a rhumatismes, gouttes. le cabinet de m. adler, CHIRURGIEN DENTISTE, est transféré Place de Louvaln a Bruxelles. bientôt il est rompu par les crisd épouvante des bestiaux qui se serrent, affolés de ter reur, dans leur waggonsatlaqués avec rage. Celte scène émouvante dura plus de deux mortelles heures et ne prit fin qua l'arrivée des vingt ouvriers que ramenait le garde- frein pour déblayer la voie. Après une heure de travail, le train put reprendre sa marche,emportant le cadavre du carnassier. IS'i les bœufs ni les moutons n'ont été atteiots, mais les claires voies des waggons témoignent amplement des rudes attaques qu'elles ont eu a subir. Il ne sera peut être pas inutile d'armer dorénavant de carabines les hommes des trains de bestiaux qui doivent traverser les Ardennes pendant les nuits d hiver. On vient de découvrir Rochefort, dans la propriéléde M.Alphonse Collignon, et par les soins de cet intelligent chercheur, de nouvelles et magnifiques grottes dont la beauté surpasse de beaucoup les autres curiosités volcaniques du pays. Le passage qui conduit ces sombres cavernes est jusqu'à présent difficile; mais aprèsquelques pas assez pénibles,on trouve un escalier formé par des blocs de rocher que la nature semble avoir voulu tailler avec un art admirable. Cet escalier difficile encore dans plusieurs de ses parties, a une profondeur de 375 pieds. Après celte descente, on se trouve enfin dans le vestibule du palais souterrain. De là on passe successivement dans un grand nombre de galeries et de salles spa cieuses décorés de stalaclilés, où va se réfléleren mille feux la flamme des torches. Celle grotte nouvellesera prochainement livrée au public. On annonce officiellement que la peste bovine a éclaté dans tous les Etals autrichiens limitrophes ducercled'Oppein, ainsi que dans plusieurs localités du gou vernement de Varsovie. Dans ces dernières, la peste sibérienne s'est aussi montrée. Les mesures nécessaires ont été prises. l e Times, décrivant la famine qui a ravagé les Indes anglaises pendant l'année 1860, dit que la misère et la faim ont tué un million de personnes. Ce journal ajoute que la mortalité n'a pas frappé sur la popu lation entière de l'Inde, mais qu'elle a par- ticulièiement sévi sur un district dont la population est tout au plus double de celle du comté de Middlessex. A Varsovie, la police se montre en core très sensible enfail de costumes. Elle vient d'interdire aux dames de porter des jupons rouges bordures noires. Ln grand assortiment de ces jupons ayant été im porté de l'étranger, la police a confisqué cette marchandise dans tous les magasins, sans qu'il soit question d'en rembourser le prix. FRANCE. Pâ«ts, 20 janvier. Le Moniteur français vient de publier le décret suiraut Napoléon, etc. Voulant donner aux discnssions des grands corps de l'État, snr la politique intérieure et exté rieure do gouveruemeotplus d'utilité et plus de précision Avons décrété et décrétons ce qni suit Art. 1". Les membres du Sénat et du Corps Législatif peuvent adresser des interpellations au gouvernement. a Art. 2. Tonte demande d'inlerpellatious doit être écrite ou signée par cinq membres au moins. Cette demande explique sommairement l'objet des interpellations; elle est remise au président, qui la communique au ministre d'Étal et la renvoie a l'examen des bureaux. Art. 3. Si deux bureaux du Sénat, on quatre bureaux du Corps Législatif émettent l'avis que les interpellations peuvent avoir lieu, la Chambre fixe le jour de la discussion. Art. 4. Après la clôture de la discussion, la Chambre prononce l'ordre du jour pur et simple ou le renvoi au gouvernement. Art. 5 L'ordre du jour pur et simple a tou jours la priorité. Art. 6. Le renvoi au gouvernement ne peut être prononcé que dans les termes suivants Le Séoat (ou le Corps Législatif) appelle l'attention du gouvernement sur l'objet des in terpellations. a Dans ce cas, un extrait de la délibération est transmis au ministre d'Érat. Art. 7. Chacun des ministres peut, par une délégation spéciale de l'Empereur, ê're chargé, de concert avec le ministie d'Etal, les présidents et les membres du conseil d'État de représenter le gouvernement devant le Sénat ou le Corps Légis latif, dans la discussion des affaires ou des projets de loi. Art. 8. Sont abrogés les articles et 2 de notre décret du 23 novembre 1860, qui statuent que le Séuat et le Corps Législatif vulerorit tous les ans, l'ouverture de la session, une adresse eu réponse a uotre discours. Art. 9. Notre mioistre d'État est chargé de l'exécution do présent décret. Fait au palais des Tutleties le 19 janvier 1867. NAPOLEON. Par l'Empereur Le miutstie d'Etat, E. Rucher. Aucun journal français ne soutient et n'admire jusqu'ici les changements qu'un décret impérial est venu apporter a l'orga nisation des travaux législatifs. Le Moniteur publie un rapport l'Em pereur par le ministre de l'intérieur, pré sentant les tableaux du recensement de la population de l'Empire. La population totale est de 58,067,094, dont 19.014,109 du sexe masculin et 19,052.985 du sexe féminin. Le P. Hyacinthe a quitté Paris. L'élo quent religieux va prendre quelques jours de repos près de sa vénérable mère; puis il doit se rendre en Belgique, où il pronon cera trois sermons. C'est seulement au retour de celle excursion qu'il s'occupera de reunir le texte de ses conférences pour eu préparer la publication en volume. l.e gouverneur général de l'Algérie a ordonné l'envoi de 1300 ouvriers militaires pour la reconstruction des villages détruits par le tremblement de terre. Les journaux d'Algérie nous apportent les renseignements suivants sur le nombre des victimes de la catastrophe du 2 jan vier Mouzaiaville 37 morts, 85 blessés. Ameur el Ain 4 morts, 21 blessés. El AfrouD 12 morts, 8 blessures graves; contusions et plaies contuses, 47. Bou-Roumi 3 morts, 8 blessés Cbaterbacbe 8 blessés. ANGLETERRE. Londres 21 janvier. On lit dans le Speciator du 19 La détresse devient excessive Lon dres. Le grand nombre des faillites aamené la suspension de beaucoup de travaux; les charpentiers qui récemment ont refusé l'offre écrite d'un salaire de 6 sh. 6 d. par jour, se sont mis en grève; le froid empê che le travail de plusieurs industries et, dans presque toutes les paroisses de la rivière, on craint une famine. Le vicaire de Greenwich redoutela disette et lesémeu- tes dans son district. Pilules Holloway. La grande Nécessité. Le saog est la vie, el de sa pureté dépend noire santé, si non noire exisleoce. Ces Pilules nettoient complètement ce fluide vital de loules impuretés, et par leur pouvoir, fortifient et raffermissent le système entier, stimulent sainement les orgaoes parresseux, réprimeut l'action surexcitée et réta blissent l'ordre de la circulation et de la sécrétioo travers chaque partie du curps. La uatnre balsami que des Pilules Holloway les recommande a la faveur des constitutions débiles et Derveuses que bientôi elles ramènent h la vie. Elles chassent tooies les obstructions des intestins et de toute autre part, et sont cet effet, très-recherchées pour leurs pro priétés de favoriser l'action régulière du système chez les femmes, jeunes el délicates qui sont natu rellement faibles, ou qui le deviennent par quelque cause. Cure du Pape Rome, 21 juillet 1866 La santé du Saint-Père est excellente, surtout depuis que, s'abstenant de tout autre remède, il fait ses repas de la Revalenta Arabica du Barry, qui a opéré des effets surprenants sur lui. Sa Sainteté oe peut assez louer les avantages qu'elle ressent de cette excellente farine dont elle prend une assiettée chaque repas. Correspondant de la Gazette du Midi. Voici encore un petit extrait des 65,000 guéri- sons sans médecine par la délicieuse Revalenta Arabica Du Barryqui, quelques sous par joor, économise cinquante fois son prix en d'autres remèdes. N* 62,812, Liège, le i4 novembre 1863. Atteint de dartres au bas des jambes depuis 185x et trouvant que le mal ne faisait que s'em pirer sous le traitement de trois médecins qui m'assuraient du reste qu'il mon âge (55) la guérison était impossibleje me suis décidé, mon grand bouheur,'a faire usage de votre Revalenta Arabica qui m'a parfaitement guéri eu peu de temps et affermi ma santé en général d'une manière surpre nante. Gr. Voos, concierge au banc d'épreuves des armes feu. N° 46,270, M. 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Le Propagateur (1818-1871) | 1867 | | pagina 3