tiveraent tant Vienne qu Ofeo,]et les
détails qui resteront encore régler seront
définitivement arrêtés par I Empereur et
ses ministres durant le prochain séjour de
François-Joseph Ofen.
IllWCf.
Dans la séance du Corps Législatif de
jeudile président a communiqué le projet
de loi relatif a l'armée et la gardenatiouale
mobile.
Ce projet est conforme aux indications
connues. La durée du service dans l'armée
active est de cinq ans; ensuite dans la ré
serve la durée est de quatre ans. Pour les
jeunes gens qui ne sont pas compris dans
l'armée active, le service est de quatre ans
dans la réserve et de cinq ans dans la garde
nationale mobile.
Les militaires sous les drapeaux ne sont
pas admis l'exonération du service, mais
peuvent se faire substituer par des mili
taires de la même arme entrés dans leur
cinquième année de service.
La garde nationale mobile comprend les
exoeérés et les jeunes gens qui ont fait
quatre ans de réserve. La durée du service
est de cinq asn.
La garde nationale mobile ne peut être
appelée en activité que par une loi spéciale.
Les hommes actuellement sous les dra
peaux feront partie de la garde nationale
mobile pendaDt deux ans après l'expiration
de leur service.
Une dépêche de Marseille, 9 mars,
porte
Un télégramme de Metetyn, en date
du 8, annonce qu'un tremblement de terre
afTreux a eu lieu dans celte ile qui ne
représente plus qu'un monceau de ruines.
Plusieurs centaines de personnes ont péri.»
Celte précieuse substance alimentaire a
été pendant de longues années méconnue.
Nous avons été, dans nos provinces, les
premiers en connaître la culture et en
apprécier les nombreux usages. Sous ce
rapport nous avons devancé non pas seule
ment la France, mais l'Allemagne et l'An
gleterre.
Voici quelques uns des détails historiques
rappelés par M. Drouyn de Lbnys
La pomme de terre se trouve dans les
hautes régions du Pérou. Le jésuite Acosta,
provincial de son ordre dans ce pays, la
décrit en 1509, dans un livre imprimé
Séville. Une histoire de la conquête du
Pérou, par Augustin de Zarale, paraît
Anvers en 1555, et fait connaître tous les
avantages decetleplanle.queles Péruviens
cultivaient de temps immémorial. On peut
dire qu'elle commence dès lors faire,
sans bruit, son chemin parmi nous, car,
en 1598, le gouverneur de Mons, Philippe
de Sivry, en envoie quelques échantillons
Causius, botaniste flamand et directeur
des jardins de l'empereur Maximilien 11
Vienne. Philippe de Sivry la lui recom
mande d'une manière particulière, et cepen
dant ce n'est qu'en 1650 que la pomme de
terre entre réellement dans la culture alle
mande. après avoir lutté contre beaucoup
de préjugés.
Nous la trouvons faisant son apparition
en Angleterre, dans le Lancashire, en 1684,
en Ecosse, en 1728, un peu plus tard en
Irlande, en France seulement la fin du
siècle dernier.
On écrit de Florence, le 2 mars,
PUnion: Les Piémontais, cette fois, ont
arboré le drapeau de la révolte. Elle n'est
pour le moment, que cachée dans la lutte
électorale, mais elle poursuit son chemin
plus vite qu'on ne croit. Les éléments de
l'ancienne société sont disloqués et per
vertis; au lieu de fournir un appui la
monarchie, ils en sont devenus les enne
mis les plus acharnes. Le comte San-Mar-
tino, qui était jadis accusé de n'être qu'un
instrument de police, maintenant affranchi
de la tutelle du comte de Cavour, qui
l'avait élevé, se tourne contre le gouverne
ment et tend la main Garibaldi, dont il
n'est plus séparé que par l'épaisseur d'une
lame. Ce que Garibaldi fait d'un côté, San-
Martino le fait de l'autre tous les deux
accusent le gouvernement, tous les deux
poussent Home, tous les deux dallent les
mauvaises passionsqu'ils appellent le
bien du peuple. Garibaldi veut distribuer
aux pauvres les biens du clergé, sans autre
forme de procès. San Marlino veut les
donner des spéculateurs étrangers, en
laissant au clergé la piété des fidèles.
Je pourrais poursuivre le parallèle jus
qu'à ses dernières proportions; mais cela
suffit pour vous montrer quel degré
d'abaissement on est arrivé depuis qu'on
a mis le délire la place de la raison et
que cependant on se croit raisonnable! Je
ne vous raconterai donc pas les ovations
de Garibaldi Venise on l'a appelé, faute
de mieux, un Dio secundoles femmes sont
allées le baiser au front etsur lesdeux joues.
Il a eu aussi son cortège de prêtres, de
ceux, bien entendu, qu'il aime et qui se
fient sa personne. Je ne vous répéterai
pas ses harangues accoutumées dans les
quelles brille toujours sa pensée fixe de
débarrasser l'Italie du Pape et des évêques.
Je sais que M. Pasolini, préfet de Venise,
a eu de la peine faire comprendre au gé
néral qu'il fallait s'abstenir detoule attaque
contre la France, et qu'il en a obtenu seu
lement la promesse de ne pas dire ouver
tement vouloir Home dès présent. Aussi
le héros s'est contenté de dire que nous
irons au Capitole comme chez nous (corne in
casa nosira da una stanza alCallra), sans qu'il
y ait besoin d'armes. Toutes les villes envi
ronnantes ont euvoyé leur députation pour
prier le général de passer chez elles. Les
Trentins ont eu leurs représentants, quoi
que le prince héréditaire s'apprête aller
Vienne pour demander la main de la fille
de l'archiduc Albert, le vainqueur de Cus-
tozza! Les élections seront donc faites sous
l'inspiration immédiate de Garibaldi, et les
nouvelles que l'on reçoit ne font que le
confirmer. On dit que le général passera
ensuite Naples et en Sicile, et qu'il verra
ensuite où diriger ses pas: mais auparavant
il veut voir la fin de la question de Rome.
Le ministère a beau chercher neutraliser
1'efTet du voyage du héros il a beau le faire
combattre par ses journaux, qui, côté
des blâmes, placent dans la même page les
ovations. Il Dio secundo fait peur au gou
vernement, qui ne sait que trop que toutes
ces rivalités ne sont que de forme.
On écrit de Florence, 1" mars, Cln-
dépendance
Les journaux reparlent beaucoup depuis
quelques jours de la convention Langrand-
Dumonceau. L'Opinione prétendait que
cette convention devait être abandonnée et
qu'elle l'était même déjà dans l'esprit du
ministère. Il ne peut pas en être ainsi, le
gouvernement italien retenant toujours
dans ses caisses le cautionnement versé il
y a un mois. D'après mes informations, la
vérité serait, au contraire, que le ministère
se réserve d'arriver, d'accord avec M. Lan
grand, quelques modifications plus ou
moins importantes, suivant le caractète
qu'auront les élections; mais le fond de la
convention est maintenue; s'il en était au
trement, le gouvernement italien se serait
empressé de le notifier M. Langrand en
le mettant en demeure de retirer son cau
tionnement
COMMERCE.
il ït it D 3t S a 3*""^
L'A D M IN ISTH ATI ON CO M M UN A ÛTfa i t
connaître que les dentelles des fabricants
d^pres, destinées l'Exposition univer
selle de Paris, seront exposées en la Salle
bleue de l'Hôtel de Ville, le Jeldi I i Mars
de deux cinq heures de relevée.
Oq tient de publier s Vienne joos le titre:
La Pologne aux peuples et aux gouvernements
de CEurope, «»ne proclamation datée de Varsovie
le 96 décembre 1866, qui expose les souffrances de
la Pologoe, le» injustices dont elle est victime et les
réceotes mesures arbitraires de la Russie. Ce mani
feste cite, en outre, les chiffres officiels des victimer
Je la tyraoie moscovite depuis le mois de janvies
i865.
Condamnés a la déportation en Sibérie, 18,683
id. au séjour forcé dans l'inté
rieur de la Rossie, 19,556
Envoyés dans les steppes de l'Oural, 53,780
Condamnés au service militaire forcé, 2,4i6
id. b la détention temporaire et
bannis eosoite en Sibérie b perpétuité, 3t,5oo
Morts dans les cachots pendant l'instruc
tion, 630
Ensevelis sur les champs de bataille
(d'après les listes rnsses), 53,800
Pendus ou fusillés, 1,468
Fugitif et émigrés, 7,060
Total i4i,883
Dans ce cecbifTre ne sont pas compris ceux qui
ont été enrôlés dans l'armée régulière en vertu de
la conscription.
V»«u. 8 mars.
la pomme de terre M. Drouyn de
Lhuys, en sa qualité de président de la
sociétéd'acclimatation française vient d'ex
poser, dans un discours fort intéressant,
l'origine et le progrès, en Europe de la
culture de la pomme de terre.
ITALIE.
Pilules Holloway, Indigesiiou Dans
tous les cas d'indigestion, produisant des lassitudes,
des abattements d'esprit, des palpitations, et des
indispositions fébriles, ces fameuses Pilules restau
rent comme les plus agréables, les plus surs correc
tifs de l'estomac, et les meilleurs antidotes contre
les souffrances. Elles chassent les incommodités
provenant de la dyspepsie; quiconque en est affigé
peut se consoler par des résultais saius et satisfai
sants qu'il obtiendra moyennant la seule dépense
d'une boîie de Pilules Holloway. Elles purifient,
fortifient, et remédient aux développements impar
faits de la croissance et de la santé chez les jeunes
personoes. Des milliers de malades qui ont com
mencé un traitement aveedes Pilules Holloway, ont
admiré leurs pouvoirs restaurants sur eux-mêmes,
et, ensuite, ils les ont préconisés avec une confiance
qui ne s'est jamais démentie.
Courtrai, 11 Mars.
Froment, par hectolitre, fr. 35-45
Id. roux, oo-oo
Seigle, 14-63
Avoioe, io-o5
Fèves, 30-45
Pommes de terre bl., ioo ktl., 8-75 9 00
Id. roug., 9-35 a 9*5o
Beurre, par demi kilog., i-56 b i-45
OEufs, par 35, i-36 b i-5o
Huile de colza, io3 kil., flor. 47-00 b 46-15
Id. de lin, io5 4g 00 48-j6
Graine de colza, l'bect. fr. 4o-oo 00-00
Id. de lin, 59-00 00-00
Tourteaux de colza, 100 kil., i5 5o i5 75
Id. delio, a3 5o 29 00
Id. chan »re, i4-5o 00-00
I.e marché au bétail, mieux approvisionné que
les deux précédents, n'a pas donné de changement
daus le cours.
326 bêles oot été exposées en veote; vendues
214.