de l'église S'-Marlin et le carillon s'est fait
entendre plusieurs reprises.
Avant-hier et hier, un ouragan a sévi snr
cette ville et ses environs.
NOUVELLES DIVERSES.
On écrit de Furnes Un grand mal
heur est arrivé jeudi dernier: La malle-
poste sur Duinkerke, partie de Furnes
l'heure habituelle, était arrivée l'endroit
nommé le Poteau, quand le conducteur
Pierre Van den Bussche, voulant ressaisir
les rênes des chevaux qui lui étaient échap
pés, tomba en avant et ce sous les roues
du véhicule qui lui passèrent sur le corps.
On a conduit le malheureux l'hôpital de
Furnes, où les soins les plus empressés lui
ont été donnés.
Un journal de Courtrai croit savoir
que la société générale d'exploitation de
chemins de fer, vient d'accepté le tranfert
de la concession du railway de Braine le
Comte Courtrai.
Un incendie allumé par de petits
enfants jouant avec des allumettes phos-
phoriques, a réduiten cendres cinq maison
nettes d'ouvriers sises Bekeghem. Tout
ce que ces habitations contenaient a été
consumé, de telle sorte que les cinq familles
setrou vent réduites aujourd'hui la misère
la plus extrême. Virginie Meulemeestre,
une des victimes de ce sinistre, a sauvé,
nu péril de sa vie, un petit enfant couché
dans un berceau qui, deux minutes plus
tard, allait être envahi par les flammes.
Déjà des préparatifs se font Bruges
pour rehausser la splendeur de la proces
sion du S'-Sang qui sortira cette année le
6 mai. On annonce l'arrivée de Mg' Oreglia
di San Stefano, nonce apostolique Bruxel
les, et de Me' de Montpellier, évêque de
Liège, pour le jour de la procession.
Mg' Van der Linden, vicaire-général de
Son Em. lecardinal-archevêquede Malines,
se trouve dans un état presque désespéré.
Les derniers sacrements ont été adminis
trés ce vénérable dignitaire ecclésiastique.
Les nouvellesqui arriventde Miramar
sur l'état de l'Impératrice Charlotte du
Mexique continuent d'être des plus tristes.
Pas la moindre amélioration ne se mani
feste dans l'état de la malade. L'aliénation
mentale est, pour ainsi dire, complète. Les
médecins désespèrent de rendre jamais la
raison la malheureuse princesse. (Union.)
L'Escaut, d'Anvers, annonce que M. le
lieutenant de vaisseau de 1'° classe Sinkel
vient d'adresser sa démission motivée M.
le ministre des affaires étrangères. Ce mo
tif, c'est que la Hollande nous a jeté le gant
dans l'affaire du barrage et que nous ne le
relevons pas.
Un grand incendie vient de dévorer
une ferme importante de Leende, village
des environs d'Eindhoven. Ce désastre est
dû la malveillance de deux jeunes gar
çons, àge's l'un de 16, l'autre de 14 ans.
Les deux jeunes gens s'étant vu refuser
par le propriétaire de la ferme le lait battu
qu'ils lui avaient demandé, le menacèrent
de mettre le feu son immeuble. Le fer
mier ne tint pas compte de leurs sinistres
propos, mais peine se fut-il éloigné, que
les jeunes malfaiteurs mirent le feu au toit
en chaume de la grange, au moyen d'une
allumette phosphorique. En peu de temps,
cette graDge, l'étable, la maison et une au
tre grange avec la plus grande partie de
son contenu étaient devenues la proie des
flammes.
On écrit de Luxembourg, 2 avril, la
Gazelle (le Cologne:
Un baron français, M. de Boigne, réside
ici depuis plusieurs jours. Ce monsieur
était précédemment employé au ministère
de l'intérieur en France, fut plus tarJ di
recteur du chemin de fer Guillaume-Lu
xembourg et a été chargé dans ces derniers
temps, par le gouvernement français, de
diverses missions confidentielles. Il s'est
mis en rapport avec plusieurs notables du
grand duché, afin de se concerter avec eux
sur les mesures de transition prendre
lorsdu passagedu Luxembourg la France.
Il a même des conférences ce sujet avec
des membresdu gouvernement. Sa mission
ici paraît être officielle; cela résulte au
moins d'une lettre de M. de La Valette dont
il est porteur, et qu'il aexibée dans diveises
circonstances. Selon luila cession du
grand duché la France est un fait accom
pli. Tous les agents, du reste qui nous arri
vent de France tiennent le même langage,
et cette unanimité dans l'affirmation du fait
pourrait très-bien n'avoir probablement
d'autre but que d'aller au-devant des dé
monstrations nationales qui pourraient se
produire ici dans un sens anti français.
le carême selon le Moniteur belge. S'il
est permis d'ajouter une plaisanterie un
sujet aussi grave, nous ferons remarquer
que le carême du Moniteur belge n'est pas
toujours aussi long que celui de l'Eglise et
que sa durée varie a chaque retour. En
effet, nous lisons dans le numéro 351, du
17 décembre 1835, p. 4,061, parmi les faits
divers de la partie non officielleces lignes
L'année bissextile, dans laquelle nous
allons entrer, offrira quelques particularités
qu'il semble utile de rappeler.
Or,parmi ces particularités, nous voyons
que la fêle de Fàques devait être très hâ
tive eu 1856, puisqu'elle tombait au 23
mars; et de celte particularité le Moniteur
eu déduit une autre, plus particulière en
core, savoir que, celte même année 1856,
le carême serait extrêmement court'. Voici
les paroles textuelles, que tout le monde
peut vérifier
Comme Fàques règle les autres fêtes
de l'année, et comme Te carême, par rap-
port aux époques qui fixent son commen-
cernent et sa fin, s'y trouve également
assujettiil suit encore de tous ces laits
que le carême de 1856 sera extrêmement
o court et qu'il ne comprendra que quatre
o semaines et quelques jours.
(l'rêcis Historiques.)
Voici le texte officiel de la publication de
mariage faite dimanche dernier, dix heures du
■uaiinl'bôtel-de-ville de Bruxelles
Entre
Sou Aliesse Royale Monseigneur le prince
Philippe - Eugène- Ferdiuaud - Marie - Clémeut-
Bauduuiu-Léopold-George comte de Flandre,
duc de Saxe, prince de Saxe-Cobourg Goiba,
domicilié Bruxe.les, fils majeur de feu Sa Majesté
Léopold Roi des Belges, duc de Saxe, prince
de Saxe Cobourg-Goiba, et de feu Sa Majesté
Madame Louise-Matie Thérèse Charloiie-Isabelle
d'Orléaus, Reiue des Belges, d'une part.
Et la sérénissime princesse Marie-Louise-
Alexandrine-Garoline de Uohenzollern-Sigma-
ringen demeurant Dusseldorf (Prusse), fille
majeure de Sou Altesse Royale Monseigneur
Char les-Antoine - Joachim - Zéphirin - Frédéric-
Mairrard, prince de Hoheozollern-Sigmaringen, et
de Son Altesse Royale la princesse Joséphioe-
Frëde'riqoe-Louise de Bade, demeurant a Dussel
dorf, d'autre part.
Une pétition portant la signature d'un grand
oombre de commerçants d'Osiende vient d'être
adressée M. le ministre des fiaances pour lui de
mander l'abolition de l'impôt excessif qui pèse sur
la consommation do sel et qui décuple a peo près
la valeur de ce produit si indispensable toutes les
classes de la société.
FRANCE*
Le Moniteur ne donne des nouvelles ni
des indispositions de l'Impératrice; mais
les officieux ont publié, hier soir, une note
annonçant que l'état du prince impérial
n'inspire plus aucune inquiétude, qu'il est
entré en pleine convalescence, et quant
l'impératrice, atteinte seulement d'un en
rouement, queson indisposition ne présen
tait aucune gravité.
La bulle pontificale érigeant Pévêché
d'Alger en métropole, a été solonnellement
promulguée Alger, le 31 mars, par Mgr.
l'évêque de Nevers; toutes les autorités
militaires et civiles assistaient la cérémo
nie. Mgr Forcade est parti ensuite pour
Constantine et Oran promulguer également
les bulles qui ont créé dans ces deux villes
des sièges épiscopaux.
Il est bruit, d'après le Mémorial diplo
matique, d'un projet de loi qui serait mis
l'étude sur les mariages consanguins.
D'importants travaux scientifiques ont
démontré, on lésait que les unions matri
moniales entre proches parents sont la
source d'un grand nombre des infirmités
dont la génération actuelle est frappée.
Les dominicains viennent de gagner
en appel le procès que leur avait intenét
un frère du P. Lacordaire. C'est un événe
ment dont les catholiques ont s'applaudir,
et les conclusions du ministère public,
aussi bien que la rédaction du jugement,
indiquent un vrai progrès dans l'esprit de
la magistrature. Dans un langage aussi
explicite que possible, le procureur impé
rial a proclamé les services rendus par des
ordres religieux et a déclaré que, tout en
respectant de loi, il leur souhaitait des
jours meillleurs.
Avant hier, la première représen
tation delà bille du millionnaire, une phrase
par laquelle l'auteur attaquait la guerre,
en faisant dire un de ses personnages
La guerre, c'est la ruine, la paix est le
salut! a été longuement et bruyamment
applaudi. Il faudrait être aveugle pour ne
pas reconnaître les conséquences désas
treuses d'une guerre entre l'Allemagne et
la France.
La première Exposition française,
qui se tint aussi au Champ de Mars, en
1798, comprit 110 exposants. Nous voici
bien loin de ce chiffre.
L'Exposition universelle actuelle con
tient jusqu'à présent 42,217 exposants. Le
chiffre des admis n'était que de 21,779
la première Exposition universelle française
en 1855, et de 27,446 la dernière Exposi
tion universelle de Londres en 1862.
Le ministre de la guerre a décidé que l'École
impériale spéciale militaire serait immédiatement
armee du fusil modèle 1866, se cbargeanl par la
culasse.
Le maréchal ministre de la guerre a décidé
qu un dépôt de remonte permanent sera créé b
I «ris, en remplacement de I Ecole de dressage, qui
est supprimée.
Parmi les visiteurs marquants attendus pro
chainement l'Exposition, on cite le vice-roi
d'Egypte, qui arrivera b Paris 'a la fio d'avril, et le
roi de Portugal. Tout le premier étage de l'hôtel
Bristol est déjà retenti pour ce prince au prix de
3,000 tr.
Une discussion importante vient d'avoir lieu
au Séuat relative a l'établissement d'un vaste cime
tière pour la ville de Paris. Il meurt dans cette
ville de 42 a 45.ooo personnes par an. Les cime
tières sont insuffisants; c'est un fait. Il ne faut pas
songer a les agrandir; l'espace manque. La ville a
donc acheté, Méry-sur-Oiseun vaste terrain
situé daos des conditions de salubrité exception-
nellts, dessert i par un chemin de fer spécial, et où
il serait possible d'accorder tout le monde,