ITALIE. momeot où il recevait, i l'entrée du village les félicitations du conseil communal, l'occasion de sa réiustallatioD comme premier Magistrat d'Elver- dioghe. M. le comte d'Eonetières d'Houst était on homme qui se faisait distinguer par d'émioeoles vertus et de bieu nobles qualités. Il jonissaita juste titre, de l'estime générale et il l'avait large ment acquise par l'aménité et la dooceur de soo caractère. La commune d'Elverdioghe perd eu loi un administrateur, intègre, zélé et toot dévoué, et les pauvres dont il fut constamment le protecteor se ressentiront de la graodeur de la perte qu'ils viennent de faire en la personne de leur noble bienfaiteur. Mercredi malin est décédé Bruges M. Georges Chautrell De Slappens, conseiller communal et chevalier de l'ordre de Léo- pold. M. Chanlrel est mort l'âge de 72 ans, après une longue et douloureuse ma ladie. M. le docteur Van Hecke, médecin de l'école de réforme de Kuysselede et du dé pôt de mendicité, chevalier de l'ordre de Léopold, est décédé avant hier en cette ville, l'âge de 57 ans 4 mois, la suite d'une longue maladie. NOUVELLES DIVERSES. Le 18 de ce mois, dans une rixe qui eut lieu dans l'auberge de Kersselaere, Pas- schendaele, le nommé Jacques Calraeyn, marchand ambulant Roulers, a reçu deux blessures sur la tête, qui, sans offrir de danger sérieux, prétendant néanmoins une certaine gravité. Dans la nuit du 18 au 19 janvier, un vol a été commis Thielt dans la fabrique de toiles du sieur Baul 30 kilogrammes de fils ont été volés. Les auteurs de ce vol sont encore inconnus. Nous avons un fait navrant signaler l'attention du public. Samedi dernier un petit garçon demandait l'aumône rue rem part S' Georges. Il avait froid, il avait faim. a Je n'ai plus mangé depois deux jours! disait il, en implorant les passants. Une dame le prit en pitié, le fil entrer dans une chambre bien chauffée et lui fil servir dîner. Le pauvre enfant regarda les mets qui lui étaient offerts, essaya de les porter sa bouche et tout coup, s'affaissant, tombasurleparquet. La mort l'availfrappé devant le repas qui lui était si charitable ment servi. Il y a donc des enfants qui meurent de faim Anvers! (L'Escaut.) Les dernières nouvelles de la santé de l'Impératrice Charlotte, parvenue Brux elles, sont des plus en plus satisfaisantes. M. le chanoine Van Nieuwenhuyse, curé de l'église Saint Sauveur Bruges, frappé d'une attaque, dans la matinée de mardi, a reçu l'après midi les derniers sacrements de l'Eglise. Son état inspire beaucoup de crainte. Le corps électoral de l'arrondisse ment de Bruxelles sera convoqué pour le 13 février, afin de procéder au remplace ment de M. Louis Goblet comme membre de la Chambre des représentants. Les nouvelles que nous recevons de la fabrications, dit Ie Journal des Fabrica tions de sucre, sont véritablement affligean tes, et jamais, même en l'année néfaste 1857 58, on n'a vu un si triste travail des juset un si mauvais rendement. La plupart de nos fabricants ne réaliseront que 41/2 43/4 p. c. de la betterave, et on en cite bon nombre qui, en ce moment, obtiennent peine 4 p. c. Le Rutiderpest, journal spécialement créé en Hollande, l'occasion de la peste bovine, fait ressortir qu'il résulte de docu ments officiels que la liste des animaux perdus s'est clôturée, la fin de 1806, avec le chiffre énorme de 82,000 perle subie pendant environ 14 mois. Le mariage du Koi Louis de Bavière •est décidé, s'il faut en croire des lettres de Munich, il n'épouserait pas une archidu chesse d'Autriche, cette alliance étant dè- venue du reste improbable depuis que le prince de Hohenlohe, en succédant M. Von der Plordlen a inauguré en Bavière une politique prussienne, mais sa parente, la princesse Sophie-Charlotte,fille de Maxi- milieu, duc en Bavière, et sœur de l'Impé ratrice d'Autriche, de la Heine de Naples et de la comtesse de Trani. On écrit de Bombay, le 7 décembre, au Moniteur: a Nous commençons connaître avec une certaine exactitude toute l'étendue des ravages causés par la famine dans le dis trict d'Orissa. Le commissaire envoyé par le gouvernement, M. Kavenshaw, en a fait, dans son rapport, une peinture déchirante. Il n'estime pas moins de cinq six cent mille le nombre de ceux qui sont littérale ment morts de faim, et il pense que dans plusieurs cantons les trois quarts de popu lation ont péri. Le district d'Orrissa, situé le long de la mer, l'ouest de Calcutta, partir de la rive droite du Gange, compte quatre millions et demi d'habitants qui ont été cruellement éprouvés il y a deux ans par un terrible cyclone et au mois d'août dernier par des inondations. Ces deux fléaux ont renversé les arbres, les maisons, détruit les plantations, tué le bétail et en sablé les terres arables, sans parler, d'un nombre notable de persouues écrasées sous les décombres ou noyées daus les tor rents. Le gouverneur général, la métropole, les résidents européens et les indigènes dans l'Inde entière ont, il est vrai, cou- couru généreusement panser toutes ces profondes blessures. Les souscriptions pu bliques Calcutta ont donné cent quinze mille livres sterling, et le gouvernement du Bengale a dépensé eu achats de riz plus de cent cinquante-trois mille livres. Malgré cela, il reste encore nourrir 10,000 per sonnes par jour Pouri, lieu célébré par le temple de Jagernaul; 33,000 Balasore, et plusieurs milliers Manboulim, Perguu- uah et Midnapour. Le campemenL des pau vres, élevé près de Calcutta, a néanmoins été évacué, et 011 n'a plus qu'à prendre soin de quelques malades et des orphelins. Celte famine est pourtant bien loin de celle de 1770 et même de celle de 1838, qui, dans le nord ouest du Doab, fit succomber 800,000 victimes. Heureusement que la prochaine récolte s'enuonce partout com me devant être fort abondante, et que nous pourrons effacer les maux causés par ladernière disetteet enprévenir le retour.» On écrit de Rome au Monde qu'uu assas sinat a été commis le 16 de ce mois par un agent de la Révolution, sept heures un quart, sur la place de Santa Maria in Tras- le vere. Un zouave, M. Bertrand Gazer, traversait cette place et allait entrer dans le couvent des Bénédictins, où sont casernées quel ques compagnies, lorsqu'un homme s'ap- prochain de lui par derrière, l'a pris bras le corps, et avant qu'il ail eu le temps de faire un mouvement, lui a enfoncé un poignard dans la gorge. Le poignard a coupé la carotide, et notre malheureux compatriote s'est affaissé sans murmurer une plainte. Une palroille de gendarmes et de soldats débouchait sur la place, et la lueur des becs de gaz voyait le crime, se précipitait sur l'assassin et l'arrêtait. Celui ci homme aux formes herculéennes, couvert du sang de sa victime, aussi lâche après le crime que hardi avant de le commettre, tombait genoux et fondait en larmes. Bientôt la foule s'est rassemblée, et ce spectacle s'est mise pousser des cris de fureur contre l'assassin. Les gendarmes l'ont em mené demi mort, pleurant toujours. Une perquisition, faite dans le logis misérable qu'il habitait depuis seulement quelques jours, a amené la saisie de papiers qui prouvent qu'il a été l'instrument du parti d'action. Cependant le parti qui prétend avoir l'attache du ministère florentin peut reven diquer sa part dans l'assassinat de M. Ber trand Gazer, car il a suffisamment désigné les zouaves au poignard dans les proclama tions dont nous avons donné la traduction. Une certaine émotion, comme on le pense bien, règne dans le régiment des zouaves, non pas qu'ils soient surpris de la lâcheté de leurs ennemis, mais parce qu'ils ne peuvent venger la mort de leur camarade. Ce soin, du reste, appartient la justice du pays, et l'on espère qu'elle ne se fera point attendre, car le pitié devien drait fatale aux défenseurs du Saint Siège, en ce qu'elle encouragerait les partis enne mis. L'assassin de M. Bertrand Gazer est d'Acquila, dans le royaume de Naples. Aussitôt après le crime, M. Bertrand Gazer fut placé dans une voiture qui pas sait et porté l'hôpital de Saint-Galican où l'ou espère qu'il aura pu recevoir les secours de la religion. Cet assassinai est le premier symptôme qui trouble la paix dont Rome jouissait depuis le départ des troupes françaises. On conserve encore l'espoir de la mainte- lenir. Ce sera bien la plus grand miracle de la future canonisation. On écrit de Naples, 17 janvier, l'Union Notre ville est dans la consternation. Le vent du sud sud est, qui souffle très fort depuis la nuit du 15, a occasionné des dé sastres immenses, non seulement sur toute la cité, mais dans le port même de Naples. Ce port, qui n'a jamais été très sûr, est devenu excessivement dangereux depuis que le gouvernement actuel a fait com mencer des travaux qui sont restés inache vés, selon l'habitude. De plus, le peu qui a été fait a été conçu d'une si inintelligente façonque la jetée en construction refoule les vagues dans le port même lorsque souffle le sud sud-est, c'est à-dire le vent le plus dangereux Naples. Voilà cinq ans que dure cet état de choses, et chaque année l'insoucianre du gouvernement et des autorités municipales coûte la vie de pauvres marins et est cause de la ruine d'un grand nombre de négociants. Quoi qu'il en soit, depuis deux jours et deux nuits, tout le commerce de Naples est arrêté. Plus de trente navires sont per dus ou peu près. Vingt cinq ont coulé fond. Cinq autres sont gravement endom-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1867 | | pagina 2