COMMERCE. l'existence de la peste bovine en Belgique et principaleraentdans la province du Lira- bourg, l'interdiction de l'entrée en transit en France est étendue aux animaux abat tus, aux viandes en provenant, sur toute la ligne de la frontière française depuis bunkerque jusqu'au Rhin près de Lauter- bourg. Tout cequ'on imagine de spéculations en vue de la très prochaine exposition universelle, est vraiment incroyable. Cha que jour on voit en naître de nouvelles. En voici une assez originale, qui s'appelle le Carnet de CExposition. Ce carnet, élégam ment imprimé, se compose de quelques feuilles, et le prix est de 15 francs. Quand vous avez payé votre carnet, vous partez pour le palais du Champ-de-.Mars. Vous arrivez au guichet ou au tourniquet, vous détachez la première page de votre carnet, on la reçoit, vous passez et allez faire une promenade dans les galeries. L'heure du déjeûner se fait sentir vous entrez dans un café, et, en le quittant, vous déchirez une autrefeuille, que l'on accepte. Voulez vous pénétrer dans les annexes, qui exigent,suivantlesconvenlions, des supplé ments? enlevez des pages, ce sont des pas ses que l'on accepte avec empressement. Pour le dîner, môme exercice, et comme il est bon de bien achever sa soirée, le der nier feuillet du carnet vous donne le droit d'assister l'un des spectacles du jour. Nous n'avons pas l'intention d'approfon dir le mystère de celle combinaison, et nous nous contentons de la faire connaître. Elle est capable d'avoir du succès. Un journal avait annoncé que M"* Thérésa avait été engagée pour chanter son répertoire sur la scène du théâtre du Cbatelet pendant l'Exposition universelle, et que M. Ilolstein s'était obligé lui payer 800 francs par soirée. Le Figaro dément ce chiffre de 890 francs. On voudrait que le Figaro fût mal informé et que l'on pût écrire un jour Il y avait en 1867, une femme Paris qui gagnait en une soirée, chanter des inepties, avec des effets de voix canaille et des gestes populaciers, autant que gagne en un an un instituteur, qui, chaque jour, du matin au soir use sa vie apprendre lire et écrire des enfants dont il a mission de faire des hommes. (Temps) Nous lisons dans I ePropagateur du iïord deLille: Notre ville estdécidémenldans une veine d'événements financiers. 11 ne s'agit pas ici la vérité de suspension de paie ments, de faillite, de fuite en emportant le magot, comme on dit, mais d'un escroc dont l'identité n'est pas encore bien établie, et qui se disposait rançonner les ban quiers de notre ville. Voici ce que nous savons de cette affaire Ces jours un individu parfaitement mis se présentait chez M. Platel, banquier, rue Colberi, pour y escompter une traite de 10,000 fr. Cette traite portait l'acceptation d'une des plus honorables maisons de commerce de notre ville. Revenez trois heures, lui dit le caissier, pour toucher. Pendant ce temps on dépêcha un employé la maison dont nous venons de parler. Le patron première vue s'écria Vous avez affaire un faussaire. L'employé reporta cette nouvelle dans la rue Colbert. On s'applaudit de n'avoir pas escompté la traite la légère, et aussitôt on prévint la police de sûreté. A trois heures, l'escompteur arriva en voiture rue Colbert, pour toucher le mon tant de sa prétendue traite; mais, au lieu d'écus, il y trouva les deux agents qui montèrent en voiture avec lui et le rame nèrent au bureau central. Là, après quel ques questionsque lui adressa l'inspecteur de la sûreté, auxquelles il ne répondit presque rien, il fut procédé la visite d'une de ces saccoches comme en portent en général les négociants de bon aloi, puis des poches. La saccoche renfermait 5,000 fr. en or et billets de banque, puis des liasses de traites. Dans ses poches, des carnets conte nant encore des traites en blanc, d'autres acceptées par des négociants de Lille, Hazebrouck, Dunkerque, Cambrai, Valen- ciennes, etc., pour une somme d'environ 75,000 fr. Les traites, d'une importance chacune de 200 fr; 10,000 fr., sont toutes faites l'ordre de la veuve Biebuck dont cet individu se dit le ûls et qu'il a signées par procuration. Toutes aussi ont été crées Harlem, Liège, Anvers, Tournai, Gand, etc. Ce faussaire se dit voyageur de com merce. Il a été écroué la maison d'arrêt. L'affaire s'instruit. ANGLETERRE. Voici, d'après le Sun, le cosiume que portail la Reine la séance d'ouverture du Parlement robe très-simple eo moire antique, avec diamants sur la poitrine. Sur la tête, nue tiare également garnie de diamants sunuoulaul une loque a la Marie Sluart, d'où pendait un «oile de dentelles blanches flottant eu larges plis sur les épaules. ITALIE. La fête de la chanubleur a romb. On écrit de Rome h la France Le Pape a célébré l'imposautecéréiuouie où le symbolisme chrétien est si touchant et S la fois si éle.é. Apiès avoir béni et distribué les cierges au Sacré-Collége, aux patriar ches, aux aichevéques et évêques, aux prélats, aux généraux des Ordres religieux, aux peisonnes de la cour, du Sénat, de la diplomatie, du patrtciat ro main, de l'armée et de la société étrangère, Pie IX, porté par des hommes sur uu uôue de velours cra moisi qu'abrite uu dais magnifique et qu'accostent les éventails célèbres appelées flabelti. Pie IX, dis je, ayant lui même daus sa main droite, proté gée par on mouchoir de Itu brode d'or, un cierge allumé a suivi la processiou, qui fait le tour de la grande et «aste uet de Saint-Pierre. Il n'est guère de cérémonie plus imposaute et dont le symbolisme, je le répète,parlepluséloquemmeut l'tutelIigeuce. La Papauté distribue la lumière qu'elle seule porte et reçoit d'en haut. C'est ainsi qu'elle s'aflirme. Aujourd'hui même après la cérémonie, le Pape fait porter aux ambassadeors des puissances d'autres cierges magoifiquemeut ornés de peintures, de fleuis et de robans, afin que ces ambassadeurs les eu.oieot li leors souveraius. Cette courtoisie renferme, comme vous voyez, no haut enseignement. Unçorrespoudanlde la Tresse termine ainsi sa lettre a Pendant que les finances s'agitent au tour des biens ecclésiastiques, le gouver nement italien marche pas rapides vers la banqueroute,et les populations poussent le. cri de pane! du pain! Croyez bien que prédire une catastrophe en Italie n'est pas un lieu commun de journaliste. Les partis avancés s'impatientent, et les comités des diverses villes d'Italie se mettent en rela tions très-actives avec le comité national de Rome. Le dénouement de l'unité semble de plus en plus proche. POLOGNE. Un grand nombre de localités et villes polonaises viennent de recevoir des dénominations rosses. Toote personne, qui, dans un acte, public oo même dans la correspondance privée ne voudra pas se conformer aox nouvelles dénominations, sera frap pée d'amende. Tandis que l'ancienne administration do royaume de Pologae ne coulait annuellement qu'environ deux millions de francs, la nouvelle organisation va coûter huit million» par an; a elle seole la police absorbera 490,000 roobles! (1,973.000 fr.) Pilules Holloway. Existence Heureuse. Quaod le sang est par, sa circulation parfaite et les uerfs en bon ordre, la santé est bonne. Ces Pilules possèdent le merveilleox pouvoir de s'assurer les grands secrets de la santé, en porifiant, régularisant, et fortifiant les fluides et les solides. Les Pilules Holloway peuvent être recommandées en tonte assurance tontes les personnes qui souffrent de fausses digestions 00 qui sont tourmentées par des attaques nerveuses on des souffrances névralgiques. Elles corrigent les aigreors et la cardialgie,dissipent la migraine, activent l'action du foie et agissent comme des altérants et d'agréables apéritifs. Les personnes faibles et délicates peuvent les prendre sans crainte. Les Pilules Holloway sont éminem ment utiles aux constitutions attaquées ou irritées, parce qu'elles élèvent l'action de chaque organe h son naturel e'tendard et exercent généralement une ioflueoce calmante et sédative. Cure du Papb Rome, ut juillet 1866 La santé du Saint-Père est excellente, sortont depuis que, s'absteoant de tout autre remède, il fait ses repas de la Revalenta Arabica du Barry, qui a opéré des effets surprenants sur lai. Sa Sainteté ne peut assez louer les avantages qu'elle ressent de cette excellente farine dont elle prend une assiettée k chaque repas. Correspondant de la Gazette du Midi. Les gastrites, gastralgies, tonx, consomption, dépérissement pour lesquels la médecine n'offre aucoo remède efficace, sont parfaitement guéris par la délicieuse Revalenta Arabica Du Barry, de Londres. Cure N" 62,476, Dieo soit béni! la Revalenta Du Barry a mis fin k mes 18 ans de souffrances horribles de l'estomac et de mauvaise digestioo. J. Compare!curé. S1" Romaine-des- Isles. Cure N* 65,311. Dieu soit béni! votre délicieuse Revalenta m'a sauvé la vie et rendu la santé. A. Brunellière, coré. Vervant. Cure N" 53,860. M11* Gallard, rue da Grand-S'-Michel, 17, Parts, d'one phthisie pulmonaire. Cure N* 47,421. Mlu E. Jacobs, de souffrances horri bles des nerfsindigestions éruptionshystérie mélancolie. 7 DU BAHRY, 12, .ce de l'Empereur, Bruxelles. En boites rie i|4 kil., a fr. a5; f|2 kil.,.4 fr.| 1 kil., 7 fr.; 1 i|a kit., 16 fr.G lui., 3a fr. 12 kit., franco, 60 fr. Contre bou de poste. La Uevalenta chocolatée du BarryAliment exquis |Hiur déjeuner et souper, éminemment nutritif, assimilant et foilifiaut les uerfs et les cbairs, sans causer de maux de tète, ui échauttenient, ni les antres inconvénients des chncolatsor dinairement eu usage. En boîtes de la tasses, fr. a-a5; a4 tasses, fr. 4; 48 tasses, fr. 7; 288 tasses, fr. 3a; 576 tasses, 60 fr. Se vend Ypree.chet MM. FRYSOU, pharm.; BECUWE* pli.; G. VEY8, pb.; MAHIEU, confiseur, et dans toutes les villes, obez les premiers pharmaciens, épiciers et ooufiseurs. Courtrai, 11 Février. Froment, par hectolitre, fr. 27-18 Id. roux, a4-84 Seigle, i5-6, Avoine, 9-72 Fèves, a ig-00 Pommes de terre bl., joo kit, 8-25 !i 8-75 Id. ioug., 8-5o 9-00 Beurre, par demi kilog., i-5o k i-58 OEufs, par 35, x-36 k 2-00 Huile de colza, io3 kil., flor. 48 o5 00-00 Id. de lin, to5 48 o5 k 48-oo Graine de colza, l'hect. fr. 58-oo a 00-00 Id. de lin, 4o-oo 00-00 Tourteaux de colza, 100 kil., i5-5o h 00-00 Id. de lin, n 24-Oo 28-5o Id. chanvre, i5-oo 00-00 Au marché au bétail les transactions se sont conclues aux taux de la semaine précédente. 210 bêtes out été exposées en vente; vendues 192. Les vaches ont été vendnes de fr. a3o a 660 les génisses de 170 5go; les taureaux de 25o 570; les bœofs de 5io 860. Bêtes cornes de 1" classe poids vivant, 80 82 c. le demi-kilo, 2" classe, 60 h 65 c., et la 3" classe 45 h 5o c. La viande de bœnf se vend de i-3o k 1-60 c. le demi kil.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1867 | | pagina 3