frais d'hôtel montant 340 francs. Ce ta
bleau. que l'acheteur nettoya et restaura
avec le plus grand soinéfait une madone
de Titien; elle est passée il y a quelque
lempsdansles raainsdumarquis d'HetTord,
pour la somme de 80.000 francs.
(Gazelle de Cologne.)
La Chine nous a déjà donné plusieurs
plantes potagères; en voici une nouvelle,
qui vient d'être communiquée la Société
«l'horticulture de Dijon c'est le chou de
Changtong, ainsi appelé du nom de la pro
vince qui le cultive exclusivement.
Le chou de Changtong a une forme cy
lindrique assez régulièreune longueur de
35 centimètres environ sur un diamètre
moitié moindre, une couleur qui rappelle
celle de la barbe de capucin. Il est très-
compacte et se conserve longtemps. C'est
le nord de la province qui en expédie sur
presque tous les points de l'empire, où il
fait l'objet d'un commerce qui représente
une somme de plusieurs millions.
Ce légume, qui se mange cru ou cuit, est
délicat et savoureux. Sa culture est facile;
on le sème en juillet et août. Il paraît qu'on
doit le butter et le blanchir comme le eé-
lerie, lecrambéel autres plantesanalogues.
Le choléra a éclaté au Brésil. Des
lettres de Bio Janeiro, en date du 21 mars,
annoncent qu'il a fait son apparition dans
cette ville. Il n'y a eu encore que quelques
cas isolés dans les maisons appartenant
des particuliers, mais le fléau a déjà sévi,
sur la maison des aliés, desservies par les
sœurs de charité françaises. Ln moins de
trois semaines, plus de quatre vingts alié
nés, sur trois cents que renfermait l'hos
pice, ont succombé la maladie, ainsi que
cinq orphelines du même établissement.
Une sœur était gravement atteinte au mo
ment où l'on nous écrivait.
L'orsqu'on a apprîs dans la Plata, que
l'épidémie tant redoutée sévissait au Brésil,
l'émotion a été grande Montevideo et
Buenos Ayres. Les populations sont en
alarme: déjà un navire bn'silien qui por
tait des soldats a l'armée du Paraguay et
sur lequel quelques cas s'étaient produits
pendant la traversée, a été repoussé du
port de Goya, ville argentine sur le Parana.
(Gazette de France.)
FRAilCE.
La moyenne des visiteurs l'Exposition
a été, la semaine passée, de 20 25 mille
par jour.
Le boulevard, Paris, présentait la
semaine dernière une curieuse physiono
mie. Tous les magasins desgrands tai^eurs
étaient fermés et portaient sur leur dévan-
ture un petit écriteau sur lequel on lisait
Fermé pour cause de grève des ouvriers tail
leurs.
Le passif de la faillite de M. Ecrepont-
Brasme, banquier et négociant Roubaix,
est évalué approximativement 1 million
400,000 fr. L'actif serait de 700,000 fr.;
mais ses immeubles sont frappés pour
presque toute leur valeur d'inscriptions
hypothécaires au bénéfice de créances pri
vilégiées, et les valeurs en portefeuille
n'offrent pour la plupart que des chances
fortaléatoiresde recouvrement, étant sous
crites par des personnes aujourd'hui peu
solvables.
On n a, contrairement au bruit qui avait
d abord couru, constaté jusqu'à présent
aucun faux la charge du failli.
Le square des Arts et Métiers Paris
a été le théâtre d'une tentative d'assassinat
accomplie par une jeune fille de douze ans,
et qui s'est produite dans les circonstances
suivantes
Le nommé Jules L..., apprenti bijoutier,
âgé de treize ans, traversait hier le square
des Arts et Métiers. Il y rencontra fianant
Yalenline D.... âgée de douze ans, qui, elle
aussi, est apprentie, mais chez une coutu
rière.
Tién'sî lùî dil-lL t'es joliment coiffée.
Vraie Benoiton c'est dommage que c'est
pas tes cheveux, totr chinon!
Méchant gamin, ça serait souhaiter
que les tiens soient aussi beaux, répondit
Valenline avec colère.
Allons donc! répliqua Jules d'un air
narquois; faut pas faire de mensonge
pape. T'es pas honteuse, ton âge, de
mettre des faux cheveux? Nous no sommes
cependant plus en carnaval.
J'te dis qu'ils ne sont pas faux.
J'te dis que si.
C'est pas vrai.
Tiens en v'Ià la preuve.
Et aussitôt Jules empoigne le chinon,
et le lire assez fort qu'il lui reste dans la
main puis il le jette terre en disant:
Tiens, menteuse, ramasse ta perruque.
Et il riait.
Mais Valenline ne riait pas; elle pâlit de
rage; puis, sortant son cuuleau de sa poche,
elle s'élance sur Jules, qui, frappé la poi
trine et voyant son sang couler perd con
naissance.
Tandis que Vàlentine, arrêtée et désar
mée, est livrée aux sergents de ville, Jules
est transporté chez un pharmacien où il ne
larde pas reprendre connaissance; sa
blessure paraît être sans gravité.
Valeulinea été mise la disposition de
la justice comme inculpée de lenlive de
meurtre.
C'est bien fait s'il est mort, disait elle,
fallait pas qu'il murrache mou chiguon.
M. K..., négociant, rue de Kivoli,
Paris, avait, l'occasion du prochain
mariage de sou fils, invité dîner plusieurs
personnes, parmi lesquelles se trouvait
Adrieuue L., jeune fil le de 18 ans. Celle
fêle de famille s'étaui prolongée fort tard,
Adrieuue, qui d'ailleurs se sentait mal
l'aise et très fatiguée, préléra coucher chez
M. K... que de rentier chez ses parents,
qu'elle envoya prévenir par un garçon de
magasin:
Le lendemain malin, vers dix heures,
Mrae B... ne voyant pas paraître la jeune
fille, entra dans sa chambre; elle la vit
encore au lit, ue bougeant pas. Croyant
qu'elle dormait, Mrae B... se retira douce
ment. A midi, elle retourna dans la Cham
bre. Aérienne était toujours dans la même
attitude; Mme R... s'en approcha, lui mit la
main sur le visage et le trouva froid comme
le marbre.
Aux cris de M"* B... épouvantée, on
accourut, et grande fut la doulenr de toute
la famille eu reconnaissaut qu'Adrienne
était morte et quedéjà ses membresavaient
la rigidité cadavérique qui se manifeste
peu après la cessation de la vie.'Ou se hâta
d'appeler un médecin, qui tout d'abord
crut une mort par apoplexie ou rupture
d'un anévrisme; mais ayant, en homme
habite, examiné le corps inanimé, il douta
d - la mort et ordonna de surseoir la
déclaration de décès qu'on s'apprêtait
faire la mairie.
Pensant qu'il s'agissait d'un cas de cata
lepsie, le docteur pratiqua une opération
qui permet de distinguer la mort réelle
apparente, et qui consiste déterminer
sur un point du corps une brûlure au
second degré. S'il y a vie, il se forme tou
jours une ampoule, même en l'absence de
toute sensibilité. Si la mort est réelle,
l'ampoule ne se forme pas. Ayant touché
avec un fér chaud le bras d'Aérienne, et
ayant vu, peu après, le symptôme sauveur
se manifester, le docteur s'écria Elle vit,
Attendons. Vingt cjuatrehèures après, c'est-
à-dire samedi, Adrienné se réveillait et
recevait les caresses de sa famille, l'heure
où peut-être, sans la science du médecin,
on l'eût piortée en terre.
ni nf
-
ITALIE.
i.
Une lettre de Florence, publiée par le
Journal de Rennes, donne comme positif
que, Victor-Emmanuel, revenant de la
chasse de San Rossore, a échappé un
grave péril. Deux rails du chemin de fer
avaient été enlevés sur la voie que devait
parcourir le trainprès de la station de
Campi. On s'en est aperçu temps, et des
arrestations ont été faites. Victor-Emma
nuel a été trèsimpressionné de l'incident.
Une tentative d'assassinat a eu lieu
contre le cardinal archevêque de Naples.
Une feuille napolitainé, qui annonce le fait,
dit qu'on manque de détails; on sait seule
ment que le coupablè est un prêtre sus
pendu n divinis que se trouverait entre les
tnains de la justice.
Onguent et Pilules llolloway. L'avertisse
ment de la Nadite. La souffrance est le signe de
quelque désordre ou maladie; si jamais elle est
ue'gligée, de la souffrance d'aujourdhui peut pro
venir l'agonie de demain. Les médicaments Hol-
loway sont toujours en faveur et sont partout
recommaudés par leur promptitude b chasser toutes
les" maladies, aussitôt que les moindres inalaises ont
découverj leuts sièges et leor nature. Ces remèdes
puiiffent le sanget régularisent si bien sa circulation
que chaque organe agit parfaitement, chaque sé
crétion est naturelle, et moyennant une très faible
dépense, chacun peut s'assurer une santé parfaite.
L'objet des médecines Holloway est de mitiger la
souffrance, de supprimer les douleurs et de chasser
la maladie; elles l'effectuent convenablement. Un
seul essai convaincra les plus sceptiques.
commkuck.
Cocrtrai, 22 Avril.
Froment, par hectolitre, fr. 27-62
Id. roux, 00 on
Seigle, 00-00
Avoine, io-5c>
Fè«es, 00-00
Pommes de terre bl., tookil., 10-00 io-5o
ld. roug., io-5o n-00
Beurre, par demi kilog., 1-08 b i-45
OEufs, par a5, i-45 i-54
Huile de colza, io5 kil., Ûor. 47-10 b 48 00
Id. de lin, io5 48 00 b 00-00
Graioe de colza, l'hect. fr. 38-oo b 00 00
Id. de lin, 39-00 b 00 00
Tourteaux de colza, 100 kil., i5 y5 b i5 5o
Id. deliu, 35- 00 b 39 00
Id. chanvre, i4-25 b i4-oo
Le bétail n'a trouvé que difficilement des ache
teurs.
193 bêtes ont été exposées en vente; vendues
179. Les vaches ont été vendues de fr. a4o a
65o les génisses de 180 b 590; les taureaux de
5oo b 475; les bœufs de 56o b 750.
Bê es b cornes de 1" classe poids vivant, 80 b
82 c. le demi-kilo, 2" classe, 60 b 63 c., et la 5J
classe 45 b 5o c.
La viande de bœuf se vend de 1 -3o b 1 60 c.
le demi kil.