qui DousmenaceDt,telsquecboléra, typhus, peste bovine, etc. Nous n'avons pas le monopole des modes extravagantes. Les gros chignons datent de longtemps, et Vl'nion donne un joli sonnet qu'ils inspirèrent un poêle portugais du commencement de ce siècle, Nicolas Tofenlino La chevelure en désordre, les clefs en main, la mère frappe le sol du pied et or donne avec menace que fille ou servante lui rende le matelas si doux! qu'on lui a volé. La fille, jeune, belle en toiletta, lui dit avec sa fraîche voix qui réjouit l'air: On a perdu un matelas! c'est vraiment un mal heur. Mais, voyez, la maison n'est pas rui née pour cela. Est ce ainsi que lu me réponds? Tu trouve la chose plaisante? Tu penses que, ton père embarqué, il ne reste plus de mains ta mère? El. disant cela, elle fond sur sa fille et la prend aux cheveux, et voilà que chose incroyable! lematelaslombeduchignon. Les journaux anglais publient quel ques détails sur une ascension aérostatique qui a eu lieu au dessus de la mer d'Irlande. Poussé par un vent trop violent pour ten ter une descente, M. Ilodsman se trouve lancé, en pleine nuit, entre l'Irlande et l'Angleterre. Les ténèbres qui l'envelop pent sont affreusement épaisses. Une pluie froide tombe avec fracas et semble répon dre en fausset au sourd muguissement des vagues. Cependant M. Uodsman ne veut point se lancer dans la haute atmosphère; la crainte de l'isolement absolu le relient près de cette mer en fureur, le voisinage des vagues qui peuvent l'engloutir le rassure. Ence moment, une idéefécondeillumine son intelligence. Il imagine de laisser pen dre son grappin a l'extrémité d'une corde de 40 mètres de longueur. Alors il s'assied au fond de la nacelle, tenant un sac de lest entre ses genoux. Une main placée sur la corde, dont il étudie les pulsations, il a l'autre plongée dans son sac de sable. Cha que fois que le grappin louche la surlace des vagues, il est averti par uhe secousse. Avec une rapidité fébrile, il jette une poi gnée de lest dans l'espace, et celte poignée de lest lui suffit pour l'écarter de l'Océan en fureur. Que le ballon, alourdi par la pluie, par la perte de gaz, descende de nouveau, M. Uodsman l'allège encore. Pendant plus de deux heures, l'intrépide aéronaute se maintient faible distance des vagues, et cependant il ne dépense qu'une centaine de kilogrammes de sable, tant les mouvements dus une différence de poids sont rapides et faciles dans l'at mosphère. Trempé jusqu'aux os, épuisé de fatigue, assourdi par le bruit du vent, le sifflement de la pluie, la clameur des vagues, M. Uods man perd connaissance. Vers dix heures du soir, cessant d'être guidé par une main intelligente, l'aérostat descend rapidement vers la surface de la mer. Encore quelques minutes, il va arriver au contact des flots, qui rempliront la nacelle et engloutiront le voyageur. Heureusement, M. Hodsmau réveille, il saisit son sac de lest, dans lequel il reste encore quatorze kilogr. de sable, il le jette d'un mouvement convulsif par-des sus bord. Aussitôt le hallon fait un bond, bond immensegiganlesque. instantané il s'élève en quelques secondes une hauteur de deux kilomètres. M. Uodsman plane main tenant au dessus des nuages. Là haut, étrange contraste! tout est calme comme dans un tombeau. La lune, qui était alors dans son plein,brillait de sa douceel froide lumière. Sur l« face supérieure des monta gnes flottantes se voyait un second ballon, image du preirier. On aurait ditune course échevelée d'aé-onautes. Aucun signt ne permettant M. Hods mau de savoirs'il se trouvait au dessus de l'Océan ou de 'Angleterre, au milieu de ces sollitudes tlernelles, après quelques minutes d'hésil:lions, il se hasarde des cendre, et il aptrçoit de petits carrés noirs entourés d'une aordure plus noire encore: ce sont des champs cultivés Dans le loin tain sé trouve une ville, M. Hodsman est sauvé!!! Des sins musicaux viennent re tentir ses or?illes et lui annoncer l'ap proche d'êtres lumains. Quelques instants plus tard if éliit terre, reçu en triom phateur. En prenaat possession de ses porte feuille et buresux, le cabinet Katlazzi a trouvé 48,000 pétitions sollicitant la déco ration de l'Ordre des Saint Maurice et Lazare. 35,000 étaient de la Vénélie. Il paraît que les autres provinces sont déjà assez bien fourries de celte précieuse den rée. On ne dirr plus que les hommes de mérite manqueit l'Italie-une. A Langenbielau, en Silésie, une pay sanne se présenta dernièrement chez un meunier pour échanger quelques boisseaux de froment contre de la farine. Le meunier mêla ce fromeil au grain qui devait être moulu. La farine en fut vendue aux habi tants du village qui, l'époque des fêles de Pâques, ont l'habitude de manger des gâ teaux ou des pâtisseries. Peu de temps après, des symptômes d'empoisonnement se présentèrent chez plus de 100 personnes qui avaient mangé les mets préparés avec cette farine. Jusqu'à présent, heureusement, on n'a eu aucune cas de mort constater. De 13 vaches qui avaient été nourries avec le son provenant de cette farine, 8 ont péri, et il reste peu d'espoir de sauver les autres. L'analyse chimique de cette farine a prouvé qu'elle contenait du vitriol. Le froment avait probablement été vitriolé pour servir de semence. Ou nui. once (le Fuiiiay Ardennes) la inort d'une «ieiile fille, la nommée D..., bien connue par sou avarice, Joui elle était raiiuetit un type rare. Celte femme vivair misérablement et seule, était couverte de baillous et se refusait le nécessaire. Quelques jours avant sa mort, elle avait fait vendre ses draps de lit pour scbeter du pain. Cependant, elle passait pour être riche, et une rumeur accré ditée prétendait qu'elle avait un trésor caché dans sa cave. Aussi fit-on de minutieuses recherches après sa mort. Après maints bouleversements, l'on trouva eo effet, une somme de 60,000 fr. en espèces, dans une cachette parfaitement dissimulée sons la voûte de la cave. C'était la sans daule le trésor avec raison supposé. Cette trouvaille élaii déjà fort jolie pour la suc cession d'une sorie indigente; mais cela n'était rien a côté de la surprise réservée aux héritiers ébahis. On a découvert, dans ooe autre partie du loge ment occupée par la défunte, deux caisses toutes pleines de pièces d'or, et si lourdes que le juge de paix et le greffier, venus pour apposer les scellés sur les meubles vermoulus, n'ont pu les soulever. On a évalue i près de 4oo,ooo fr. la fortoue qu'elle laisse ainsi a des parents éloignés et pour la plupart dans une position voisine de la gêne. Toute cette fortune était l'a entassée chez elle daos sa cave. Elle voulait avoir tout sous ses yeux et eu sa possession. Rien n'était placé, rien ne produisait. Avare singulière qui se privait de re venu par amour de l'argent! On cite de cette femme une foule de psrticula- rité bizarres. Eu voici une qui est authentique et qui n'est pas fa tuoius cuiieose Elle a légué par trs'ament une «omme de ao.ooo fr. sa femme de ménage, 'a qui elle avait refusé tout récemment une augmentation de 1 fr, sur son salaire mensuel. Nous trouvons dans un aiticle du Constitu tionnel soi la ruéiallni gie a l'Exposition, de curieux Héiails sur la fabrique de canons de M. EL.vu.pp a E^sen (Prusse) Dans cette immense fabrique de canons où travaillent 9,000 ouvriers, ont été fondues la plu part des pièces qui forment la défense de Cronstadt. Ces canons, en acier fondu, lançant des obus de 125 kilogrammes, avec des charges de 20 kilo grammes, coûtent de 100 i5o,ooo fiancs, et la Russie n'a pas hésité eu acheter un grand nom bre. Essen a fabriqué, dans les dernières années, près de 3,5oo bouches k feu en acier fondu d'uue valeur dépassant 26 millions de francs; i! s'y trouve encore aujourd'hui, en cours de fabrication, 2,200 canons d'une valeur de i5 millions, sans compter les blocs d'acier massif ou les tubes fournis Arrn- stroog et autres cousitucteuis. Pour forger les cylindres dans lesquels sont forés ces énormes canons M. Krùpp a fait con struire on marteau-pilon de 5o,ooo kilogrammes qui loi coûte plus de deux millions et demi et il songe construire un autre marteau de 1 00,000 kilogrammes, évalué cinq millions. Voulant prouver ce que l'usine d'Esseu était capable de faire, M. Kiiipp a envoyé un bloc d'acier fondu d'un seul morceau de 4o,ooo kilogrammes, haut de plus de trois mètres sur uo mètre quarante-six centimètres de diamètre. La pailie supérieure de cette pièce d'acier a été forgée octogonalement par le marteao-piloD de 5o,ooo kilogrammes. Essen vient d'amener aussi, non sans peine, uo énorme canou en acier fondu pesant avec ses frettes 5o,Ooo kil.; nous avoos vu au printemps dernier un cy- liudre de 38,000 kil. devant former la partie cen trale de ce canon; on y a ajouté quatre mancboo9 superposés dont le dernier porte les tonrilloos et un appareil de fermeture de culasse formé par un verrou cylindro prismatique do système Kiiipp. Les boulets de ce canou sout cylindro coniques, de trente-sept centimètres environ de diamètre sur un mètre quatre-vingt-deux centimètres de haut; ils sont creusés pour recevoir une charge de poudre, et fermés avec ud bouchon fileté; la sur face cylindrique externe est creusée de sept can nelures dans lesquelles 00 coule du plomb pour que ce métal mou puisse se forcer légèrement daos les quarante rayures de l'âme. Ce boulet avec sa charge de poudre pèse 5oo kilogrammes. Si nous calculons approximativement le prix d un coup tiré par le canon de 5oo d'après les chiffres qui nous ont été indiqués Essen, nous trouvons pour la valeur du métal, 5o,ooo kil. 9 fr., soit 45o,ooq fr., dont amortissement pour mille coups; 45o fr.; prix du boulets de 5oo kil. fileté et cauuelé a 4 fr., 2,000 fr.; prix de 5o kil. de poudre 100 fr. Total 2,55o fr., ce qui peut paraître un peu cher; il est vrai qu'un seul boulet semblable peut couler bas un vaisseau valant 738 uiillious, avec son équipage et ses passagers. Nous ue comptoos pas dans notre évaluation l'intérêt de I argent et les frais de port pour amener le canou de I usiue la place où il devra être tiré, et ces frais ne doivent pas être peu de chose si l'on en croit la légende qui a précédé son arrivée k l'Exposition. Oo raconte eD effet que les chemios de fer belges se sont longiemps refuser k laisser circuler sur leurs rails uue pareille masse, sans qu'un wag- goo spécial ait été construit pour l'apporter et sans que plusieors pouls aient été étayés aux frais de l'expéditeur. Le canon de 5oo, arrivé samedi, a pu enfio être placé sur sou affût mardi et sera comme poids et comme difficultés vaincues le pro duit métallnrgique le plus extraordinaire de l'Ex position. Comme pièce d'artillerie, il a, du reste, l'air fort bon enfant, et, eo l'admirant comme il le mérite, ou ue peut cependant s'empêcher de penser que, de loul temps. David a triomphé de Goliath. fraiïce. Paris8 mai. maréchal des logis de la maison de I Empereur et des ouvriers du garde meu ble de la couronne sont partis pour disposer le château dArnenberg (canton de Thur-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1867 | | pagina 2