DE LA SEMAINE SAINTE. DIENST DER GOEDE WEEK. OFFICE COMMERCE. EN VENTE moyennant nn prix modéré, des concessions de terrain perpétuelles on long terme. Ce serait, suivant l'expression de M. Haussmaon, assurer l'égalité dans la mort. Le Séo->t a renvoyé la pé- titioo au ministre compétent, et en effet cette question mérite une étude spéciale. Un a»is émané dn ministre des beaux-arts, fait savoir que, par ordre de l'Empereur, le public sera admis, partir du 1" avril, et pendant la durée de l'Exposition universelle, visiter, sans permission et sans passeport, les palais impériaux, les musées, établissements et monuments de la Couroooe et de l'Etat dont les noms suivent, et aux jours et heures ci-après iodiqués, savoir Palais des Tuileries.Les lundis, mercredis et vendredis, de midi fa trois heures. Palais de Saint-Cloud. Les mardis, jeudis et dimanches, de midi fa quatre heures Palais du musée de Versailles. Tous les jours, excepté le lundi, de ouze fa quatre heures. Palais de Trianon. Les mardis, jeudis et dimanches, de midi fa cinq heures. Palais de Fontainebleau. - Tons les jouis, ex cepté le lundi, de midi fa quatre heures. Palais de Compiègoe. Tous les jours, excepté le lundi, de midi fa quatre heures. Château de la Malmaison. Les mardis, jeudis et dimaocbes, de midi fa quatre heures Manufacture impériale de Sèvres. Les lundis, jeudis et samedis, de onze heuras a trois heures. Manufacture impéiiale Jes Gobelins. Les lundis, mercredis et samedis, de deux fa quetre heures. Musée du Louvre. Tous les jours, excepté le lundi, de midi fa quatre heures. Musée des Thermes et Hôtel de Cluny. Toos les jours, de onze heures fa cinq heures. Ecole impériale des Beaux-Arts. Tous les jours, de dix heures fa quatre heures. Edifice de la Sainte Chapelle. Les mardis, jeudis, samedis et dimanches, de ooze heures fa cinq heures. Eglise impériale de Saint-Denis. Les lundis, mercredis, vendredis et dimanches, de ooze heures fa quatre heures. On rappelle au public que les règlements admi nistratifs font défense aux gens de service de recevoir aucune rétribution des visiteurs, et que le dépôt des cannes et parapluies a été supprimé aux musées du Louvre et de Versailles. Parmi les olus récents volontaires enrôlés dans le régiment des zouaves pontificaux, on cite M. F. Lacordaire, neveu du célèbre dominicain. On va exposer au Champ - de-Mats on spécimen de carillon qui doit être établi dans la tour S' Gerroain-l'Auxerrois, et auquel on travaille depuis bientôt quatre années. Ce spécimeu se composera de quarante-deux petites cloches et d'une partie dusystème mécanique destioé fa mettre en mouvement la sonnerie. Ce système n'a rien de commun avec les moyens mis en usage dans les carillons ordinaires; nous croyons savoir qu'il se réduit une série de touthes placées sous la main du carillonnenret qu'il ne sera pas plus pénible de jouer ou air'avec les quaraote-deux cloches de Ja future sonnerie qu'il n'est pénible d exécuter nue valse sur le piano. La rédnctioo de ce carillou, qni va être placé, ainsi que nous l'avons dit, fa l'Exposition internationale, sera pour ainsi dire fa la disposition du public, qui pourra essayer lui- même le timbre des cloches et la simplicité du mécanisme. {Presse.) La transformation de l'armement de l'tnfao- terie française se poursuit avec activité, et pro chainement une grande partie de l'armée sera ponrvue do fa si' modèle de 1866 (Chasse pot). On s'occupe aussi d'armer par le nouveao système les régiments de dragons, qui doivent ao besoin com battre fa pied. Etendard Les logenrs do quartier Latin viennent de doublervoire même de triplerle prix de leurs chambres menblées. Les étudiants ont obtenu l'aotorisatioo de se réunir aujourd'hui dans le grand amphithéâtre de l'École de médecine pour aviser. Un voleur vient d'être pris fa Paris dans d'assez curieuses circonstances. M. I....débitant de tabacs du quartier du Roule, avait coostaté que, fréquemment, le soir surtout, eutre onze henres et minuit, moment où sou établissement est plein de mondedes vols avaieut lieu. On te s'était pas borné fa soostraire des cigares, mais, fa boit jours d'intervalle, on avait enlevé sur son comptoir deux boites, dans lesquelles il plaçait l'argent de ses te- cettes quotidiennes, l'usage de ces boîtes le facili tant poor rendre prorupieruent la monnaie. Celles disparues contenaient chacune environ 100 francs. Il en disposa une troisième, l'établit au même en droit et y attacha une mince ficelle au bout de laquelle il disposa une pipe en terre, de sorte que l'enlèvement de la boite que, par surcroît de précaotion, il emplit de centimes dut détermi ner la chute et le bris de la pipe. Parmi ses clients, M. L... avait remarqué un élé gant jeune homme, graud amateur de loirdiès et qu'il eût été loin de prendre pour uo voleur, taut ses manières étaient distinguées et sa politesse ex quise. Hier soir, vers minuit, trois personnes seule ment étaient daos le débit, et parmi elles ce jeune homme. La boite fut eulevée, la pipe tomba et se brisa. Le débitant sortit aussitôt de son comptoir. Je viens d'être volé, dit il; vous êtes trois, le voleur est parmi vous. Et la boîte fut retrouvée sous l'ample par-dessus de l'élégaut jeune homme, qui fut reconnu pour le nommé X-.., employé de commerce. ANGLETERRE. I.ordres6 avril. On lit dans une correspondance de Lon dres, 4 avril On s'occupe aussi beaucoup Londres en ce inomeul d'une autre affaire dans la quelle la Hollande est eogagée, et celle là vous concerne plus particulièrement il s'agit du barrage de l'Escaut oriental. Je dois dire que l'opinion publique se pro nonce hautement en faveur des droits re vendiqués par la Belgique. La l'ail Mail Gazelle consacre aujourd'hui a l'examen de celte affaire un article très-remarquable. Après avoir déploré l'entêtement avec lequel la Hollande poursuit une politique qui excite en Belgique la vive irritation, l'auteur de l'article l'ail l'historique et l'exa men de la question en litige de la manière la plus équitable et y mettant toute la luci dité possible. Ceci établi, je n'entrerai point dans des détails qui fatigueraient mes lecteurs mieux au courant que moi de cette affaire. Ce que je veux citer, c'est la couclusiou de cet ar ticle, parce qu'elle me parait résumer jrès correctement les opinions que j'ai entendu énoncer autour de moi sur celle question. Naturellement, l'uue des causes prjnci- pales du méconlentement des Belges, c'est que le chemin de fer projeté permettra aux navires de débarquer Eiessingue leurs cargaisons, qui de là seront dirigées sur tout les points du continent. Cel'évi- demment un coup funeste porté Anvers où l'on ne peut arriverqu'après une longue et fatigue navigatiou sur l'un des bras de l'Escaut. D'un autre côté, autant qu'on en peut juger sur la carte, le caDa| (je Beve- laiid est uue route moins directe d'Anvers au Rhin que l'Escaut oriental. Dans ces circonstances, n'y a-t il pointdecompromis possible? La construction d'un chemin de fer serait un avantage pour le commerce de l'Europe en général, mais elle porterait préjudice la marine belge, par la concur rence d'abord, ensuite en privant Anvers d'un des débouchés de sa navigation. Com me la Belgique a payé la Hollande une grosse somme d'argent en échange de ses droits sur ces eaux, la Hollande ne pourrait elle pas rembourser la Belgique telle somme qui indemniserait celle-ci du pré judice direct ou indirect qu'elle va lui causer? On lit dans le Court Journal: Nous regrettons d'annoncer que les bulletins envoyés la Reine au château de Windsor relativement aux progrès de la convales cence de S. A. R. la princesse de Galles, ne sontpasaussifavorablesqu'onledésirerait.» LA MARCHE DE L INTELLIGENCE. Ou voit apparaître, parfois, ou homme prééminent parmi ses semblables et qui marque son passage daus ce moode, soit par le bien, soit par le mal. Notre sieole a rarement pro duit de tels botnmes. Nous avons eu notre bé»os militaire, notre philosophe, notre astrouome, notre homme d'état par excellencenous avons aussi notre médeciu et philanthrope par excellence. Maintenant nous avons le Professeur Holloway qni, tiraut parti des résultats d'une longue expérience et éclairé par uue profonde étude, a procuré au moude uu des plus grauds trésors possible, avec ses Pilules et son Onguent. Par leur co-opérationla sauté est placée a la portée de tous ceux qui y auront recours. Ces médecines se recommandent d'elles-mêmespartout, par leurs précieux eflels et se trou vent actuellement chez tous les peuples civilisés Nous sommes heureux de savoir que oon-seuleraeut une réputation sans borne, mais encore une foituue considérable a lécompeusé Holloway de ses philanthropiques labeurs. L'Amérique du Sud et celle du Centre, Mexico et Cuba, fuivaut l'exemple de l'Espagne, sout deveuus tributaires des médeciues Holloway partout où la laugue espagnole est eu usage, ou eu fait maintenant une consommation extraordi naire, comme médeciue de famille, aucuue région de la terre ne se trouve daus de pareilles conditions, comme l'Amérique du Sud, pour éprouver l'universalité d'un remède. Par suite de l'éuorme ditléreuce de latitude dans ses diverses parties elle offre les climats de toutes les zones et toutes les maladies particulières aux variétés de température connues, les zones glaciale, tempérée et torride se trouvant parmi les habilauts. 11 est impossible de faire plus d'essais sur l'emploi des meil leures préparatious pour la guérisou de toutes sortes de mala dies intentes et externes, et, comme leurs succès out été uuiformes deus toutes les parties du sud coulineutalnous pouvens hardiment regarder ces médeciues comme des spéci fiques pour chaque pays et chaque climat. Nous n'avons poiul exposé de tels faits, ni exprimé notre opiuiou, sans an avoir bieu mesuré la portée. Nous nous som mes appuyé uou-seuleiueut sur la commuue renommée, mais encore sur les témoignages de personnes occupant les plus liantes positions daus la société, d'uue réputatiou îriépiooliable et d'uue graude maturité de jugement. De même aussi ces faits sout couGrmés par des circonstances notre counaissauce personnelle. D'ailleurs, nous ne devous pas plus hésiter déclarer uos prédilections pour ces remèdes, que ue l'ont fait nos confrères de la Presse, dans ohaque partie du Qlobe. The Vensylvanian Onguent et Pilules Holloway. Accidents. - Un accident peut quelque fois arriver aux plos prudents. Une foulure, une brûlure, ou uo coup, ue peuveot pas être toujours prévenus; tuais une prompte et facile guérison peut être obtenue par l'emploi de cet estimable Ougueat. Il refraîchit aussitôt la partie endommagée, calme l'irritation des nerfs, empêche le sang de séjourner au siège de la maladie, de façon fa prévenir toute inflam mation ou formation d'abcès. Pour guérir les bles sures accidentellescet Onguent surpasse tout lioimeDt, lotion, erubrocation. Il rend fa la peau sa botrue condition, et aux muscles leur fermeté: il donne une fois plus d'élasticité aux nerfs raides, aux articulations contractées, et aux ligaments ten dus. Pour réparer les dommages causés par nu accident externe, aucune influence n'est aussi ra pide, aucun ageot n'est aussi curatif. Courtrai, 8 Avril. Froment, par hectolitre, fr. 25-68 Id. roux, oo oo Seigle, 15-2g Avoine, 10-37 Pommes de terre bl., 100 kil., 10-00 fa io-5o Id. roug., io-5o fa 10-76 Beurre, par demi kilog., 1-17 fa i-4g OEufs, par 25, i-45 fa 1-7:1 Huile de colza, io5 kil., flor. 46-oo fa 46 o5 Id. de lin, io5 48 10 fa 00-00 Graine de colza, l'hect. fr. 3g-oo fa 38 00 Id. de lin, 4o-oo fa 00 00 Tourteaux de colza, 100 kil., i5 75 fa 00 00 Id. de liu, a3 00 fa 29 00 Id. chanvre, i4-5o 00-00 155 hêtes out été exposées en vente; vendues 122. Les vaches ont été vendnes de fr. 24o fa 56o les génisses de 180 fa 5y5; les taureaux de 3oo fa 48o; les bœufs de 220 610. La viande de bœuf se vend de i-5o fa 1-60 c le demi kil. CHEZ Lambis-De Boo, rue de Lille, 10, Ypres.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1867 | | pagina 3