TRES-BELLE VOITURE UNE MAISON A ÉTAGE ID IBM®!, COMMERCE. A VENDRE Voitures toutes deux comme neuves DE PLUS, A VENDRE UN Char-à-Bancs et un Phaëton, A VENDRE PUBLIQUEMENT» L'heure des jugements de l'histoire n'est pas encore venue pour cette aventure cfui marquera si péniblement dans nos annales contemporaines. On ne sait pas encore tout ce qui se dévoilera un jour, et un jour prochain, sur les causes de l'entre prise, sur sa conduite, sur son développe ment, sur sa ruine. On en sait assez pour s'interdire, quant présent, des récriminations stéri les. et pour laisser la conscience publique le droit d'attribuer qui les a encourues toutes les responsabilités de cette catastro phe, des sacrifices inutiles qu'elle traînera après elle. Il suffît aujourd'hui de considérer les victimes et de les plaindre profondément. Ce sentiment est unanime, et les plus ardents adversaires ne cherchent pas même s'y soustraire. Il y a une vénération pleine de respect et d'aflliction pour celle jeune et auguste princesse qui a du sang de Bourbon dans les veines, qui avait pris son métier de souveraine avec une ardeur virile, qui s'était réservé les difficiles devoirs de la charité et du dévouement, et dont la belle et énergique nature a été brisée par l'aban don et par le désespoir. Il y a une sympathie généreuse pour cet empereur qui, après bien des fautes et après plus de déceptions encore, privé de tout appui et délaissé de ses alliés, a voulu au moins tenter bravement les hasards d'une lutte outrance, et s'est montré digne du trône en se décidant ne tomber que l'épée la inain. Si donc l'empire du Mexique n'a pas su vivre, il a su mourir ce qui n'est guère commun en ce temps, et de dont les gens de cœur lui savent gré. Mais, indépendamment decel exemple, dont l'Europe a faire son profit, quelle leçon que celte tragédie qui rappelle les plus sombres épisodes des royautés anti ques! Puisse un tel enseignement ne pas se perdre dans le tourbillon des fêles et dans le fumulle des joies enivrements! Le Propagateur du Nord croit savoir que l'Empereur ira assister, le 29 août, aux fêtes qui doivent avoir lieu Lille pour célébrer le deux-centième anniver- sairede la réunion decette ville la France. ITALIE. A l'occasion du dix-huitième anniver saire séculaire du martyre de saint Pierre et de saint Paul, un catholique de Ve nise a envoyé au Souverain Pontife une somme de vingt raille huit cents francs. L'Unita caltolicaqui donne la nouvelle, ajoute: Nous savions, depuis quelques jours, que cette généreuse offrande avait été expédiée; mais nous attendions pour le dire qu'elle fût arrivée destination et l'abri de tout péril. A l'abri de tout péril on ne répond donc de rien en Italie? M. Kattazzi vient d'ordonner qo'on prenne de grandes précautions Florence pour échapper au choléra, qui sévit dans quelques communes du littoral de l'Italie. ANGLETERRE. Londres, 3o mai. Lord Derby et M. Disraeli ont annoncé lundi soirdans les deux Chambres du Parlement, que la Reine a étendu l'exercice de son droit de grâce au fenian Burke, et que ce condamné, par conséquent, ne sera pas exécuté. On lit dans le Globe Le prince de Galles sera Londres au moment de la visite des volontaires belges et nous sommes heureux de dire que le Roi des Belges y sera également. Les vo lontaires anglaisent pris des arrangements pour donner deux grandes fêtes Agricul- tural Hall. A l'une des soirées il y aura bal et souper, l'autre coocert et souper et les volontaires y seront invités comme hô tes. Il est très probable qu'ils seront traits» portés d'Os'ende Londonbridge sur des bateaux vapeur de l'Etat et qu'il imédia- tpmenl après avoir débarqué ils seront conduits Guitdhail et là reçus par les autorités civiles. Miss Burdell Coûts a fait savoir son intention de leur donner une fête, et plus d'un membre de l'aristocratie a demandé au comité de réception la permission de donner un banquet aux visiteurs belges. Le comité désire néanmoins qu'en dehors des fêtes particulières il y ait une fête na tionale. La ville de Bruxelles a fait présent chacun de nos volontaires d'une belle mé daille d'argent comme souvenir de leur visite. Le comité exécutif des volontaires anglais fait fabriquer en ce moment un présent aualugue pour être remis a chacun des volontaires belges. Pendant plusde 20 ans,le célèbredoc- leur Fordyce dîna chaque jour la traverne de Dolly. Ses recherches sur l'analomie comparée l'avaient amené cette conclu sion que l'homme pris l'habitude de manger beaucoup plus souvent qu'il n'est nécessaire, puisqu'un seul repas par jour suffît ce noble animal, le lion. Donc, régulièrement, quatre heures, le docteur s'asseyait une table réservée pour lui, sur laquelle était placé un pot d'argent rempli d'aie très-forte, une bou teille ve vin d'Oporlo et une mesure con tenant le quart d'une pinte de cognac. Dès que les garçon annonçait l'arrivée de ce convive excentrique, le cuisinier mettait sur le gril une livre et demie de beefsteak, et on servait au docteur un petit plat pour lui laire prendre patience jusqu'à ce que la grillade fût prêle. C'était quelquefois un demi poulet rôti ou du poisson. Après avoir mangé ce plat, il buvait un verre de cognac, puis dévorait le beefsteak. Après son repas, il prenait le reste du cognac, ayant bu pen dant le dîner l'aie et la bouteille d'Oporlo. Ce travail lui prenait journellement une heure et demie, puis il revenait chez lui donner sa conférence sur la chimie. Jamais il ne faisait un autre repas, avaul de re tourner le lendemain, quatre heures, la taverne. ORIENT*. Les nouvelles militaires de Candie sont de plus en plus défavorables la cause ottomane. Les échecs successifs d'Orner- Pacha et de son lieutenant Mehemet Ali- Pacha, ont forcé le serdar revenir Episcopy, qui est sa base d'opérations. Les insurgés, dont les victoires ont doublé le nombre et surexcité le courage, ne cessent de harceler l'armée turque, laquelle, de puis quelques jours, reste sur une stricte déleusive en attendant de Constantinople les tenforts dont elle a besoin pour te- prendre la campagne. On doute que ces renforts puissent arriver tem|>s pour sauver Orner Pacha et son lieutenant d'un complet désastre. Pilules Holloway. Ces Pilules sont les meilleois remèdes pour tons les dérangements de I estomac et des ioiestius, des poumons et des reins. Elles agissent d'une façoo si remarquable et surtout si douce, que les constitutions les plus délicates peuvent les prendre avec la plus grande confiance. Elles oe contiennent aucune parcelle de mercure, ui autre substaoce nuisible, e'tant exclusivement composées de rares plantes balsamiques. Elles sont en conséquence, tout b la fois saines et efficaces, et,comme médecine de famille, rien jusqu'à ce jour n'a été inventé on découvert qui puisse leur être comparé. Avec ces inestimables Pilules b la main, prises suivant les instructions imprimées qui entou rent chaqne boîte, on n'a besoin d'aucooe autre avis, ni assistance médicale dans tous les cas ordi naires de maladies. Courtrai, 3 Juin. Froment, par hectolitre, fr. 25-70 Id. ronx, oo-oo Seigle, 15-85 Avoine, g-55 Fèves, oo-oo Pompies de terre bl., ioo kiL, 9*5o a 10-00 Id. roug., io-5o b n-oo Beutre, par demi kilog., 1-12 a 1-26 OEufs, par 25, i-4o a 1 -65 Huile de colza, io3 kil,, flor. 47-00 a 00-00 Id. de lin, io5 a 48 10 b 49-00 Qraiqe de colza, l'bect, fr. 00-00 b 00-00 Id. de lin, 38-5o b oo-oo Toorteaux de colza, 100 kil., i5-25 b 00 00 Id. de lin, a a 23-oo b 28 00 Id. chanvre, a a 1 4 00 a 00-00 Le bétail a éprouvé dans les prix une diminution de 25 fr. par tête. La vente a été peu active. 3oi bêles ont été exposées en vente; vendues 276. Les vaches oui été vendues de fr. 210 b 720; les génisses de 25o b 675; les taureaux de 270 b 65o; les bœufs de 345 b 950. Bé es b cornes de 1" classe poids vivant, 80 'a 82 c. le demi-kilo, 2° classe, 60 b 63 c., et la 3° classe 45 b 5o c. La viande de boeuf se vend de i-3o b 1-60 c. le demi kil. une et et ayant très-peu roulé; A voir au Château d'Elverdinghe Les Mardi et Jeudi jusqu'au 12 Juin. N'IELE DE WARNÊTON RUE D'YPRES. AVEC SON On expose en Vente publique une MAI SON A ETAGE, ayant 5 Places du rez de- chaussée, 3 Chambres l'étage,surmontées de Grenier, avec 50 centiares de Fonds bâti et Cour, section C, n°5Ua du cadastre, située Warnêton tenant du levant et nord la maison et fonds de M. Thevelin- Béhague, du midi la maison et fonds de M. Béhague, et de couchant la rued'Ypres. Occupée par Monsieur Joseph Delcroix, pour par l'acquéreur entrer en jouissance le jour de la vente. (Duiit be ilîtôe jJrix 1/2 p. °/0. La vente aura lieu Warnêton, l'Hôtel des Trois Amis, occupé par Beun. La MISE A PRIX se fera Jeudi 15 Juin 8G1 et I ADJUDICATION le Jeudi 27 du même mois chaque fois 6 heures du soir. Le Notaire ROMMENSt Warnêton, est chargé de la vente.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1867 | | pagina 3