GARDE CIVIQUE D'YPRES.
ETAT-CIVIL D'YPHES,
FRANCE*
I >uatre vingl*cinff volontaires pontifi
caux ont pris passage, jeudi dernier, sur
le paquebot partant de Marseille pour Ci vi ta-
Veccbia. Le p'us gran^ nombre de ces
volontaires sont Suisses, Belges et Hollan
dais.
Le Salut public de Lyoo cite no Irait de
<*raode résolution de la part de la femme d'on
;_-arde barrière d'un des passages a niveau de la
ligDe ferrée de C.yon a Grenoble. Ce dernier avait
<Jù s'abseoter, et sa jeune femme, âgée de 20 aos a
peioe, faisait le service de son poste. L'beure du
passage d'un train étaot arrivée, la femme ferme
les barrières et, son drapeau la rnaio, se dispose
faire aa mécanicien le signal réglementaire. Sur
vient un lourd attelage couduit par uu charretier
ivre.
Cet homme réclame insolemment l'outertore
des barrières, sous prétexte que le train est encore
éloigné. La gardienne refose net sur quoi le ?oi-
torier fait jooer le loquet de la barrière, saisit la
bride de son cheval et, le tirant, a lui, s'engage sur
la ligoe.
Mais le train atteodu est déjà en voe; plus
moyen de parlementer avec l'ivrogne, dont l'en
têtement slupide va être cause d'un double catas
tropheLa coorageose gardieone pénèoe avec
la promptitude de l'éclair dans sa maisonnette, en
sort armée d'un fosil dont elle fait craquer la bat
terie, et couchant en joue le charretier Mal-
beoreoxlui dit-elle, tu veux donc te faire écraser
et faire sauter le train Eo arrière, ou je lire des
sus!
L'attitude déterminée de l'amazone intimide le
rostre, qoi recule avec sa Bête, et le traio franchit
le passage l'ébahissemeot indicible de ses conduc
teurs, qui n'ont su que plus tard ce que voulait dire
ce signal extra-réglementaire. C'est la première
fois fc ce que nous croyons, qu'une cantonnière de
chemin de fer a dû se servir du fusil pour défendre
l'honneur du drapeau!
ANGLETERRE.
Jeudi matin, raconte Y InternalionM.
Edward l'hayer et miss H. Jellmann, accom
pagnés de M. A. Humphrey et de miss A.
Crâne (ces deux derniers servant de garçon
etde demoiselle d'honneur) s'étaient rendus
l'église Saint Paul aûu de recevoir la bé
nédiction nuptiale.
Arrivés dans l'enceinte sacrée, tous les
quatre se tinrent debout devant l'autel où
le révérend M. Dunn officiait; ce dernier,
supposant qu'il avait devant les yeux deux
couples marier, pria les deux messieurs
de joindre leurs mains avec celle des deux
jeunes miss, ce qui fut fait; et, après quel
ques instants, les deux couples se trou
vaient unis par les liens indissolubles du
mariage.
Quelques personnes, leur place, se se
raient sans doute récriées, mais il u'en fut
rien dans le cas qui nous occupe, et les
deux nouveaux mariés acceptèrent avec
joie l'erreur du clergyroan.
II est vrai d'ajouter qu'il eût été trop lard
pour refuser.
Quelques mauvaises langues affirment
que la demoiselle d'honneur s'était bien
aperçue de la méprise du clergyman, mais
n'avait rien voulu dire... par modestie.
Voici le récit du Sun concernant la
catastrophe arrivée au Hegent's Park.
u Nous avons la peuple mission de racon
ter, un des plus tristes événements qui aient
jamais signalé les promenades sur la glace
dans Begeni's Park. Au moment de l'acci
dent, une foule immence de gentlemen et
de dames en grande toilette se promenaient
sur la glace, tout coup, vers quatre heu
res, une grande partie de la glace a man
qué sous ce poids et près de deux cents
personnes se sont trouvées précipitéesdans
l'eau. Il n'est pas même possible, en ce mo
ment, de préciser exactement le chiffre
des personnessubmergeesainsi subitement.
On ne saurait se taire une idée des cris des
malheureux patineurs, mais ceux de leurs
femmes, de leurs filles et leurs amis qui se
trouvaient sur le bord de l'eau par milliers
étaient vraiment déchirants. On a immé
diatement appelé les hommes de la Société
royale d'humanité qui se sont mis au tra
vail de sauvetage avec le zèle le plus admi
rable et ils sont parvenus sauver près de
40 personnes.
En gentleman, a sauvé deux petites
filles au moment où l'on désespérait d'elles.
En grand nombre de personnes ont été
sauvées par leurs amis. On croit qu'il n'a
pas péri moins de cinquante personnes
au moment où nous écrivons, vingt corps
ont été retrouvés; on croit qu'il en reste
encore trente sous l'eau. La plus grande
consternation s'est répauque et il est impos
sible la police d'empêcher des milliers
de curieux de se rendre sur le théâtre de
l'événement. A chaque instant la foule
grossit, ce sont des inères et des pères qui
viennent chercher leurs enlauts; des pa
rents qui sont la recherche des membres
de leurs familles.
Déjà, dimanche, vingt et une personne
avaient disparu sous la glace; mais on les
avait heureusement tirées de l'eau.
Depuis, la gelée avait continué, les sau
veteurs en grand nombre étaient repartis
sur les bords du canal cl l'on se croyait en
mesure de parer tout accident lorsque le
désastre est arrivé. C'est une immense dé
solation Londres.
11 VI.1I
On lit dans VItalie
La maison Lingrand Dnmonceau a
versé un cautionnement de 8.000,000 de
Irancs valoir sur l'affaire qu elle a traité
avec le ministre des finances. Elle doit ver
ser, dans le délai de 20 jours, 500,000 fr.
de rente italienne. Le clergé italien aurait
un délai de 20 jours après le vote de la loi,
dans lecasbieneniendu où elle serait votée,
pour faire connaître son aduésion.
Onguent et Pilules Holloway. Coqueluche
et hiuaciaiiou. Ces symptômes légers, mais
grandissant prompiemeul marquent une con
dition dépra»ée du corps qui ne tardera pa^
produire la consomption a moins qu'on n'emploie
immédiatement quelques remèdes pour y résister,
loute congestion des poumons et engorgement
des «aisseaux respiratoires seront chassés par des
frictions avec rOngent Holloway autour de la poi
trine, et toutes ces impuretés sont extraites do sang
par ces pnrifiaules Pilules qui rétablissait une
bonne digestion et, ainsi fortifient le système et
préviennent tout danger, préseot en futur. Ces
puissaots remèdes ne requièrent aucuo autre médi
cament étranger pour chasser la tendance a la con
somption et toutes les obstroctioos provenant d'on
saog impur, d'uoe faiblesse du système uerveux
etdetoot autre dérangement coostitutionel ou local.
Cure du Pape Rome, 21 juillet 1866 La
santé du Saint-Père est excellente, surtout depuis
que, s'abslenant de tout autre remède, il fait ses
repas de la Revalenta Arabica du Barry,
qui a opéré des effets surprenants sur lui. Sa
Saiuteté ne peut assez louer les avantages qu'elle
ressent de cette excellente fariue dont elle preod
une assiettée a chaque repas. Correspondant de la
Gazette du Midi.
Dans l'intérêt de l'bumacité, nous donnons en
core un petit extrait des 65,000 gnérisons opérées
sans médecine par la délicieuse Revalenta Ara
bica Du Barryqui, quelques sous par jour,
écooomise cinquante fuis soo prix en d'autres re
mèdes. - Goérisons N* 53,860 Mu# Gallard, rue
du Grand Michel, 17, Paris, d'une phthisie pul
monaire (consomption), après avoir été déclarée
incurable, et de o'avoir plus que quelques mois a
«ivre. Aujourd'hui 1866, elle jouit d'une santé
parfaite; preo«e vivante que la phthisie est guérie
par la Revalenta Arabica. - N* 53,982 M. Aug.
Hecque d'une hydropisie et maladie du foie.
N* 44,619 Mrae Woodboose, d'une constipation
opiniâtre, de nausées et vomissements peodaut sa
grossesse. a
DU 11 AD 18 JANVIER INCLUS.
Naissances 10. Sexe masc. 7, sexe fém. 3.
Mariages. Doolaegbe, Jules, commission
naire, et Pareio, Virginie, dentellière.
Enfants au-dessous de 7 ans 3. Sexe
masc. 1idem fétu. 2.
MARCHÉS.
YPRES, 19 JANVIER 1867.
I NATURE
i
s -
1 Froment
36- 5o
1 Pots
Féveroles.
Pommes de terre.
Beurre
Pain de farine de froment brute 3*2 cs le kilo.
Ideiu pour les Fondations de 3o c*, 930 grain.
CONSEIL DE RECENSEMENT.
Le Major Commandant la Garde civique
président du Conseil de recensement, prévient
les personnes quipour cause d'infirmités
ont faire valoir des motifs d'exemption
contre leur inscription pour le service actif
de ta Gardeque le susdit Conseil s'assem
blera le Lundi 28 Janvier 1867, dix heures
du matin, en la Salle du rez de-chaussée de
l'Hôtel de-Ville.
Ypres le 17 Janvier 1867.
A. ÏÏINDI RICk.
Puis. »5 jintier.
Londres, i5 janvier.
M I
DU BABRY, iu, pce de l'Empereur, Bruxelles. Eu
boites de i|4 kil., 2 fr. a5; i|3 kil., 4 ff- fr.} 3 ij*
kil., i6fr.,6 kil., 3ï fr. 12 kil., franco, 60 fr. Contre bou
de poste. La Revalenta chocolatée du Barry. Aliment exquis
pour déjeuuer et souper, éoiiuemmeut nutritif, assimilant et
fortifiant les nerfs et les chairs, sans causer de maux de tète,
ui échaufTement, ui les autres iuoouvénienls des chocolatsor-
dinairrmeut en usage. Eu bottes de 12 tasses, fr. 2-25; 24
tasses, fr. 4; 48 tasses, fr. 75 388 tasses, fr. 32; 5^6 tasses, 60
fr. Se vend Ypree .chez MM. FRYSOU, pbarm.; BECUWE1
ph. G. VEYS, ph.; MAHIEU, confiseur, et dans toutes
les villes, chez les premiers pharmaciens, épiciers et confiseurs.
DÉCÈS. Dejaegher, Pierre, journalier, 25 ans,
célibataire, rue de Meoiu.Vanhée, Louise, 79
ans, rentière, célibataireVieux-Marché-au-Bois.
Ladouceur, Rosalie, 78 ans, dentellière, céli
bataire, Marché-au-Bétail. Debruyue, Amélie,
53 ans, journalière, épouse de Louis Louage, roe
de Thourout. Aertiout, Pierre, 37 ans, jour
nalier, époux d'Hortense Tyigal, rue de Meoin.
Siekelorura, Lvelioe, 29 ans, dentellière, céliba
taire, rue de Meuin. Vauacker, Mélanie, 56 aus,
sans profession, épouse de Charles Deraedt, rue
d'EIverdioghe. Demarcq, Fidélie, 47 ans, cou
turière, épouse de Désiré Gobert, rue de Meoin.
Aernoudt, Tbéièse, 43 ans, journalière, épouse de
Pierre Vermeersch, rue Traversière.
ETAT Indiquant le» quantité* et le prix moyen
de* Craint», Fourrage* et autre* produit* agri
cole* vendu* au marché de cette ville:
DES
Grains et Denrée*.
QUANTITÉS
VENDUES,
kilogramme,.
PRIX
novciv
pir 100
kilogrammes.
5
g - i
1
1
4,900
80 1
1,800
2 2 -87
73
0,000
00 00
OO
0,000
00 00
OO I
0,000
00 00
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0,000
0-00
000-00
LE Cil EF DE LA GARDE,