FRANGE.
ITALIE.
•bassins. Or, nos bateaux de pèche se trou
vant tous armés et prêts a mettre en mer
ou étant déjà partis pour la campagne d'Is
lande, la toile rapiécée et voilure neuve
•est livrée et embarquée.Ces bateauxdevant
faire une absence de quelques mois, la sai
son (Télé dans laquelle nous entrons sera
pour nos voiliers une morte saison.
El c'est «in pareil moment, ce point
défavorable, qui est choisi par les ouvriers
pour se mettre en grève
La résolution de ces ouvriers doit évi
demment avoir pour hase cette solidarité
qui, dès lorigine des grèves de Paris et de
Londres, a lié tous les travailleurs, ils
promptent sans doute sur le concours
mutuel qui a été le côté caractéristique des
récentes grèves et que la presse a signalé.
Nous saurons bientôt quoi nous en
tenir ce sujet.
On écrit d'Ostende. le 14: On donne
aussi comme certain que la reine de Wur
temberg, qui fit l'année dernière un assez
long séjour dans notre ville, y doit revenir
cette année,
On dit que te Roi de Prusse viendra
passer Ostende une partie de la belle
saison. L'arrivée de sa Majesté aurait lieu
après sa visite l'exposition universelle de
Paris.
Une période de grandes manœuvres
commencera la fin de mai au camp de
Bevedoo, sous le commandement du lieu
tenant général Abtay.
Deux divisions d'infanterie, comprenant
un total de huit régiments, une division
de cavalerie, (4 régimentsj, et un régiment
d'artillerie prendront part celte période.
Les huit régiments d'infanterie sont les
2« et 3'chasseurs, les 2% 5% 7e, 9' et 11%
de ligne.
Les quatre régiments de cavalerie sont
les 1" et 2* lanciers et i" et 2* chasseurs.
On écrit de Gand, 14 mai La foire
aux chevaux, dite du 9 mai, s'est tenue hier
au faubourg S' Araand. Elle n'était guère
animée. Les écuries étaient moins nom
breuses que les années précédentes et les
acheteurs faisaient défaut. Ou a remarqué
cependant des transports assez remarqua
bles de cbevaux allemands.
Un concours est ouvert Paris,
l'occasion de l'Exposition, entre les musi
ques militaires de tous les pays.
Ce sont les musiques des guides et des
grenadiers qui viennent d'être désignés
pour représenter la Belgique dans ce con
cours, qui aura lieu en juillet.
On écrit de Balàtre (Namur) que
l'orage de dimanche a causé dans cet en
droit et dans les environs de grands rava
ges. Des maisons, des toitures et plus de
300 arbres ont été arrachés. C'était une
espèce de trombe laquelle rien ne résis
tait. A Corlil-Wodon, une personne a péri
sous les décombres d'un bâtiment. De mé
moire d'homme on n'avait vu un ouragan
d'une telle violence.
Il n'est bruit Namur, dit l'Ami de
l'Ordre, que d'un événement d'une nature
inexplicable, mais en même temps d'une
nature bien pénible, puisque le fait semble
indiquer un acte odieux de violation de
sépulture. Il y a trois ou quatre mois, un
honorable commerçant perdit un petit en
fant qui fut enterré dans la partie com
mune du cimetière. Depuisla famille
demanda et obtint une concession de ter
rain pour y construire un caveau. Quand
les travaux furent terminés, la famille
s'occupa d'y déposer les restes de l'enfant
qu'elle avait perdu. Le permis d'exhuma-
liou aurait dune été sollicité mais quand
les recherches furent faites au numéro de
de la fosse délivré aux parents, on aurait
vainement cherché le cercueil. Chacun
peut se figurer la désolation de la famille,
et il n'est personne assurément qui n'y
compatisse. Tels sont les faits accrédités
par la rumeur publique.
On écrit de Liège: Un fâcheux ac
cident est arrivé lundi, au tir communal,
l'honorable M. Naganl, fabricant d'armes
et conseiller communal. Il essayait un fusil
chargé par la culasse. Une cartouche vi
cieuse s'étant déchirée, le coup fit détacher
de l'arme avec violence une vis qui frappa
M. Naganl la lèvre supérieure et lui fit
une blessure assez vive, quoique ne pré
sentant, par bonheur, aucun danger, il y
a quelques mois, M. Nagant avait été acci
dentellement blessé la main par un re
volver.
Unspéculateurexpliqua dernièrement
un capitaliste un merveilleux projet de
chemin de fer. Malheureusement ils enten
dirent la conversation suivante entre deux
gamins de Londres
Premier gamin. N'aimerais lu pas de
fumer une pipe?
Deuxième gamin. Avec plaisir. J'ai là
un penny, si nous en faisons le placement?
Premier gamin. Bonne idée! Un demi
penny pour le tabac et un demi penny pour
la pipe.
Deuxième gamin. Une pipe! Eh bien,
et moi?
Premier gamin. Parbleu! c'est bien
simple comme lu es l'actionnaire, tu cra
cheras, moi je fumerai.
Le capitaliste se hâta de prendre congé
du spéculateur.
On attribue l'un de nos magistrats,
toujours spirituel quoique septuagénaire,
ce mot bien senti sur la violation de l'ar
ticle 100 de notre charte.
Le cabinet a tué le n° 100.
Oui, a répliqué uu autre, la Constitu
tion a été déchirée au n* 100 pour les be
soins du cabinet.
Ne nous plaignons pas, a dit un troisiè
me, on nous garde jusqu'à 70 ans tandis
que la Constitution est mise de côté 36.
Nous sommes jugés moins infirmes qu'elle.»
Paris i5 mai.
Le Moniteur annonce que l'Empereur a
décidé que tous les sous-officiers et soldats
de la classe de 1860 appartenant l'armée
active, ainsi que tous les engagés volontai
res libérables d'ici au 31 décembre 1867,
seraient immédiatement renvoyés dans
leurs foyers.
C'est l'Empereur qui est allé recevoir,
mercredi, le Roi et la Reine des Belges, la
gare du Nord. Il était eu habit de lieute
nant général et portail le grand cordon de
l'ordre de Léopold. Le maréchal Canro-
berl, le général Mellinet, commandant su
périeur de la garde nationale, M. le préfet
de la Seine et M. le préfet de police assis
taient la réception. Un bataillon d'infan
terie avec drapeau et musique en tête
faisait le service d'honneur.
Les quarante-cinq mille exposants
français et étrangers vont être satisfaits.
Le conseil supérieur du jury interna
tional, dans sa séance du 10 mai, a décidé
que le nombre des récompenses primitive
ment fixé, en dehors des grands prix,
cent médailles d'or, mille médailles d'ar
gent, trois mille médailles de bronze et
cinq mille mentions honorablesserait
élevé a
Neuf cents médailles d'or,
Trois mille médailles d'argent,
Quatre mille médailles de bronze,
Et cinq mille mentions honorables.
Il n'y aura pas de rappel desrécoropen*
ses antérieures.
Un épouvantable sinistre a plongé
dans le deuil une commune de l'arrondis
sement de Châtillon sur Seine, en France.
Dimanche, pendant un violent orage qui a
éclaté vers cinq heures du soir, l'église du
village de Louesme s'est écroulée. Il y a eu
dix morts et douze blessés.
L'Impératrice a passé mardi une par
tie de la journée au château de Sainl-Cloud,
auprès du prince impérial. Mgr. l'arche
vêque de Paris a été visiter le prince dans
l'après-midi.
Mardi soir, il y a eu un grand dîner
de 80 couverts au palais des Tuileries, au
quel assistaient le roi et la reine des Belges,
la reine de Portugal, le prince de Galles,
le prince Oscar de Suède elleducde Leuch-
tenherg
L'ouverture de la séancedu 7 de laCbam-
bre des Députés Florence a été signalée
par un incident qui ne doit pas passer
inaperçu. M. le comte Crotli de Cosligliole,
élu députéparlecollégede Verrès (province
d'Aoste), se présentait pour la première
fois dans la salle des Cinq Cents. Invité par
le président prêter serment, il a déclaré
haute voix qu'il entendait le prêter au
Statut et aux lois de l'Etat, sauf celles rela
tives l'Eglise.
Un tonnerre de désapprobation a aussitôt
retenti dans la vaste enceinte. Le prési
dent a protesté qu'il ne pouvait admettre
aucune réstriclion. M. Croiti n'a pas voulu
céder, n'a pas prêté le serment et est sorti
de la salle. Il a fait le voyage de Chambéry
(Savoie), où il demeure habituellement,
jusqu'à Florence pour remplir son devoir
envers son Dieu et sa patrie. Il retourne
ses montagnes sans peuret sans reproches.
Nous avons reçu de Rome une lettre
d'une personne qui assistait au départ de
la Reine des Deux Siciles Je n'ai jamais
rien vu de plus touchant, nous dit elle.
Bon nombre d'amis de la famille royale
exilée s'étaient rendus, ce soir-là, la gare,
pour saluer encore unefois la malheureure
souveraine. Les larmes coulaient de tous
les yeux. Très émue elle même S. M. a
caché pendant cinq minutes sa figure dans
son mouchoir; quand elle s'est retournée,
son visage était d'une pâleur effrayante.»
Il avait été convenu que les adieux seraient
silencieux, et qu'aucune acclamation ne
serait poussée; mais quand le train s'est
mis en mouvement, les sentiments com
primés ont fait exploision, et de toutes les
poitrines est parti simultanément le double
cride Vive le lloi! Vive la Heine!
(Gazelle de France.)
Pilules Holloway. Traitement Restauratif.
Il a été confirmé, par une expérience de trente
ans, que ces Pilules consument la médecine la plos
allérative et tonique qui, jusqu'à ce jour, se soit
produite pour le public. Il suffit de dire que quel
ques doses de ces purifiantes Pilules ont, dans
beaucoup de circonstances, prodoit de remarqua
bles et a»antageux résultats, alors que les malades
devenaient de jour en jour plus faibles et plos eu
danger, sans cependant qu'aucune maladie particu
lière ne pût être découverte Les Pilules Holloway
purifient la source de la vie, réveillent l'énergie
défaillante, ravivent les faibles et les malades et
relèveut ceux qui sont abattus. Cette médecine
est spécialement reconimandable parce qu'elle
convient très bien la généralité; sa bénigoe
composition lui ôte toute possibilité de faire du
tuai, sous quelque circonstance que ce soit.