A. A VENDRE DE GRÉ A GRÉ,
B. A LOUER,
embellissements ont pour but d'honorer la
mémoire d'un brave.
Voici, d'après le Mémorial de. la Côte-
d'or, des renseignements sur le déplorable
accident arrivé Lnnesme, commune de
Cbàtillon sur Seine, et dont nous avons
parlé
A l'occasion deh premièrecoinmunion,
l'église était pleine de monde, de femmes,
et d'enfants surtout quand, au milieu d'un
violent orage, un rraquementépouvanlable
se fit entendre sur le côté gauche de l'édi
fice et sous la pression du clocher écrouié.
Aussitôt la voûte, en se rompant,
entraînait dans sa chute des blocs de pierre
de taille d'un poids de 700 1.200 kil. et
des bois de charpente formant un volume
de 8 mètres cupes environ.
Douze personnes, dont quatre femmes
et huits enfants, ont péri sous le coup, et
parmi les premières, la femme de l'institu
teur communal seize personnes, femmes
et enfants des deux sexes, ont été plus ou
moins grièvement blessées. Trois d'entre
elles blessées mortellement. On a retiré,
dès le premier moment, huit cadavres de
dessous les décombres.
L'église était nouvellement construite,
mais la flèche, dit on, n'offrait pas toutes
les garanties de solidité nécessaires.
Les ouvriers et apprentis ralhneurs
de Bordeaux, ne pouvant s'entendre avec
leurs patrons sur la question des salaires,
viennent de se mettre en grève.
Les Chinoises placées en montre, au
débit de thé, l'exposition continuent
attirer tous les yeux. Elles ont, l'une
quinze ans, l'autre dix sept. De grandes
robes de satin bleu, avec un hippogriffe
sur la poitrine et un soleil sur le dos les
emprisonnentjusqu'au cou Leurs cheveux
sont coiffés en arrière et retenus par un
cercle, d'où s'échappe de petites mèches
collées comme celles des momies et suivant
tous les mouvements de la tète. Les pieds
sont tenus l'étroit dans des chaussures
raicroçcqpiques. Pauvres enfants! Elles
paraissent aussi tristes au milieu du bruit
que les entoure et sous le feu des regards,
que les oiseaux de leur pays qu'on a essayé
d'acclimater parmi nous. Elles ne parlent
pas; elles ne chantent pas;... elles fument;
Une épouvantable catastrophe est
arrivée Fournes près de Lille.
Vendredi dernier, vers quatre heures du
matin, une vive lueur annonça au nommé
H. Dulortoir boulanger, qu'un incendie
venait d'éclater dans son établissement; il
courut son écurie et fit sortir son cheval.
Pendant ce temps, les flammes avaient en
vahi rapidement toute la maison. Trois
enfants desix douze ans, couchaient dans
la même chambre, côté de celle où repo
sait leur aïeule maternelle vieille sexagé
naire. Leur sœur, II. Dutorloir, âgée de 21
22 ans, occupait aussi une chambre
l'étage.
Aux premiers cris, cettedernière accou
rut ses frères et sa grand'mèie et elle
aura été asphyxiée par la fumée épaisse
qui remplissait ces chambres. Ce dernier
point est constaté. Toujours est il qu'au
moment où l'on vint leurs secours, on ne
trouva plus que les cinq cadavres horrible
ment brûlés.
La soeur aînée était sur le point de se
marier.
Un autre accident fort déplorable a suivi
ce désastre: M. Constenoble, adjoint au
maire de la commune, qui s'était rendu un
des premiers sur le théâtre du sinistre où
il s'était fait remarquer par son sangfroid,
rentrant chez lui vivement impressionné
du lugubre spectacle qu'il avait constaté,
dit sou épouse o Vite une tasse de café
chaud, j'ai froid, je me sens mal. En pro
férant ces paroles il tombait la renverse
pour ne plus se relever. Il était mort subi
tement.
tj
ANGLETERRE.
On écrit de Londres, 16 mai Hier a eu
lieu dans Wiîlis's Booms, Saint James, une
réunion de trots cents personnes, en vue
de s'occuper de la prochaine visite des
volontaires belges. La réunion était présidée
par le lieutenant colonel Loyd Lindsay,
M. P., ayant ses côtés le duc de Grafton,
lord Warncliffe, le lord maire d'York et
plusieurs autres notabilités. Lord Bnry
n'assistait pas la séance; il souffre encore
des suites d'un grave accident.
Les communications faites par le bureau
ont été des plus intéressantes. Il en résulte
que M. Charles Buxton, membre du Parle
ment et l'un des plus grands brasseurs de
l'Angleteire, donnera une fête aux Belges,
son château deFox warren, prèsCophara,
que divers entrepreneurs (le leurs sallâS;
qu'un bal sera donné la salle d'agriculture
d'Islington. Le conseil communal de la cité
de Londres organise un banquet.
Les Belges seront invités pour le 10 juil
let, ce qui leur donnera dix jours de liberté
avant la revue de Wimbledon.
M. Corry, premier lord de l'amirauté,
a prorais de mettre des bateaux vapeur
de la marine royale la disposition des
volontaires. Ces bateaux iront leur ren
contre l'embouchure de la Tamise et les
débarqueront au pont de Westminster.
On espère que les Belges, au nombre de
mille, pourront/être logés et nourris gratis
pendant leur séjour.
On offrira une journée Windsor, une
autre au Palais de cristal, une autre Cre-
morne, etc.
Les souscriptions recueillis jusqu'à ce
jour s'élèvent 5,000 livres sterling.
La Reine Victoria a exprimé lord
Derby, disent les journaux anglais, le
désir que le ministère lui fit la proposition
de commuer la peine de tous les fenians
condamnés mort.
Lordres, i 8 mai.
A la Chambre des Communes M. Mon-
tagu ditqu a Londres,sur 78 bêles attaquées
de la peste bovine, 25 ont succombé. La
peste bovine sévit fortement en Allemagne.
Des mesures préventives ont été prises ce
sujet.
PRESSE.
La Prusse n'a pas encore évacué la for
teresse de Luxembourg et déjà elleprojète
de la remplacer, ainsi que les autres places
frontières, par une forteresse unique, con
struite de façon pouvoir résister l'ar
tillerie moderne, sorte de vaste camp
retranché, faisant face la France, et qui
pourrait au besoin une armée.
Onguent et Pi/ults Holloway. Un conscien
cieux essai est tout ce qu'on iteiuaode pour prouver
le mérite réel et incontestable de cet Onguent et
démontrer combien il est supérieur a tous les antres
médicaments pour la guérisoo des «ienx ulcères,
des plaies invétérées et des désagréables éruptions
de peau. Lorsqu'il est convenablement employé, il
tédnit, l'inflammation qui envahit les côtés adjacents
de la blessure ou de l'ulcère dont uue partie de la
douleur locale est immédiatement diminuée et,
dans l'espace d'une heure ou deux, les résultats
les plus satisfaisants s'en suivent invariablement
et cniitinneut promptement s'améliorer jusqu'il
uDe parfaite, complète et permanente guétison. Ce
traitemeot, qui diffère tant des vieilles coutumes
de cautériser, saigner nu poser des vésicatoires et
des sangsues, a été jugé par le bon sens commua
èlte un des plus grands bienfaits pour les personnes
ainsi affectées.
COMUEIICE.
Courtrai, ao Mai.
fr. 26-09
00-00
16-20
10 - 1 r
00-00
Froment, par hectolitre,
Id. roux,
Seigle,
Avoine,
Fèves,
Pommes de terre bl., 100 kil., 9*5o 'a 10-00
ld. rong., a 10 5o h 11-00
Beurre, par demi kilog., 1-12 h 1-21
OEufs, par 25, 1 - 36 h 1-63
Huile de colza, io3 kil., Qor. 46 QQ h 46-o5
Id. de lin, io5 4^7 io h 00,-00
Graine de colza, f'hect. fr. oo 00 h OO OO
Id. de lin, 39 oo a 00-00
Tourteaux de colza, 100 kil., t5-5o h i5 26
Id. delio, 23 00 h 29 00
Id. chanvre, n i4-oo b 00-00
La vente du bétail s'est faite au cours de passé
huit jours.
155 bêtes ont été exposées en vente; vendues
i52. Les vaches ont été vçn,dues de fr. 24o a
635 les génisses de 1 25 b 570; les taureaux de
^i5 b 510; les bceufs de 5.5o 780.
Bê es ii cornes de 1" niasse poids vivant, 80 a
82 c. le demi-kilo, 2" classe, 60 b 63 c., et la 5a
classe 45 b 5o c.
La viande de bœuf se vend de i-3o b 1-60 c.
le demi kil.
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RURALE située Arlon, consistant en
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mu par eau, Écuries, Elables, Granges,
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mage annuel fr. 1,500.
2° Une FERME de 40 hectares, fer
mage annuel fr. 2,000.
5° Une FER M E de 55 hectares, fer
mage annuel fr. 1,050.
4J Une FERME de 20 hectares, fer
mage annuel fr. 600.
Toutes ^situées dans la province de
Luxembourg;