"TPkes7 NÉCROLOGIE. Les journaux espagcols anooncent la mort do cardinal de Puente, archevêque de Borgos. Son Eminence était née Sé il le et y avait passé les premières années de sa vie. Plos tard, le prélat passa en Angleterre où il fil ses étodes côté du célèbre cardinal Wiseman, auquel il inspira une vive affection. Il assista comme archevêque a la rénoion d*é<êques où se fit la déclaration dogma tique de la Conceptioo. Dans cette assemblée commença sa réputation de savant et d'homme scientifique. Au nombre des souvenirs impérissables que laisse le feu cardinal Burgos, est la constiuctioo d'un magoifique sémi- rainaire près d'être terminé. Le corps du r.ardiual serainbumé au paothéorr de la cathédrale de Burgos. M. De Sroet, chanoine titulaire de la cathé drale de Bruges, est décédé le 18 mars, l'âge de 73 ans. DÉPÊCHES TÉLÉGRAPHIQUES. Marseille, 16 mars. Le Pape tiendra un consistoire le 22 mars pour y préconiser les évéques italiens. M' le Lieutenant-Général Fryson, est arrivé dimanche dr en cette ville pour in specter l'Ecole de Cavalerie. On attend pour ce soir le Général-major De Jaegher qui vient inspecter le 10" de ligne. La Foire dite Kattefeest est d'une insigni fiance complète. Hier, l'occasion de la S' Joseph, fête patronale des menuisiers, les ouvriers me nuisiers du sieur Vergrachl ont assisté un dîner que leur a offert leur maître. Pen dant le repas, le carillon de la ville s'est fait entendre. NOUVELLES DIVERSES. Le cadavre du sieur J. B. Vanriest, commissionnaire en chevaux, Bolleghem, a été retiré jeudi d'un fossé longeant la route qui va de cette commune Courtrai. Le malheureux était ivre au moment où il est tombé l'eau. Vendredi on a retiré de la petite Lys Courtrai, le cadavre du nommé Louis Dumont, âgé de 30 ans,ouvrier de fabrique né Bruges et demeurant Courtrai. Le malheureux s était noyé accidentellement. Notre mariue vient de faire une nou velle perle le schooner belge Pharede 220 tonneaux capitaine J. Thompson appartenant au port d'Oslende, a échoué Kessingland, prèsde Yarmouth. L'équipage est sauvé. D'un autre côté, on annonce la vente publique Anvers du navire goélette belge Porteuse de Louvain capitaine H.-L. AVennecker, ainsi que la vente de la main la main du 3 mâts barque Berdiansk Packet, de 553 tonneaux, cap. Vollemaere, appartenant au port d'Anvers. D'autres navires belges, et même beau coup, sont aussi vendre. Tout ceci prouve que notre marine marchande se trouve dans un état déplo rable. (Patrie.) Nous recevons de fâcheuses nouvelles de la santé de l'Impératrice Charlotte du Mexique. La Gazette de Trieste annonce que son état a empiré. Des préparatifs se font au palais pour la réception prochaine de LL. AA BB. le comte et la future comtesse de Flandre, lors de leur arrivée Bruxelles, après leur mariage en Allemagne. Le comte de Flandre, dont le mariage reste fixé, assure l on, au 25 mai, accom plira sa 30* année le 24 courant; S. A B. est née Laeken, le 24 mars 1837, qui était cetteannée là le jour du vendredi saint. On assure que le prochain mariage du comte de Flandre avec la princesse allemande de Hohenzollern Sigmaringen, sera l'occasion de la remise d'un grand nombre de peines pour des condamnés tant militaires que civils, c'est dire une sorte d'amnistie peu près générale, com prenant les condainnaiions pour crimes et délits de certaines catégories. La police d'Anvers vient de mettre la main sur une bande qui pouvait faire beaucoup de tort notre commerce. Voici quelques détails que nous recueillons ce sujet: Depuis environ un mois des équi pages entiers désertaient leurs navires sans que la police pût retrouver leurs traces. La surveillance devint plus active et pendant la nuit de mercredi a jeudi 7 individus, dont 4 travestis en femmes, furent arrêtés au moment où ils se ren daient bord de navires étrangers. Celle nuit, deux autres individus lurent arrêtés dans le costume d'agents de la police ma ritime. Ils allaient, munis de genièvre, bord des navires, énivrant les équipages, les engageant et les faisant partir par un convoi pour Oslende ou pour Bollerdam, d'où ils étaient expédiés en Angleterre. Tout cela avec une remarquable habileté au grand préjudice des capitaines qui se trouvaient sans équipage au lendemain malin. On écrit de Tirleinonl que la garde civique est encore une fois enterrée la grande satisfaction de la généralité des habitants. Les tirlemontois sont comme toujours d'avis que notre brave armée est suffisante pour le maintien de l'ordre et que la Constitution ne s'en porterait pas plus mal, si la garde civique existait au jourd'hui s'ir le papiercomme elle a existé de 1832 1848. Les élections qui viennent d'avoir lieu ayant encore une fois mis en déroute les rares partisans de la garde civique, on fera bien, croyons nous, de laisser dorénavant les bourgeois de Tirle inonl vaquer tranquillement a leurs affaires. On lit dans le journal espagnol Espe- ranza du 12 Les tempêtes terribles qui ont régné dans la Méditerranée ont occa sionné sur nos côtes, surtout du côté du gras du Valence, des dommages qui s'élè vent 100 millions de réaux (25 millions de francs), et, ce qui est plus douloureux, elles ont cause la mort de plus de soixante personnes appartenant différente na tions. B Dernièrement madame X... com mande l'acquisition d'une belle pièce de volaille pour un dîner d'apparat. Le mar ché fait, la cuisinière exibe son achat sa maîtresse; celle-ci examine, hoche la tète. Oh! madame, quand il y aura des truf fes, de dans, vous verrez comme la bête fera de l'effet c'est absolument comme lorsque madame est habillée et a mis ses diamants! Ladamefut convaincue et elle rit encore de la comparaison. FRANCE. Paris, >5 mars. Mercredi soir, dès cinq heures, on faisait déjà queue aux abords du palais législatif, dans l'espérance de trouver le lendemain des places pour la séance qui a eu lieu une heure, et dans laquelle M. Thiers a parlé sur la situation politiqueeuropéenne. Plus de dix mille demandes avaient été adressées aux députés pour assister cette séance. On cite tel député qui en reçu lui seul plus de cinq cents. Les gens qui avaient faitqueuetoute celte nuit vendaient le malin l'espérance d'entrer dans la salle au prix de 150 francs. (La France.) Les nouvelles suivantes de Borne sont extraites du Bulletin du Moniteur d'aujourd' hui On écrit de Borne, le 9 mars, que le carnaval s'est achevé sans qu'aucun désor dre se soit produit; les étrangers et les indigènes y ont pris part en très grand nombre. Le concours des étrangers est en ce moment aussi considérable Borne qu'il l'a été les années précédentes; les hôtels sont remplis; l'argent circule abondam ment; lepeupleesl tranquille, et la sécurité règne dans la ville. Il en est de même dans les autres parties des États du Saint Siège, sauf dans quelques districts montagieux avoisinant les provinces napolitaines, qui sont encore désolés par des bandes de bri gands, malgré les efforts de la gendarmerie pontificale et la surveillance exercée sur les frontières par les troupes italiennes. Pour entendre M. Thiers, les ambas sadeurs et les ministres plénipotentiaires de toutes les puissances d'Europe assis taient la séance du Corps législatif, dans les tribunes réservées ou des places de faveur. On y remarquait M. de G0I12, am bassadeur de Prusse, avec son premier secrétaire d'ambassade, qui n'ont pas cessé de prendre des notes. M. Benedetti, ambassadeur de France Berlin, dont l'arrivée inattendue Paris a donné lieu tant de commentairesétait aussi présent la séance. On remarquait aussi, dans l'assistance, le prince Napoléon, ayant côté de lui le chef du cabinet de l'Empereur. M. Conti; dans d'autres tribunes étaient Mne la prin cesse de Metlernich. le P. Hyacinthe, S. A. Mustapha-Pacha, le maréchal Bandon,etc. On lit dans la Liberté au sujet du dis cours de M. Thiers Il n'y a plus une seule faute a commettre! Tels sont les mots cruels par lesquels M. Thiers a terminé son discours, aussi impitoyable qu'un arrêt; mots terribles, qu'il a pu prononcer sans s'exposer au ris que de cinq mille francs d'amende et de quatre années d'emprisonnement; mots profonds, en disant àeuxseuls plusque tout i'arlicle intitulé des destinées meilleures, qui a paru, le 28 février, dans la Liberté, et qui a été condamné le 6 mars par la 6e chambre du tribunal de police correction nelle, présidée par M. Dellesvaux. Paris, 18 mars. Dans la séance d'aujourd'hui du Corps Législatif, M. Jules Favre a soutenu que le gouvernement français aurait dû empêcher I Italie de faire alliance avec la Prusse; mais la politique française a toujours manqué de netteté. t Le discours d'Auxerre était une somma tion l'Allemagne de nous céder le Bhin. Le programme qui comprenait la main tien d'une grande position pour l'Autriche en Allemagne a été ouvertement violé. Or, laisser violer le programme est une poli tique indigne de la France. L'ambition de la Prusse ne connaît plus de limites. La cause d'une telle situation est l'efface ment du Corps Législatif devant le pouvoir d'un seul. Aujourd hui nous devons aller jusqu'à la limite de nos droits. Nous devons repousser toute idée d'annexion, mais je demande,

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1867 | | pagina 2