déclare, qu'en cas de morts de l'un des deux époux, la fortune du décédé revient tout entière, s'il n'y a pas d'enfants issus du mariage, au survivant. Or, Maxiini- lien ayant perdu la vie sa fortune qu'on peut évaluer 10 ou 12 millions de florins, en calculant seulement la valeur des pro priétés de Miramar, de Lacroma et des richesses artistiques qui y sont renfermées, revient l'Impératrice Charlotte. Le testament de Maximilien est là pour l'attester. Mais maintenant arrive l'étrange, le bizarre... On assure que le testament de l'Impé ratrice Charlotte, tracé de sa propre main, et qui se trouvait soigneusement renfermé dans un des cabinets du château de Mira mar, on assure, dis je, que ce testament est disparu tout coup, on ne sait quand ni comment. Il en résulte que l'Impératrice Char- lotte, n'ayant pas de testament l'heure qu'il est, et n'étant pas même d'en faire un, vu l'absence presque complète de ses facultés mentalestoute sa fortuney compris la partie provenant de son époux, l'Empereur Maxiinilienet qui devait, après la mort de l'Impératrice Charlotte, revenir la famille impériale d'Autriche, reviendrait légalement maintenant la famille régnante de Belgique, Par arrêté royal du 20 juin Démission honorable de ses fonctions est accordée sur sa demande, M. Sylvain Van de Weyer, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire Londres. M. Sylvain Van de Weyer est admis faire valoir ses droits la pension il con servera, dans le corps diplomatique, le litre et le rang d'envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire. Un arrêté royal du 12 juillet accorde l'Académie des beaux-arts d'Ypres, six médailles en argent, dont une de grand module et cinq de petite module. Les accusés dans l'affaire Vanneste, Menin, ont comparu vendredi devant le tribunal correctionnel de Courirai, sous l'accusation de coups volontaires et réci proques sur ledit Vanneste. Le tribunal, eu égard aux circonstances toutes atténuantes existantes dans celle af faire, a condamné les prévenus cinq trois et deux jours d'emprisonnement et aux frais du procès, recouvrables par corps. Le prince de Galles a prononcé une al- loi ution dans laquelle il a souhaité la bien venue aux Belges. Après ce discours, les Belges ont défilé; puis ils ont reçu des insignes en argent et des rafraîchissements leur ont été distri bués. Le temps a élé déplorable; il a plu con stamment. Le Sultan visitera samedi le tir de Wim bledon. Y PRES. Dans la nuit du 14 au 15 courant, un vol d'habillements a élé commis dans une habitation de la rue Basse. Avant hier, la musique du Corps des Sapeurs Pompiers a donné une sérénade a M. le lieutenant colonel Fraipônl, l'oc casion desa nomination au commandement de la place d'Ypres. Il y a quelques jours, un incendie a éclaté Dadizeele dans les demeures des nommés Charles Soen et Jean Catry, tous deux journaliers. On ignore comment le feu s'y est mis. A l'exception de quelques habits de Soen, tout ce que les maisons contenaient a été détruit. La perte pour le propriétaire, M. Van der Meerschde Wervicq, s'élève 800 fr. et 200 fr. pour les deux locataires. Bien n'était assuré. Le 9 de ce mois deux gamins ont mis le feu une meule de foin appartenant aux enfants Desrumeaux, cultivateurs Moor- seele, en jouant avec des allumettes phos- phoriques. La plus grande partie de la meule a élé consumée par les flammes. La perte s'élève 150 fr. Bien n'était assuré. Le 10 de ce mois un vol d'habille ments d'une valeur de 70 fr. a élé commis Nieuwkerke au préjudice du nommé J. Morgean marchand de lin lleeslerl. Le voleur a été arrêté. La liste des récompenses décernées par le jury international l'Exposition universelle de Paris n'est pas encore com plètement vérifiée. C'est pour ce motif que la commission belge n'a publié les noms de ceux de nos exposants qui ont participé ces récompenses. La liste complète des exposants belges qui ont obtenu des dis tinctions paraîtra très prochainement dans le MoniteurToute autre publication ne peut être considérée comme ayant un caractère officiel. (Moniteur.) Une terrible catastrophe a ensan glanté la ligne de Namurà Charleroi, non loin de la station de Floreffe. Trois piocheurs, réparant la voie, ont élé abimés par le train des voyageurs qui quille Namur 8 heures du matin. Leurs restes avaient un aspect affreux. L'un d'eux avait les deux jambes séparées du tronc. Les deux autres élaient littérale ment hachés. Les tronçons étaient inertes. La mort a élé foudroyante. Par suite de la retraite de M. Van de Weyer, un mouvement est annoncé comme prochain dans le corpsdiplomatique belge. M. Henri Solvyns, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire de Belgique Florence, irait en la même qualité Lon dres et serait remplacé par M. le baron Dujardin qui depuis le 50 juin 1858re présente la Belgique La Haye. M. de Beaulieu, accrédité près les cours de l'Al lemagne du Sudremplacerait le baron Dujardin La Haye. Ce dernier, dit on, avait demandé sa retraite, mais le gouvernement a refusé de la lui donner, d'une part pour éviter jus qu'à l'apparence d'un désavenu de son at titude dans la question du barrage de l'Escaut et d'autre part pour reconnaître par un poste des plus recherchés ses an ciens et nombreux services. Une terrible maladie, fille de la Ta mise, ce que nous croyons, dit le Phare de la Loire, vient de faire son apparition Londres. Les Anglais l'appellent la mort noire. C'est une sorte d'empoisonnement accompagné de fièvre chaude, de délire, de convulsions, et se terminant par un refroidissement progressif qui conduit la mort. Le docteur Yandell croit l'identité de la mort noire avec l'affection appelée pourpre, qui s'attaque la race porcine. El, en effet, les cochons meurent en masse en ce moment aux environs de Londres. On écrit de Wurlzbourg, le 6 juillet, la Gazette d'Augsbourg Un événement malheureux a jeté la consternation dans une partie de notre ville. Hier malin, après ledéjeuner, un grand nombre de personnes éprouvèrent les mêmes symptômes d'em poisonnement brûlure l'estomac, vo missements, faiblesse, tremblement des membres. On apprit bientôt que toutes ces personnes avaient mangé des croissants ou des pains au lait provenant d'une même boulangerie. Cette boulangerie fut immé diatement fermée par ordre de la police; on analysa les pains au lait, et on trouva qu'ils renfermaient tons de l'arsenic. Quel ques uns en contenaient d'assez grandes quantités, jusqu'à 4 grains; d'autres en petit quantité ou pas du tout. Ou n'en a trouvé que très peu dans d'autres espèces de pain. Il résulte de l'analyse chimique que cet arsenic a élé mêlé en poudre la pâte pendant la confection du pain, et que la quantité totale d'arsenic ainsi introduite dans la pâte est de 2 5 livres On ne croit pas que ce mélange ait eu lieu d'une ma nière simplment accidentelle. D'après un relevé fait par la police, 573 personnes ont élé empoisonnées ainsi, savoir 117 hom mes, 175 femmes et 85 enfants. Tous ces malades sonten traitement. On n'a constaté jusqu'ici aucun cas de mort. On nous assure que M. le recteur de l'Université de Liège a retrouvé le nom de Benito Juarez parmi ceux des anciens élè ves de l'école de mines de cette ville. On litdans l'International de Londres: Une interpellation sera adressée au gou vernement sur les mauvaises dispositions prises pour le transport des volontaires belges. Les 400 volontaires bord de la Louise-Marie sont arrivés affamés Gra- vesend, parce qu'il n'y avait pas de provi sions préparées pour eux bord. Le dé barquement s'est fait dans le plus grand désordre et au péril des passagers. La confusion régnait partout. La barque Meteor, faisant la traversée de New-York Londres, avec une cargai son d'buile de pétrole a été incendiée en pleine mer le 14 juin. Le second, le quar tier maître, le charpentier et quatre hom mes d'équipage ont péri dans les flammes. Le capitaine et les six autres matelots ont élé sauvés. Voici les détails qu'ils donnent du sinistre Ce fut 9 heures du malin que les ponts sautèrent tout coup et que les flammes coururent le long des mâts; en quelques 4 minutes les chaloupes, les voiles furent consumées, et les trois mâts tombèrent ACTES OFFICIELS. CHRONIQUE JUDICIAIRE. DÉPÊCHES TÉLÉGRAPHIQUES. Londres, 14 juillet Hier a eu lieu Wimbledon la réception des excursionistes belges par le prince de Galles. Nonobstant le temps défavorable, des milliers de spec tateurs remplissaient les rues et accla maient les volontaires avec enthousiasme. Ils sont venus par chemin de fer de Water loo, station du South Western railway. L'avant-garde est arrivée 1 h. 45 m. Le prince de Galles arrivé 2 h. 15 m., ac compagné de son état-majora parcouru les rangs des Belges, qui l'ont acclamé avec un entrain incomparable. Le colonel Grégoireetd'autres personnes lui ont alors élé présentes. A ce moment est survenu un orage qui a trempé tous les assistants. Londres, 16 juillet. Hier les excur sionistes belges ont assisté dans les jardins de Cremorne a de grandes fêles, banquet, danses, représentation théâtrale. NOUVELLES DIVERSES.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1867 | | pagina 2