoorde, en quittant le mou lin vent du sieur Ch. Blomme, de cette commune, où elle était allé chercher de la farine, eut l'imprudence de passer trop près des ailes, dont l'une l'atteignit la tête; la mort fut instantanée. On écrit d'Anvers, 10 janvier o Ce maiin, le train de voyageur parti de Gand 6 heures, et arrivant ordinaire ment Anvers 7 1/2 heures, a subi un retard d'environ trois quarts d'heure. Un déplorable malheur a causé le retard subi par ce convoi. Ce malheur a eu lieu la station de Nieuwekerken. Le garde excentrique, placé une cin quantaine de mètres de ladite station a, par une fausse manœuvre, fait prendre une fausse route au train, et le chef de la station de Nieuwekerken, se trouvant son poste pour donner ses ordres, ne s'étant pas aperçu temps de la fausse route qu'a vait prise le convoi, a été renversé par la locomotive. Il est tombé sur la voie et toutes les voilures lui ont passé sur le corps. La mort avait été instantanée. Incendie du Théâtre de Namur. Le feu s'est déclaré la nuit du 13 au 14, dans la salle de spectacle. C'est vers minuit et demi que la cloche d'alarme s'est fait entendre. Les secours n'ont pas tardé d'arriver; mais ils ont été impuissants, quant au foyer de l'incendie proprement dit. Malheureusement le réservoir n'a pas pu fonctionner. De toute la partie du théâtre qui com pose la scène et la salle de spectacle, il ne reste absolument que les murs; le feu a tout dévoré décors, accessoires, loges, etc., etc. Les partitions appartenant au directeur de la troupe ont pu, seuls, être sauvées. C'est au prix des plus grands efforts que l'on est parvenu préserver l'autre partie du théâtre formant la salle des concerts. Par mesure de prudence, on s'était hâté de sauver chaises, fauteuils, canapés et autres pièces d'ameublement en les des cendant par les fenêtres. Mais le vaisseau lui-même est resté totalement intact. Les fiarames n'y sont pas parvenues. L'aspect de cette vaste fournaise était quelque chose de terrible et de solennel tout la fois. Les lueurs s'en projetaient au loin. Sur la place Lilon il faisait clair comme en plein jour. Le théâtre était assuré. FRANCE. Paris, i3 janvier. On lit dans la Pairie On assure que les études relatives au projet de loi sur la réorganisation de l'ar mée sont aujourd'hui terminées. La question du remplacement militaire, abordée la dernière, a été résolue en prin cipe. Ce projet, dont toutes les parties sont arrêtées, ne lardera pas être l'objet d'une rédaction définitive. On lit dans le .Mémorial diplomatique Tout en restant la tête des affaires, l'empereur .Maximilieu a voulu, jusqu'à ce

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Le Propagateur (1818-1871) | 1867 | | pagina 2