cause de cet arrêt subit Ua homme, por- j
tant unsac de farine sur I épaule, traversait
la voie dans un passage oiveau. En I aper
cevant quelques mètres le mécanicien
sifflait outrance et renversa la vapeur de
sa machine. Mais, soit surdité, soit que sa
charge l'empêchât d'entendre, le rnalheu-
reux ne se p 3 set stteint p«ir un
tampon, il fut jeté par terre et la machine,
passant sur lui et son fardeau, s'arrêta
quelques mètres plus loin! Jugez de l'effroi
des employés du train et des voyageurs.
On s'empressa de descendre sans espoir
cependant de porter secours ce malheu
reux; mais l'étonnement et la joiedes spec
tateurs furent immenses quand ils virent
le malheureux, qu'ils croyaient écrasé ou
en morceaux, se glisser de dessous la loco
motive et se relever sans peine comme si
rien n'était arrivé! Il s'était accroché la
machine on ne sait comment et il avait été
traîné quelques mètres sur la voie.
Le sac fut retrouvé sous la 3' voilure du
train.
On lit dans un journal hollandais:
Depuis quelques jours il y a un nombre
tellement grand de canards et d'oies sauva
ges dans les environs de Ambl Ommeo et
surtout au Vecht, qu'ils détruisent littéra
lement la campagne et que les grains peu
vent être regardés comme perdus. On peut
bien les chasser d'un côté ou de l'autre,
mais il est impossible d'en être délivré.
L'administration des postes en Angle-
terreétudie en ce moment les conséquences
que pourrait avoir l'abaissement du portde
10 3 centimes par lettre pour tout le
Royaume-Uni. D'après l'expérience acquise
on croit pouvoir affirmer que cet abaisse
ment qui allégerait les frais de correspon
dance, ne diminuerait pas les recettes du
fwst office et produirait même très-rapide
ment un accroissement en faveur du trésor.
FRANCE.
Pins, 3o janvier.
On lit dans la France Tootes les tendances
sont a la paix et aux réformes. En même temps
qu'il est question d'un projet de dégrèvement de
l'impôt qui pèse sor les substances alimentaires, on
prétend que les commandes de fusils Chassepot ont
subi on ralentissement significatif. Les atseoaux de
f'État achèveront seuls, et sans bâte, la fabrication
de ces nouvelles armes.
Ou lit dans le Moniteur On écrit de
Japon le i" décembre, qu'un immense incendie
venait de détruire Yokohama les deux tiers de la
ville japonaise et un cinquième des établissements
européens. La désolation est générale et les pertes
matérielles très-considérables.
Le Courrier du Pas-de-Calaisdû 22,
parle de déplorables malheurs causés par les der
nières bourrasques de neige. Un facteur rural a
péri au milieu des tourbillons de neige. On cite
une autre victime encore. Un employé de M. Cail-
liette, de Saint-Pierren'ayant pu retrouver son
chemin, a été enseveli, avec les chevaux qu'il
conduisait, sous un amas de neige.
Voici quelle aurait été, en France, d'après
les publications officielles, l'importance des récoltes
en vios depuis l'année i858 En i858, on a ré
colté 53 millions d'hectolitres; en i85g, 3o mil
lions seulement en 1860, 4o millions; en 1861,
5o millionscomme en 185g en 1862 37 mil
lions; en t865, 52 millions; en 186-45i millions;
en i865, 6g millioos d'hectolitres. Total, 362
millions d'hectolitres en huit ans.
ITALIE.
Voici, d'après Y Indépendance, le résumé de la
convention Scialoja-Laogrand.
La convention avec M. Laograod-Dumooceau
comprend 21 articles; elle stipole l'avance de 600
millioos 10 p. c. de commission, et lui donne
hypothèque sur tous les domaines ecclésiastiques
du royaume d'Italie. Ces domaines se composent,
d'après la même convention, des valeurs de toute
sorte administrées jusqu'ici par les caisses ecclésias
tiques supprimées, et dont le capital donne uo
revenu de i3,7g5,272 livres; des bâtimeuts pro
venant des corporations supprimées par la loi du
2g mai 1855 et par les lois suivautes jusqu'à celle
du 7 juillet 1866; les bieos meubles et immeubles,
capitaux, titres, créances et valeors de toute oature,
dépendants des dites corporations; plus eocore les
bieos meubles et immeubles des corporations qui
n'auraient pas encore été supprimées, les biens des
étêchés, des abbayes, des sémioaires, des chapitres,
des églises, des paroisses, vice -paroisses, fabriques;
des bénéfices simples des bénéfices de patronat
laïque on mixte; en un mut de fous les breus qui
participent de la nature ecclésiastique, daos toute
l'étendue do royaume sauf les abbayes laïques
privées et lesbiensdescorporations de la Lombardie
sur lesquels il sera ultérieurement statué.
L'art. 4 de la convention porte que l'on devre
déduire des sommes dues par le clergé le montant
des bâtiments occupés maintenant pour des services
publics par l'Etat, les communes ou les provinces.
Quelques dispositions spéciales concernent les
corporations qui se cousacreut a I instruction publi
que et que les communes voudraient conserver.
Le gouvernement est exonéré de toutes les
charges résultant des peusions assignées ou assi
gner aux meiubresdes corporations, comme aussi de
tous les frais de culte auxquels il a pourvu jusqu'ici,
et le chapitre qui s'y rapporte sera rayé du bud
get du ministère de la justice.
Pour les600millious garantis par .M. Laugraud-
Dumooceau, les versements aurout lieu par semes
tre, le premier, six mois apiès la notification que le
gouvernement donnera M. Laugiand de l'adhé
sion des évêques. M. Laugrand- Duuionceau sera
libre de stipuler avec les évêques les moyens de
payement qu'il voudia. Néanmoins, l'hypothèque
inscrite eu faveur de l'Etat subsistera jusqu'à la
liquidation complète do domaine ecclésiastique.
En cas d'acceptation par la simple majorité des
évêques, les obligations et les droits réciproques
serunt réduits en proportion. Le gouvernement
procédera directement aux mesures nécessaires
pour s'assurer ce que la loi lui accorde.
Les acquéreurs de bieus ecclésiastiques devront,
sous peiue de nullité, verser, endéaus les quatre
années le tiers au moins de la valeur des bieus
acquis. L'administratiou de l'Etat conseut éche
lonner sur trois exercices les droits d'enregistre
ment. - M. Laugrand-Dulu°"ceru devra déposer
5oo,ooo fr. de rente italienne dans la caisse des
dépôts et consignations dois semaines après la
promulgation de la loi. Voilà l'aualyse succincte de
cette convention qui occupe tout le monde depuis
quelques jours. Cette convention porte la signature
du baron de Crouzas-Cretel pour M. Langrand-
Dumonceau, et de M. Scialoja pour l'État. M.
Langraud avait réservé sa ratification qu'il a en
voyée depuis longtemps.
LES PROGRÈS SANITAIRES DU MONDE.
SUPÉRIORITÉ DE LV RACE ESPAGNOLE.
Que ceux qui doutaient restent stupéfaits; que
ceux qui espéraieot deviennent de plus en plus
confiaots; que ceux qui savaient se réjouissent,
parce qu'il est maintenant hors de question et
uniformément attesté par la plupart des philoso
phes et savaols de toutes les nations, que pour les
maladies internes et externes auxquelles l'huma
nité est sujette, deux remèdes universels ont été
découverts par un homme qui est la hauteur de
sa mission et qui a déjà trouvé un système pour la
propagation universelle de ces deux talismans de
la santé.
Avoos-nons besoin de déclarer a nos lecteurs
que ce passage fait allusion aux rapports officiels
des comités de médecine de l'Amérique du Sod
nommés pour examiner en détail la théorie avec
laquelle Holloway a récemment étonné et confondu
les calculs des ignorants et des incrédules?
Ces documents sont maintenant devant nous; et,
bien que nous ayons peu de goût pour une tentative
qui doit imposer une lourde tâche nos connais
sances en arithmétique, nous nous sentons disposé
en essayer l'analyse et nous donnerons, en aussi
peu de mots que possible, le résultat général de nos
critiques et de nos raqides recherches.
D'abord, relativement aux remèdes eux-mêmes
le Professeor Holloway a divisé, les maladies sous
deux différentes classes, savoir les maladies interne®
et les maladies externes; ettoutes, n'importe leur
caractère (excepté quelques cas reconnus incura
bles, comme le trisme, l'bydrophobie, les piqûres
de certains serpeots et quelques autres), il le prouve
péremptoirement, sont goéries, soit par les Pilules,
soit par son Ooguent, ou ces deux remèdes com
binés. Ils sont également demandés dans toutes les
contrées qui se trouvent sons la zooe tempérée;
mais, daos les contrées plos près de l'Equateur (les
provinces du Sod de la Chine seules exceptées),
l'Ougoeut est plos demandé en raison des nom
breuses maladies de peau et des hémorroïdes qui
prédominent parmi les habitants des tropiques. En
Angleterre, en Russie, et aux Etats-Unis, où se
consomme une grande quantité de viande, d'où
résulte la dyspepsie et autres désordres de l'esto
mac, les Pilules soot plus demandées; tandis qu'en
Espagne, en France, en Autriche, en Allemagne,
et en Italie, ces deux talismans jumeaux
(comme ils ont été judicieusement baptisés), sont
vendus en même qoantilé.
De tootes les races du monde, l'Espagne avec
ses colonies a le plus largemeot peut-être profité
des découvertes du Professeur Holloway. La somme
totale de ses ventes daos les possessions Britanni
ques est plus forte; mais, si nous eo reutrancbons
les myriades de personnes de l'Inde Britannique
qui n'ont pas une goutte de sang Anglais dans les
veines et celles de la Cafrerie et autres possessions
militaires, nous trouvons, même en comprenant
les Etats-Uois qui renferment beaucoup de Fran
çais et d'Allemands, que le race Anglo Saxonne
est beaucoup en arrière sur la race Espagnole et
ses colonies. El Commercio.
Pilules Holloway. Débilité des Nerfs.
Aucune partie de la complexioo humaine n'exige
plus de surveillance que le système nerveux sur
lequel réposeot la santé de la vie elle-même. Ces
Pilules sont les meilleurs régulateurs et fortifiants
des nerfs et généralement les plos sains dépuratifs.
Les nausées, la migraine, les étonrdissemeutsles
engourdissements et les apathies d'esprit sont guéris
par ces Pilules. Elles dissipent, tout d'abord, les
désolauts symptômes de la dyspepsie, les douleurs
de l'estouiBC, les réplétions, les distensions de l'ab
domen et triomphent d'un appétit capricieux ou
des iotestins paresseux précurseurs ordinaires
d'un déraugement du système nerveux. Les Pilules
Holloway soot particulièrement recommandées aux
personnes d'habitudes studieuses et sédentaires
dont le système nerveux s'affaiblit et se débilite
graduellement, moins qu'elles ne preunent de
temps en temps quelques restaurants comme ces
Pilules.
Cure du Pape Rome, 21 juillet 1866 La
santé du Saint-Père est excellente, surtout depuis
que, s'abstenant de tout autre remède, il fait ses
repas de la Revalenta Arabica du Barra-,
qui a opéré des effets surprenants sur lui. Sa
Sainteté ne peut assez louer les avantages qu'elle
ressent de cette excellente farine dont elle prend
une assiettée chaque repas. Correspondant de la
Gazette du Midi.
Les gastrites, gastralgies, toux, consomption,
dépérissement, pour lesquels la médecine n'offie
aucun remède efficace, soot parfaitement guéris par
la délicieuse Revalenta Arabica Do Barry de
Londres. Cure N' 62,816, Thuillies (Belgique),
3o septembre i863. Depuis 20 aos j'ai souffert
d'une dyspepsie avec tous les maux qui en résul
tent. Votre Revalenta Arabica a fait disparaître
la stupeur, la chaleor de l'estomac et les conges-
lious cérébrales. J.-J. Noël. 5
LIU BARRY, 12, rue de l'Emperee», Brcxelles. --Eu
boîtes de |4 kit., a fr. a5; i|a kit., fr.; i kit., - fr.; i ip»
kit., 16 fr., 6 kit., 3a fr, j ta kit., frauco, 60 fr. Contre hou
de poste. I.a Ueralenta chocolatée du Barry. Alimeut exquis
pour déjeuner et souper, éuiiuemmeut nutritif, assimilant et
fortitiaut les uerfs et les cha.rs, sans causer de maux de tète,
ni éehduiTement, ui les autres iuconvéuieuts de- chocolats or -
dioairrment eu usage. Eu boites de ta tasses, fr. a-a5; t!\
tasses, fr. 4; 48 tasses, fr. 7; a88 tasses, fr. 3a; O76 tasses, 60
fr.-- Se tend Y près .chez MM. FRYSOU, ph ariu.; BECUWE4
ph. G. A EYS, ph.; MAH1EU, confiseur, et dans toutes
les villes, chez les premiers pharmacie us, épiciers et confiseurs.