sées pendant une heure environ elles sont en voie de guérison. Une circulaire de 11. le ministre de la guerre adressée aux chefs de corps et coin* mandants de dépôts de l'armée fait connaî tre qu'autorisation est donnée aux miliciens de la classe de 1861, entrant dans leur septième année de service, de se faire ad mettre dans le service de la douane, sur la production d'une permission délivrée cet effet par leurs chefs de corps, après paie ment de leurs dettes a la masse. La Gazelle de Liège annonce que les cendres de John Cockerill, le fondateurjde l'établissement de Seraing, seront rappor tées en Belgique dans quelques jours. Ces dépouilles seront reçues en grande solen nité par la commune et le personnel de l'établissement de Seraing. Un accident peu grave en apparence vient de conduire au tombeau une jeune fdle de Droux. âgée de dix-neuf ans seule ment. Cette fille, dit le Courrier de Saône- et-Loire, vaquant pieds nus aux soins du ménage, avait marché sur un clou qui, entrant dans le pied, lui avait fait une bles sure légère. Le sang avait coulé; la douleur était peu sensible. Il n'y avait donc aucun symptôme inquiétant, lorsqu'un violent mal de tète se déclara. La langue enfla et la jeune fille se trouva privée de l'usage de la parole. C'est alors qu'un médecin de Chàlon fut appelé. Le docteur constata un empoisonnement contre lequel toutes les ressources de l'art devaient être impuis santes; la mort survint huit jours après l'accident. Le clou qui avait occasionné la blessure provenait d'une planche qui avait séjourné dans un têt porcs; il était em poisonné. La curiosité suivante est copiée tex tuellcmenl dans le Dcbal de Vienne. Tout le reste du journal est rédigé en allemand, hormis ce qui suit; le rédacteur a tenu donner en français le menu du grand dîner officiel qui doit être offert l'empereur d'Autriche, le jour où il sera couronné roi de Hongrie Potage consumée la royal, 300 bouteilles Sbery. Hors de l'œuvre. Les galantines de pignos garnie de cavian. Le petits pâlies chaud la Richelieu. 500 bouteilles Somlauér. Relevée. Les saumont du Rhin. Les filets de bœuf la Godard. 200 bou teilles Johannisberg. Entrée. Les chaux frois de colaille en belle vive. Les épigraiumes de agneaux a la Toulouse. 500 bouteille Lalite. Entremes de légumes. Les petits pois au sucre. Croulont rôtie. Les filets de che vreuil. S. A. Cumberland. Les canetons et poulard. 500 bouteilles most cremant. Entremes. Les gateaux de Russie l'hongroise garnie d'uu macedolne. Les gelée de couronnement aux fraisés. 200 bouteilles Tokayer. Les glaces assorties. Les fruits, pâtes- serée, caffée, liqueur. FRANCE. Le ministrede la marine vient de donner des ordres pour tout disposer au port de Cherbourg afin de recevoir dignement les Hottes étrangères qui y sont annoncées pour les premiers jours de juin. Les ma rines de toutes les puissances de l'Europe seront représentées aux fêtes maritimes et l'Exposition par l'élite de leurs équipages. Bientôt on y verra les escadres russe, an glaise, suédoise, danoise et même une es cadre prussienne. Plusieurs officiers supé rieurs sont déjà arrivés de Russie Cher bourg. Compte fait, en ne tenant pas compte des princes, ducs et margraves, mais seulement des têtes couronnées, tous les souverains de l'Europe visiteront donc cette année Paris, l'exception des Rois de Saxe, de Wurtemberg et de Dane mark qui paraissent ne pas se soucier de faire ce voyage, et du Roi de Portugal qui ne demandait pas mieux que de venir, mais qui en a été empêché pour cause majeure. Encore un visiteur princier ajouter la longue liste que nous avons succes sivement donnée. L'émir Abd-el-Kader, accompagné deses fils, doit venir d'ici quinze jours visiter l'Exposition universelle. Lors de son dernier voyage Paris, un jour qu'il parcourait la rue de Rivoli, dans une voiture de la cour, en grand gala, il aperçut, longeant pied le trottoir, celui qui l'avait vaincu leurs regards se croi sèrent, et le regard qui lui lança le général La Moricière lut tel que l'émir baissa les yeux. Il ne sera pas celte fois exposé faire une pareille rencoulre. Le héros d'Afrique est mort, et c'est le vaincu qui est fêlé eu France. Gazelle de France.) Le Xord a donné, sur la fêle offerte par M. le préfet de Seine au Roi des Belges, les détails suivants Des lleurs rares ont été achetées jus qu'en Hollande pour parer les salles de bal. L'escalier de lu salle Saint-Jean a été con verti en décor allégorique, garni debassins, relevé de cassades, éclairé en dessous de jets de lumière électrique, au milieu de grottes et d'eaux naturelles, dans une mise en scène de treillis d'or, où courent des lierres fleuris de camélias et d'aubépines, éclairés aux angles de riches lampadaires. Les dalles ont été couvertes d'un tapis de marguerites naturelles. Un estime que la prochaine grande fêle coûtera a un million cinq cent mille francs D'après le Figaro, la fêle offerte au Roi des Belges a du coûter trois cent mille francs. Deux objets qu'on remarque l'Ex- posiliou et qu'on recommande aux ména gères l'un est une machine battre les œuls eu neige; elle se compose d'un petit louet de métal qu'on tourne avec la main, l'aide d'un moulinet. En une minute les œufs sont prêts, servez. L'autre objet est une machine tordre le linge, celui ci passe sur des rouleaux prépares le rece voir, et l'eau s'essore si bien qu'il suffit ensuite d'étendre le linge quelques instants au soleil pour l'avoir sec. Il faut bien que les machines remplacent ainsi les hommes puisque partout l'on manque de bras, et queceuxqui restent sont moins intelligents que les roues et les engrenages de nos mécaniques. On écrit de Vienne, 24 mai, VLniou de Paris Je me hâte de vous annoncer que les brûlures ne font pas souffrir aussi cruelle ment la jeunearchiduchesse Mathilde; elle est hors de danger, d'après l'opinion du docteur Pitha, qui partage avec le docteur Schmerling les soins exigés par celle pré cieuse santé. Au milieu des plus atroces douleurs l'archiduchesse a fait preuve d'une patience admirable, et c'est elle qui consolait et rassurait son père accouru au chevet de son lit; elle était soutenue par les consolations religieuses de son confes seur. L'archiduchesse Sophie est venue soigner la jeune victime, qui avait essayé du supplice de Si Laurent. L'Empereur venait savoir de ses nouvelles ainsi que la famille impériale, et une foule de noms aristocratiques se pressaient pour signer chez le concierge de l'archiduc Albert, en demandant des nouvelles de l'archidu chesse. Paris, 28 mai. L'ERREUR DEMOLIE; LA VÉRITÉ ÉTABLIE SUR SES RUINES. C'est (in grand travail d'extirper les vieilles er reurs. C'est une plus noble tâche encore de les remplacer par des vérites. Il y a environ 25 ans, qu'Holloway, le Grand Réformateur Médical, entreprit le premier de ces travaux d'Hercule, et il a, depuis longtemps, accompli le second. Il trouva le jardin de la science médicale un petit labyrinthe de l'erreur, entouré des chevaux de frise des préjugés. Il fit table râse; il implanta un nouveau système; il dévoua ses talents, ses ressources et sa vie son développement. Ce système a réussi, parce que la vérité triomphe toujours. Il plane sur le monde entier. Ce système n'est pas complexe. Il comprend seulement deux remèdes - J'ilules et Onguent - l'un pour les maladies internes, l'autre pour les nombreuses maladies externes auxquelles l'homme est exposé. Toutes les oations du monde civilisé et, au moins, le quart de la population sauvage du globe ont eu l'occasion de jouir des bienfaits de cette découverte; et partout où ces médecines ont été introduites, les effets en ont été tout ce qu'on pouvait désirer ou espérer. Depuis des anoées, les Pilules et Onguent Hol loway accomplissent des miracles sur les maladies les plus communes de l'Amérique du Sud. Il u'était point besoiu de la sanction officielle des différents gouvernements, ni de l'approbation de la Reiue d'Espagne pour preuve certaine de leur supériorité. Nous avons une garantie de leur valeur dans les milliers de guérisons, bien attestées, long temps avant que le ministre espagnol eût décrété leur introduction dans ce royaume; longtemps avant que la Reine Isabelle d'Espagne, Donna Maria, U feue Reine de Portugal, et Ferdinand II, I ex-roi des Deux-Sicileset autres souveraius, eussent honoré leur inventeur de leur royal patro nage et de leur bienveillance. Il semblerait que ces deux préparations soient spécialement efficaces pour une classe de maladies très générales dans tous les climats plus froids, eri revanche, elle paraît avoir plus que sa part de tontes les douloureuses maladies externes. Sur tout Je continent, des afflictions d'un caractère lépreux, ainsi que toutes sortes de maladies cutanées qu'on puisse imaginer sont le fléau de ses habitauts. Le sang plus froid des indigènes des zones tempérées les rend moins sujets aux inflammations superficiel les que les habitants des tropiques. Ici, nous en avons d'une espèce nès-désagréable plaies, ulcères, tumeurs, maladies de peau, boutous, érup tions et irritations provenant de piqûres d'insectes vénéneux.Pour toulela famille humaine,l'Onguent Holloway est d'une inestimable importance. C'est enlever au malade qui en a daos sa demeure, ou qui peut s'en procurer facilement moitié de sa terreur, de lui apprendre qu'une guérisoo certaine est I) s» portée. Nous ne pensons pas qu'aucune médecine ait jamais été aussi populaire, dans au cune partie du monde, que le sont partout les Pilules et l'Onguent Holloway. Dans le Venezuela, la Noovelle Grenade, l'Equateur, le Pérou, le Chili, Buénos Ayreset l'Uraguay, on peut dire que ces médecines s'entreposent comme articles de commerce. Rieu n'a été trouvé d'aussi efficace comme ces Pilules pour les dérangements de la bile, si fréquents le long de la vallée de Rio de la Plata et sur la côte maritime, peoJant les saisons malsaines; et nous savons que les agents daos les principales villes de ces pays ont jugé nécessaire, depuis un an de doubler leurs importations pour ces deux médecines. South American. Pilules HollowayHeureuses Nouvelles.-^ Quelques persouues oui une tendance aux rhuma tismes et passeol toute l année dans d'atroces tor tures. Qu oo baigne les parties affectées dans l'eau tiède salée, et après, qu'on les Frictionne avec ce salutaire Onguent. On trouvera que c'est le meil leur moyen -de réduite U souffrance, et, secondé

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Le Propagateur (1818-1871) | 1867 | | pagina 2