que le Congrès naiional ait décidé du sort
futur du pays, se dépouiller de l'apparat
extérieur de la royauté; li a donc licencié
sa cour, et il vit Orizaba avec la simplicité
d'un particulier.
La suite qui avait accompagné l'Irapé-
ralriceCharlotteen Europe a été également
remerciée, de sorte qu'il ne se trouve en ce
moment aucun Mexicain Miramar. M. le
comte de Bombelles reste seul attaché au
service de Sa Majesté, il a quitté Paris le 8
courant pour retourner auprès d'elle.
L'état de l'Impératrice Charlotte con
tinue présenter les indices d'une amélio
ration progressive. Nous sommes heureux
d'en pouvoir citer une nouvelle preuve Sa
Majesté vient d'écrire M"' Beauvais, qui
fut autrefois chargée de diriger son éduca
tion et qui vit aujourd'hui retirée Ver
sailles, une longue lettre de plus affectueu
ses. dans laquelle on ne rencontre pas la
moindre trace d'un trouble mental.
L'Empereur du Mexique vient de licen
cier la légion autrichienneetla légion belge;
les volontaires qui les composaient pour
ront se rapatrier en même temps que les
troupes françaises.
Les officiers et les soldats de ces deux
légions qui consentiront rester au service
du Mexique seront incorporés dans l'armée
nationale.
Aux termes de l'art. 5 de la convention
franco-mexicaine du 30 juillet dernier, le
prélèvement de la moitié des recettes des
douanes maritimes de la Vera Cruï, attri
buée la France, doit être oporé par des
agents spéciaux placés sous la protection
de notre drapeau.
Dans le courant du mois dernier, le
gouvernement français demanda aux agents
des douanes maritimes de Vera Cruz une
reddition de comptes mais pour toute
réponse, on apprit bientôt que trente six
employés sur cinquante, que comptait l'ad
ministraiion des douanes de Vera Cruz,
avaient pris la fuite, emportant une grande
partie des recettes dans le camp le plus
prochain des dissidents.
Les autorités françaises, usant alors de
leur droit, se sont attribué le reliquat des
sommes enlevées, et ont installé des agents
non mexicains pour la perception ultérieure
des taxes maritimes de ce port.
C'est ce qui a fait dire, mais avec peu
d'exactitude, aux journaux anglais, que la
France avait saisi les receltes des douanes
de la Vera Cruz.
Un décret impérial do a janvier dispose que
l'église épiscopale d'Alger est érigée eu métropole,
et qu'elle aura poor sufTragaotes les églises épisco-
pales de Coostaotioe et d'Orao. [Moniteur.)
Par décret impérial du 12, Mgr. Lavige-
rie évêque de Nancy est nommé
l'archevêché d'Alger;
M. l'abbé Callotdesservant du Bon-
PasteurLyon, est nommé levêché
d'Oran;
M. l'abbé de Las Cases, desservant de
Notre-Dame, Angers, est nommé l'évê-
ché de Constanine;
M. l'abbé Thomas, vicaire général d'Au-
lun, est nommé l'évêché de la Rochelle,
vacant par la nomination de Mgr. Landriot
l'archevêché de Reiras;
M. l'abbé Hacquard, curé de Saint Sym-
phorien, Versailles, est nommé l'évêché
de Verdun, vacant par le décès de Mgr.
Kossat;
M l'abbé Foulon, supérieur du petit sé
minaire de Notre Dame des-Champs,
Paris, est nommé levêché de Nancy, va
cant par la nomination de Mgr. Lavigerie
l'archevêché d'Alger. (Moniteur.)
Ivcexdie. Qcatbe victimes. Mer
credi soir, vers neuf heures, le feu s'est
déclaré, rue des Ecorcheurs. Rouhaix,
dans une ancienne filature actuellement
occupée par un ourdisseur façon et un
négociant en matières. Favorisé par une
violente bourrasque, le feu s'est prompte-
ment communiqué aux quatre étages du
bâtiment tout ce qui s'y trouvait en ma
tériel d'ourdissage a été consumé. Il y a eu
aussi des dégâts importants dans les ma
gasins de colons; mais il est impossible
jusqu'ici d'en apprécier la valeur.
Vers quatre heures, les murs delà façade
s'écroulèrent dans la rue. Trois hommes
occupés au service d'une pompe furent
écrasés sous les débris. Deux d'entre eux
expirèrent dans la nuit, le troisième vil
encore, mais son état est désespéré.
Les deux premières victimes sont les
deux frères Lauvvers, dont l'uu, marié,
laisse une femme et deux enfants en bas
âge. C'était un brave artisan, estimé de
tous. Le troisième, leur beau-frère Goupil,
est veuf et sans enfants.
On attribue la cause de l'incendie l'un
des occupants, l'ourdisseur I)..., qui, poussé
par la folie du désespoir, aurait mis le feu
et se serait pendu au dernier étage de la
maison. Une demi heure avant l'incendie,
il était sorti d'un cabaret voisin en disant
Je vais faire mon idée. On ne l'a pas
retrouvé, et tout fait croire qu'il est resté
dans la fournaise. C'était un homme de
manières brutales, adonné la boisson et
d'unehutneuracariâlre... Sa pauvre femme
reste veuve avec trois enfants.
O» lit dans le Moniteur Quelques jour
naux, dans des internions qu'il est inutile de re
chercher, s'efforceul de faire encore couiir le bruit
que l'Exposition serait retardée. La commission
impériale ne se lasseia pas d'aûf uier la véttté tant
que l'erreur continuera se produire. La commis
sion impériale esl stnctemeut testée jusqu'à ce jour
dans les détails qu'elle s'était assignés pour les
difléreutes opé-atious île sou œuvre. Elle ne fail
lira pas au dernier moment. L'Exposition sera
prèle le 23 mais. Elle sera ouverte le l" avril
1867. n
Si uous en croyons le Temps, il y a des
poètes qui n'applaudissent pas au projet de loi sur
la réorganisation de l'armée. Uu descendant de
François Villon ou de Ruiebeuf a même senti sa
verve s'éveiller et il a décoché quelques strophes
Faisons savoir 'a tous Français,
Qu'avant vingt-quatre ans désormais
Plus n'est permis l'amour en mariage
Seroot pouriaut les nains et les bossus,
Et les pieds bols de par la loi reçus
A prendre lemme ayant limite d'âge.
Réflexioo.
Peut être aossi réglera-t-on en France,
Le nombre ou bien le sexe des enfants;
Mais il serait assez juste, je pense,
Qu'en retardant de six ans leur naissance,
Un ajournât la mort de leurs parents.
Noos ne pensons pas que ce soldat de l'arme'e
des Muses soit nn conscrit.
ITALIE.
On pense que le Sénat italien, siégeant
comme haute Cour de justice, sera convo
qué pour le 22 en comité secret, l'effet de
décider s'il y a lieu ou non de poursuivre
l'accusation contre l'amiral Persano.
On assure qu'après un sévère examen
du volumineux dossier du procès Persano,
une grande partie des membres du Sénat
se prononcent pour une ordonnance de
cou lieu.
ANGLETERRE.
Un magniGque monument doit être érige
sur la sépulture du cardinal NV'iseman,
Kensal Green.fLepcorps du cardinal doit y
rester jusqu'à ce que le cathédrale métro
politaine projetée ait été construite. Le
mausolée du cardinal occupera alors une
place éminen le dans cet édifice. LeD'Pearle,
assisté par un grand nombre d'amis per
sonnels du cardinal, fait les frais de ce
monument, dont l'exécution est confiée
M. Welby Pugin.(Morninq-Pou.)
Pilules Holloway. Existence affaiblie.
Cette médecine comprend tout ce qu'oD peut dési
rer pour uu remède général de famille; Elle déra
cine la sonrce de la maladie provenant d'une nour
riture défectueuse on d'un air impor. Dans les
obtruclious, congestions da foie, des poumons, des
intestins ou de quelqu'autre orgme, ces Pilules
sont spécialement serviables et éminemment infal-
Iibles. Elles devroot se trouver toujours sous fa
main dans chaque famille, parce que c'est une mé
decine iofallible pour les jeunes personnes et antres
de faible constitution. Elles ne causent aucune
souffrance, n'irritent poiot les nerfs les plus sensi
bles, ni les intestins les plus délicates. Les Pilules
Holloway sont les meilleurs promoteurs de l'absorp
tion de la cécrétion qui chassent des fluides et des
solides toutes les molécules empoisonnées et nuisible;.
Cure du Pape: Rome, 21 juillet 1866: La
santé du Saint-Père esl excellente, surtout depuis
que, s'absteuant de tout autre remède, il fait ses
repas de la Revalenta Arabica du Baury,
qui a opéré des effets surprenants snr lui. Sa
Sainteté ne peut assez louer les avantages qu'elle
ressent de cette excellente farine dont elle prend
une assiettée chaque repas. Correspondant de la
Gazette du Midi.
Les misères, dangers et désappointements que,
jusqu'ici, les malades ont éprouvés daus les drogues
nauséabondes, se trouvent présent remplacés par
la certitude d'une radicale et prompte guérison
moyennant la délicieuse Revalenta Arabica Du
Barry de Londres, qui rend la parfaite santé aux
orgaues de digestion, aux nerfs, poumons, foie et
membrane muqueuseaux plus épuisés même,
guérissant les mauvaises digestions (dyspepsies),
gastrites gastralgies constipations habituelles,
hémorrhoïdes,glaires, vents, palpitations, diarrhée,
gooflement, élourdissement, bourdonnement dans
les oreilles,acidité,pituite,nausées et vomissements;
douleurs, aigreurs, crampes et spasmes d'estomac;
insomuies, toux, oppression, asthme, bronchite,
phthisie (consomption), dartres, éruptions, mélan
colie, dépérissement, rhumatisme, goutte, fièvre,
catarrhes, hystérie; uévralgie, vice du sang, hydro-
pisie, manque de fraîcheur et d'éoergie nerveuse.
Extraits de 65,000 guérisons. Cure du
Pape: Rome, 21 juillet 1866 La santé du
Saint-Père est excellente, surtout depuis que
s'abstenarrt de tout autre remède, il fait ses repas
de la Revalenta Arabica du Barry, qui a opéré
des effets surprenants sur lui. Sa Sainteté ne peut
assez louer les avantages qu'elle ressent de cette
excellente fariue dont elle prend uoe assiettée
cira que repas. Correspondant de la Gazette du
Midi. N' 5o,4i6 M. le comte Smart de
Decies pair d Angleterre d'une dyspepsie (gas-
tralgie), avec toutes ses misères nerveuses, spasmes,
crampes, nausées. N" 49,842 M" Marie Joly,
de 5o ans de constipation, indigestion, des ueifs,
asthme, toux, flatus, spasmes et nausées. N°
46,270 M. Roberts, d'uoe consomption pulmo
naire avec toux, vomissements constipation et
surdité de 25 années. N' 53,860 M11*
Gallard, rue du Grand Saint-Michel, 17, Paris,
d'une pbtbisie pulmonaire, après avoir été décla
rée incurable, et qu'elle n'eût que quelques mois
vivre. Elle a opéré 60,000 guérisons ou tout
autre remède avait échoué. x
DU BAKRY, 12, «DR dr l'Emperecr, Bruxelles. Eu
boîtes de |4 kil., a fr. a5; .|2 kit., 4 fr. i kil., 7 IV.; a ira
MU, 1 fi fr.6 kil., 3a fr. 12 kil., frauco, 60 fr. Contre hou
(le poste. 1,4 tievalentu chocolatée du Harry. Aliment exquis
pour déjeuuer et sou|«r, éminemment uutritif, assimilant et
fortifiant les nerfs et les clia rs. saus causer de maul de tête,
ui échauflemeut, ni les autres incouvéuieut» de- chocolalsor-
•tinairrment eu usage. Eu boîtes de ta tasses, fr. a-a5;
tasses, fr. 4; ^8 lasses, fr. 7; 28S tasses, fr. 3a; 576 tasses, 60
fr. Se rend Y fret ,chet M .\J FRYSOU, pbai m.; RECUWE'
ph. G. EYS, ph.; M A Ht EU, ronfiseur. et daus toutes
les villes,cbez les premiers pliai macieus, éptcieis e t cooliseuis